300.000 emplois non pourvus

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mam80

la rose et le réséda
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Myriam El Khomri brandit la vieille lune des 300.000 emplois non pourvus

La ministre du Travail fraîchement nommée, Myriam El Khomri, a affirmé ce vendredi vouloir former les demandeurs d'emploi aux emplois non pourvus, qu'elle estime à 300.000. Un chiffre cependant très approximatif.

Faire baisser le chômage en réduisant le nombre d'offres d'emploi non pourvues: c'est le programme, guère orginal, que s'est fixé la toute nouvelle ministre du Travail, Myriam El Khomri, au lendemain d'une nouvelle hausse du nombre de demandeurs d'emploi. Appelée à commenter ses premiers chiffres mensuels, la benjamine du gouvernement a déclaré vouloir «faire des formations prioritaires pour orienter les chômeurs vers les métiers non purvus», qu'elle estime à «environ 300.000». Il y a un an, François Rebsamen évaluait ces offres d'emploi à 350.000, François Hollande entre 200.000 et 300.000 en 2013, Nicolas Sarkozy à 500.000 en 2008 et François Fillon à 300.000 en 2003. Pourquoi un tel écart entre les estimations brandies par les responsables politiques?

Ces dernières années, plusieurs instituts se sont attachés à quantifier ces offres d'emploi pour lesquelles les entreprises ne trouvent pas de candidat. Leur nombre est en effet révélateur de la capacité du marché du travail à apparier l'offre et la demande d'emploi, et donc à absorber le chômage. Alors que Pôle emploi compte 3,5 millions de chômeurs, l'existence de centaines de milliers d'offres d'emploi en souffrance apparaît comme un vivier d'emplois inexploité.

Recrutements abandonnés
Une première étude de la chambre de commerce et d'industrie de Paris avait chiffré au début des années 2000 les offres non pourvues à environ 500.000. Depuis, plusieurs instituts ont tenté de cerner plus précisément cet indicateur. Dans la dernière édition de son étude consacrée aux besoins de main d'oeuvre, publiée en avril dernier, Pôle emploi évaluait par exemple à 277.309 les embauches abandonnées en raison de difficultés de recrutement. 5% des entreprises interrogées dans le cadre de son enquête étaient concernées.

Le Medef évalue de son côté cette proportion d'employeurs découragés à 4%. Au deuxième trimestre 2015, 66.204 postes n'avaient pas été pourvus faute de candidats, selon l'organisation patronale. Un récent rapport du centre d'orientation pour l'emploi (COE), qui a passé en revue les différentes estimations existantes, évalue quant à lui à 400.000 au minimum les tentatives de recrutement abandonnées chaque année pour cette raison. Plus largement, entre un quart et un tiers des recrutements sont perçus comme difficiles par les employeurs.

Conditions de travail difficiles
Ces derniers pointent du doigt le profil inadéquat des candidats, leur pénurie, ou les conditions de travail difficiles qu'ils leur proposent. Les postes les plus ardus à pourvoir, selon Pôle emploi, requièrent en effet des compétences pointues, ou que le candidat accepte des conditions d'emploi peu attractives. Ce sont ainsi les aides à domicile, les aides ménagères, les ingénieurs et les cadres de la R&D et de l'informatique, les cuisiniers ou encore les employés de maison qui ont été les plus difficiles à trouver l'année dernière.

Que le nombre des offres d'emploi non pourvues soit difficile à estimer avec précision ne masque en effet pas un constat global, celui de la difficulté structurelle à faire coincider l'offre et la demande d'emploi. Une situation qui s'est, selon le COE, aggravée au cours des années 1980 et 1990. Pour y remédier, l'institut préconise à la fois de miser sur la formation et d'accroître l'attractivité les métiers pénuriques. Tout un programme pour la nouvelle ministre.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2015/...ieille-lune-des-300000emplois-non-pourvus.php


mam
 
Myriam El Khomri brandit la vieille lune des 300.000 emplois non pourvus

La ministre du Travail fraîchement nommée, Myriam El Khomri, a affirmé ce vendredi vouloir former les demandeurs d'emploi aux emplois non pourvus, qu'elle estime à 300.000. Un chiffre cependant très approximatif.

Faire baisser le chômage en réduisant le nombre d'offres d'emploi non pourvues: c'est le programme, guère orginal, que s'est fixé la toute nouvelle ministre du Travail, Myriam El Khomri, au lendemain d'une nouvelle hausse du nombre de demandeurs d'emploi. Appelée à commenter ses premiers chiffres mensuels, la benjamine du gouvernement a déclaré vouloir «faire des formations prioritaires pour orienter les chômeurs vers les métiers non purvus», qu'elle estime à «environ 300.000». Il y a un an, François Rebsamen évaluait ces offres d'emploi à 350.000, François Hollande entre 200.000 et 300.000 en 2013, Nicolas Sarkozy à 500.000 en 2008 et François Fillon à 300.000 en 2003. Pourquoi un tel écart entre les estimations brandies par les responsables politiques?

Ces dernières années, plusieurs instituts se sont attachés à quantifier ces offres d'emploi pour lesquelles les entreprises ne trouvent pas de candidat. Leur nombre est en effet révélateur de la capacité du marché du travail à apparier l'offre et la demande d'emploi, et donc à absorber le chômage. Alors que Pôle emploi compte 3,5 millions de chômeurs, l'existence de centaines de milliers d'offres d'emploi en souffrance apparaît comme un vivier d'emplois inexploité.

Recrutements abandonnés
Une première étude de la chambre de commerce et d'industrie de Paris avait chiffré au début des années 2000 les offres non pourvues à environ 500.000. Depuis, plusieurs instituts ont tenté de cerner plus précisément cet indicateur. Dans la dernière édition de son étude consacrée aux besoins de main d'oeuvre, publiée en avril dernier, Pôle emploi évaluait par exemple à 277.309 les embauches abandonnées en raison de difficultés de recrutement. 5% des entreprises interrogées dans le cadre de son enquête étaient concernées.

Le Medef évalue de son côté cette proportion d'employeurs découragés à 4%. Au deuxième trimestre 2015, 66.204 postes n'avaient pas été pourvus faute de candidats, selon l'organisation patronale. Un récent rapport du centre d'orientation pour l'emploi (COE), qui a passé en revue les différentes estimations existantes, évalue quant à lui à 400.000 au minimum les tentatives de recrutement abandonnées chaque année pour cette raison. Plus largement, entre un quart et un tiers des recrutements sont perçus comme difficiles par les employeurs.

Conditions de travail difficiles
Ces derniers pointent du doigt le profil inadéquat des candidats, leur pénurie, ou les conditions de travail difficiles qu'ils leur proposent. Les postes les plus ardus à pourvoir, selon Pôle emploi, requièrent en effet des compétences pointues, ou que le candidat accepte des conditions d'emploi peu attractives. Ce sont ainsi les aides à domicile, les aides ménagères, les ingénieurs et les cadres de la R&D et de l'informatique, les cuisiniers ou encore les employés de maison qui ont été les plus difficiles à trouver l'année dernière.

Que le nombre des offres d'emploi non pourvues soit difficile à estimer avec précision ne masque en effet pas un constat global, celui de la difficulté structurelle à faire coincider l'offre et la demande d'emploi. Une situation qui s'est, selon le COE, aggravée au cours des années 1980 et 1990. Pour y remédier, l'institut préconise à la fois de miser sur la formation et d'accroître l'attractivité les métiers pénuriques. Tout un programme pour la nouvelle ministre.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2015/...ieille-lune-des-300000emplois-non-pourvus.php


mam
Un gros mensonge de leur part plutôt et qui dure mais personne n'est dupe de nos jours .
300000 c'est plutôt 30000 dans les faits .
Les universités sont des anti chambres de "pôle emploi" ça permet à des personnes
de ne pas tourner en rond dans le logis ( 2.5 millions d'étudiants en France .)
pôle emploi n'a jamais été réellement réformé depuis 1967 seulement à partir des années 2000
mais difficilement . Ils ont les moyens mais font très peu et ont des milliers de morts et des blessés
graves sur leur tête avec la complicité des gouvernements
. Même quand le chômage était bas ils ne
faisaient presque rien car la plupart des personnes préfèrent se référer à elle même alors qu'ils sont
payés par les contribuables et ils n'aiment qu'on leur fasse des réflexions alors que beaucoup d'études
de livres et d'anciens salariés de cette "maison" ont dénoncé le fonctionnement avec un budget en milliards
d'euros mais très peu de retour .

http://www.dalipas.fr/les-offres-de-pole-emploi-sont-elles-bidon/
 
Myriam El Khomri brandit la vieille lune des 300.000 emplois non pourvus

La ministre du Travail fraîchement nommée, Myriam El Khomri, a affirmé ce vendredi vouloir former les demandeurs d'emploi aux emplois non pourvus, qu'elle estime à 300.000. Un chiffre cependant très approximatif.

[…]
Avec 3.5 millions de chômeurs officiellement, presque 10 millions, réellement, 300 milles (si ce chiffre est vrai), même pas un tiers de million, ça ne fait qu’un emploi pour 12 chômeur(se)s officiellement ou qu’un emploi pour 33 chômeur(se)s réellement. Ça relativise déjà.

Voir aussi ce que sont ces 300 000 emplois, s’ils existent réellement, s’ils ne sont pas ponctuels, s’ils ne présentent pas des conditions pratiques intenables (du style, une journée dans le sud de la france, le lendemain matin à l’aube dans le nord), avec des horaires hachées dans toutes la journée pour un total d’heures journalier dérisoire et donc un salaire dérisoire, et autre surprises du genre.

En admettant que ces 300 000 emplois existent réellement, et qu’ils ne cachent pas de mauvaises surprises, si 300 000 emplois ne trouvent pas preneur(se)s, il faudra peut‑être proposer aux patrons de mettre fin au critère mobilier (comme j’appel l’emploi au faciès, qui fait que les employés sont choisis comme des meubles). Ça, c’est pas pour demain, ni même pour aucun futur.

Qu’ils libéralisent l’économie, facilitent l’initiative économique, en se débarrassant des aberrations de l’administration et de ses usines à gaz (bref, tout ce qu’on aura jamais avec la gauche, anti‑libérale par dogme), et les services correspondants à ces 300 000 emplois, seront fournis par des chômeurs eux‑mêmes, que les patrons ne veulent pas employer. La solution, c’est de court‑circuiter les patrons, parce qu’on ne pourra jamais mettre un flic derrière chaque patrons 7j/7, 24h/24, et qu’ils profiteront toujours de la même première occasion, déjà qu’ils se marrent avec les soit‑disant loi contre la discrimination à l’embauche, et qu’ils n’ont pas l’intention que ça change.

L’autre chose qu’il est temps de faire, c’est d’accepter de voir la réalité : le chômage est systémique (depuis au moins 30 ans, minimum), il ne fera que augmenter, il ne baissera jamais. C’est un changement de paradigme de la société qu’il faut, mais les politiques, déjà lâches avec des broutilles, ne peuvent qu’en être totalement incapables. Lâches, parce qu’ils ne voudront pas déplaire au citoyen moyen, qui n’est pas une lumière non‑plus (encore plus débile que les politiques, même), qui n’a pas sortit la tête de la période de la fin du moyen‑âge ou du début de l’ère industrielle ou de l’après‑guerre seconde guerre, selon les spécimens et leurs dogmes politiques.

— Édit —

Une bonne occasion de rappeler ce sujet : Un nouveau modèle économique : le revenu de base.
 
Dernière édition:
Qu'ils augmentent le smic déjà et ils verront si les gens se pointeront pas...
Normal si tu galère et que tes payé une misère que tu sois pas motivé!
Pour augmenter le SMIC, il faut augmenter les prix des services ou des biens (selon ce qui est concerné), et ça fera râler 99.99% des électeurs. Ce que le citoyen‑moyen veut, c’est payer moins cher et être payé plus, voir dans certains cas extrêmes, 3000€/mois et presque tout gratuit (pour l’extrême‑gauche). Pas inutile de rappeler que c’est flagrant sur le Net, où on demande à des sociétés de payer des taxes, tout en exigeant qu’elles fournissent des services totalement gratuits (chercher l’erreur … c’est trop difficile pour le citoyen moyen, ça lui fait mal à la tête).

Il y a déjà ce lien entre les salaires et les prix, et le travail humain est aussi le plus taxé, comparé au travail des machines, qui n’est pas taxé (il n’y a pas de charges patronales sur un robot, en plus de ne pas y avoir de charges salariales), excepté à travers la TVA sur les ventes finales (qui s’appliquent en plus aussi au services rendus ou au produits réalisés par des humains).
 
[…]

Il y a déjà ce lien entre les salaires et les prix, et le travail humain est aussi le plus taxé, comparé au travail des machines, qui n’est pas taxé (il n’y a pas de charges patronales sur un robot, en plus de ne pas y avoir de charges salariales), […]
J’ajoutes que c’est une forme déguisée de distorsion de concurrence. N’avoir qu’une seule taxe, la TVA, à taux fixe, et qu’un seul impôt, à taux fixe, ça permettrait de ne pas créer une une baisse artificielle du cout du travail du robot comparé à celui de l’humain, pour une raison qui n’existe pas économiquement, et qui n’existe qu’artificiellement, pour des raisons politiques.

Ça mettrait à la mise en concurrence déloyale, du robot et de l’humain (qui se posera encore longtemps, parce qu’il faudra une catrastrophe pour que le citoyen moyen ait envie d’autre chose et que les suiveurs politiques, suivent), et mettrait fin à l’incitation implicite à remplacer les humains par des robots.

Quand je parle de robots, c’est pour prendre un emblème, toute forme de modernisation ou de rationalisation, a le même effet.
 
Faut voir aussi cb c'est payé

1500€ pour faire un travail de força

dans la restauration ou l’hôtellerie, on peut toujours courir pour toucher le smic
malgré la loi, ça n'a pas changé , sans oublier les horaires à rallonge
ou les quotas pour les femmes de chambre :fou:

mam
 
dans la restauration ou l’hôtellerie, on peut toujours courir pour toucher le smic
malgré la loi, ça n'a pas changé , sans oublier les horaires à rallonge
ou les quotas pour les femmes de chambre :fou:

mam
Dans les centres d’appel, dans le ménage, aussi (et sûrement d’autres que je n’ai pas connu).
 
Comment va marcher le contrôle "renforcé" des chômeurs qui débute ce lundi

Pôle emploi renforce dès ce lundi son dispositif de contrôle des démarches des demandeurs d'emploi. Objectif: contribuer à inverser la courbe chère à François Hollande. A quel prix?
Testée dans quatre régions entre la fin 2013 et l'été 2014. Vivement critiquée depuis lors... La dernière trouvaille du gouvernement pour tordre, enfin, une courbe du chômage rétive à toute inversion depuis le début du mandat Hollande, entre en oeuvre ce lundi.

>>> Lire: "Le chômage a encore augmenté de 0,6 % au mois d'août"

Son nom de code: le "contrôle renforcé des chômeurs", c'est-à-dire celui de leurs démarches de recherche d'emploi. La formule, voulue par François Rebsamen et désormais portée par Myriam El Khomri, a de quoi raidir les quelque 5 millions de demandeurs d'emploi répertoriés en France. Voici tout ce qu'il faut savoir sur ce dispositif aux effets incertains.

Quelle est l'ampleur du dispositif?
Au total, 200 agents ont été recrutés pour s'acquitter de la mission. A terme, ils devraient permettre à Pôle emploi de passer au crible l'état des recherches de quelque 180 000 chômeurs chaque année, soit près de 5% des 3,57 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité. Officiellement toutefois, aucun objectif chiffré, ni en terme de cas traités ni en terme de radiations, ne sera assigné aux contrôleurs, assure la direction de l'agence publique.

#ajis #basseres : 80% des equipes de controle des chomeurs (200 equiv tps plein) seront installees en octobre

— Nathalie Birchem (@nbirchem) September 21, 2015
Mais le contrôle renforcé a déjà du retard à l'allumage. Ce lundi, seuls 15 agents seront opérationnels.

Ils seront répartis dans trois régions: et Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, cette dernière ayant déjà servi de région pilote lors des tests réalisés en 2014.

Pour voir l'intégralité des nouveaux effectifs demander des comptes au inscrits, il faudra attendre au moins la fin du mois d'octobre, le temps d'achever leur formation et leur répartition géographique. L'Ile-de-France devrait être dotée d'une trentaine d'agents.

Qui va faire l'objet d'un contrôle?
Sur le papier au moins, nul n'a la garantie d'échapper aux contrôles, pas même ceux qui ne bénéficient d'aucune indemnisation.

Mais certains seront davantage ciblés que les autres. Dans 50% des cas, les dossiers seront choisis "aléatoirement". Mais l'autre moitié des dossiers traités aura fait l'objet au préalable d'un ciblage particulier.

Parmi les critères déjà évoqués par la direction de Pôle emploi: les chômeurs qualifiés recherchant un emploi dans des secteurs "en tension" (l'Hôtellerie, les métiers de bouche ou le secteur du bâtiment par exemple). Mais aussi les chômeurs de longue durée.

En quoi consiste la procédure?
Contrairement à ce qui se passe en Belgique, pas question d'aller visiter les chômeurs à domicile, ou d'éplucher leurs comptes bancaires. La procédure débute par un examen informatique de chaque dossier.

En cas de doute sur un profil, le "contrôleur" adresse, dans un premier temps, un questionnaire au chômeur qui fait l'objet de son attention.

Charge à ce dernier de justifier de ses démarches en mettant à disposition de l'agence ses lettres de motivation et l'agenda de ses éventuels entretiens d'embauche. A défaut de réponse satisfaisante, le contrôleur prend directement contact pour un entretien téléphonique qui, si les doutes n'étaient pas levés, débouche alors sur une convocation physique, en agence, avec un conseiller. Les contrôleurs ne doivent pas rencontrer eux-mêmes les contrôlés.

A-t-elle déjà apporté la preuve de son efficacité?
Même si l'échelle du test réalisé l'an passé (trois régions) est limitée, elle a déjà apporté quelques enseignements. Les 6 515 contrôles, réalisés en Paca, Franche-Comté et Poitou-Charentes à cette occasion, avaient donné lieu à 1 168 radiations. Soit plus de 15% des dossiers traités. Dans le cas de contrôles ciblés, les radiations atteignaient même 35%.

>>> (re) Lire: "Pourquoi le bilan du contrôle des chômeurs n'est pas la bombe annoncée"

Mais ces chiffres élevés cachent de nombreuses subtilités.
Ainsi, une part importante des défauts de recherche détectés s'expliquent davantage par le découragement des candidats que par une volonté de fraude avérée, soulignait l'étude de Pôle emploi.
Mais surtout, toutes régions confondues, 55% des chômeurs radiés ne bénéficiaient de toute façon d'aucune indemnité chômage.
Ces radiations ont donc eu un impact surtout statistique plutôt que budgétaire. A plus forte raison dans la mesure où les radiation prononcées n'excédaient pas 15 jours.

[et le RSA ? dans tout ça ?]

La mesure fait-elle tout de même l'unanimité?
C'est d'ailleurs là que le bât blesse.
Si Pôle emploi se défend de vouloir "fliquer" les chômeurs -"il ne s'agit en aucun cas de surveillance, mais d'un soutien bienveillant à la remobilisation à travers une prise de contact", a assuré à assuré à plusieurs reprises la direction de l'agence- syndicats et chômeurs y voient surtout une volonté de faire baisser les (très mauvais) chiffres du chômage en augmentant même temporairement le nombre de radiations administratives.

Dans son rapport sur l'état de la France en 2015 voté ce mercredi, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) préconise lui aussi le "contrôle renforcé". Non pas celui des chômeurs, mais plutôt celui de l'ensemble "des politiques de lutte contre le chômage", alors que leurs effets sur la croissance et l'emploi apparaissent plus que jamais incertains.

http://lexpansion.lexpress.fr/actua...des-chomeurs-qui-debute-ce-lundi_1719280.html

mam
 
[…]

En admettant que ces 300 000 emplois existent réellement, et qu’ils ne cachent pas de mauvaises surprises, si 300 000 emplois ne trouvent pas preneur(se)s, il faudra peut‑être proposer aux patrons de mettre fin au critère mobilier (comme j’appel l’emploi au faciès, qui fait que les employés sont choisis comme des meubles). Ça, c’est pas pour demain, ni même pour aucun futur.

[…]
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