Ce titre et cette information viennent du site algérien El Watan ( article écrit le 27.12.2014)
Le 1er Ministre algérien Sellal ....qui jusqu'à présent fanfaronnait l'optimisme auprès des médias de son pays...commence à réaliser ce que d'autres spécialistes algériens disaient depuis des mois.
Pour le Polisario, c'est évidemment une très mauvaise nouvelle car cela veut dire : fini les crédits illimités pour la propagande anti-Maroc ou pour soudoyer les dirigeants africains corrompus de l'UA de même que certaines ONG ou Associations.
Lien vers l'article : http://www.elwatan.com/actualite/panique-dans-le-serail-27-12-2014-283097_109.php
Copier Coller de l'article :
Panique ! Le gouvernement reconnaît la «gravité» de la situation économique du pays, causée par la chute des prix du pétrole. «La surveillance du marché international des hydrocarbures démontre une dégringolade des prix qui risque de durer.
Cela engendrera un grand amenuisement des ressources budgétaires et impactera négativement sur les équilibres interne et externe du pays», écrit le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une note adressée, jeudi 25 décembre, aux ministres, aux walis et au directeur général de la Fonction publique.
Estimant, que le pays «dispose de capacités lui permettant d’affronter un tel scénario», le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, affirme toutefois, que la situation exige «un comportement ferme et audacieux en matière des dépenses publiques». «Il faut que les membres du gouvernement adoptent impérativement ces décisions et fassent preuve d’une discipline gouvernementale cohérente», ajoute-t-il, avant d’énumérer toutes les mesures prises pour réduire certaines dépenses publiques.
Ainsi, concernant les dépenses de gestion, le Premier ministre demande le gel des nouveaux recrutements, dans la limite des postes budgétaires disponibles, et ce, avec le recours, après accord du Premier ministère, à l’organisation des concours. «Il faut préférer, dans la mesure du possible, la redistribution des postes budgétaires existants», lit-on dans cette instruction, dont nous avons obtenu une copie. Abdelmalek Sellal demande également la limitation des déplacements à l’étranger qui ne devrait être maintenu que pour «les cas de représentations majeures».
Toujours pour rationaliser les dépenses, le gouvernement exige aussi «la réduction des prises en charge des délégations étrangères en visite en Algérie, la limitation de l’organisation des rencontres et colloques ainsi que la création d’entreprises publiques à caractère administratif». S’agissant des dépenses d’équipement, le Premier ministère dresse sept mesures visant à réduire la consommation des budgets. Selon l’instruction de Sellal, la priorité devrait être accordée au parachèvement des projets en cours d’exécution.
Pour les nouveaux projets, le gouvernement décide de revoir sa politique. Il donne des instructions pour favoriser les projets à caractère social. Adelmalek Sellal demande aussi l’élimination des projets à caractère commercial et exigent, pour les promoteurs, d’utiliser les produits locaux et d’impliquer les entreprises nationales dans la réalisation des projets.
Chercher de nouvelles recettes
Afin de combler le déficit dû à la baisse des prix de l’or noir, le gouvernement tentent de chercher de nouvelles recettes. La solution préconisée pour améliorer les ressources financières est de fournir davantage d’efforts pour le recouvrement de la fiscalité ordinaire, l’intégration du secteur informel dans l’activité officielle, l’amélioration du recouvrement des différentes taxes et l’augmentation de la cadence d’exploration des hydrocarbures en vue de leur exploitation, y compris les énergies non conventionnelles. Concernant le financement de l’économie, l’Exécutif décide de changer de cap.
Il veut d’abord mobiliser les banques et les institutions financières pour participer au financement de la machine économique. La même instruction prévoit aussi le développement du marché des capitaux pour substituer au budget de l’Etat dans le financement de l’économie. Parmi les décisions prises aussi, il y a celles relatives au développement des réseaux bancaires et l’activation de la réforme de ce secteur.
Le gouvernement, lit-on dans le même document, décide de renforcer le contrôle sur le commerce extérieur et de lutter contre le transfert illégal de la devise, l’élaboration des dispositions encourageantes pour les investissements et les exportations. «Il faut aussi mettre en place une nomenclature des produits de consommation pour limiter les importations», ajoute-t-on. Par ailleurs, le Premier ministre recommande le renforcement du contrôle et la diversification de l’économie nationale hors hydrocarbures.
Le 1er Ministre algérien Sellal ....qui jusqu'à présent fanfaronnait l'optimisme auprès des médias de son pays...commence à réaliser ce que d'autres spécialistes algériens disaient depuis des mois.
Pour le Polisario, c'est évidemment une très mauvaise nouvelle car cela veut dire : fini les crédits illimités pour la propagande anti-Maroc ou pour soudoyer les dirigeants africains corrompus de l'UA de même que certaines ONG ou Associations.
Lien vers l'article : http://www.elwatan.com/actualite/panique-dans-le-serail-27-12-2014-283097_109.php
Copier Coller de l'article :
Panique ! Le gouvernement reconnaît la «gravité» de la situation économique du pays, causée par la chute des prix du pétrole. «La surveillance du marché international des hydrocarbures démontre une dégringolade des prix qui risque de durer.
Cela engendrera un grand amenuisement des ressources budgétaires et impactera négativement sur les équilibres interne et externe du pays», écrit le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une note adressée, jeudi 25 décembre, aux ministres, aux walis et au directeur général de la Fonction publique.
Estimant, que le pays «dispose de capacités lui permettant d’affronter un tel scénario», le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, affirme toutefois, que la situation exige «un comportement ferme et audacieux en matière des dépenses publiques». «Il faut que les membres du gouvernement adoptent impérativement ces décisions et fassent preuve d’une discipline gouvernementale cohérente», ajoute-t-il, avant d’énumérer toutes les mesures prises pour réduire certaines dépenses publiques.
Ainsi, concernant les dépenses de gestion, le Premier ministre demande le gel des nouveaux recrutements, dans la limite des postes budgétaires disponibles, et ce, avec le recours, après accord du Premier ministère, à l’organisation des concours. «Il faut préférer, dans la mesure du possible, la redistribution des postes budgétaires existants», lit-on dans cette instruction, dont nous avons obtenu une copie. Abdelmalek Sellal demande également la limitation des déplacements à l’étranger qui ne devrait être maintenu que pour «les cas de représentations majeures».
Toujours pour rationaliser les dépenses, le gouvernement exige aussi «la réduction des prises en charge des délégations étrangères en visite en Algérie, la limitation de l’organisation des rencontres et colloques ainsi que la création d’entreprises publiques à caractère administratif». S’agissant des dépenses d’équipement, le Premier ministère dresse sept mesures visant à réduire la consommation des budgets. Selon l’instruction de Sellal, la priorité devrait être accordée au parachèvement des projets en cours d’exécution.
Pour les nouveaux projets, le gouvernement décide de revoir sa politique. Il donne des instructions pour favoriser les projets à caractère social. Adelmalek Sellal demande aussi l’élimination des projets à caractère commercial et exigent, pour les promoteurs, d’utiliser les produits locaux et d’impliquer les entreprises nationales dans la réalisation des projets.
Chercher de nouvelles recettes
Afin de combler le déficit dû à la baisse des prix de l’or noir, le gouvernement tentent de chercher de nouvelles recettes. La solution préconisée pour améliorer les ressources financières est de fournir davantage d’efforts pour le recouvrement de la fiscalité ordinaire, l’intégration du secteur informel dans l’activité officielle, l’amélioration du recouvrement des différentes taxes et l’augmentation de la cadence d’exploration des hydrocarbures en vue de leur exploitation, y compris les énergies non conventionnelles. Concernant le financement de l’économie, l’Exécutif décide de changer de cap.
Il veut d’abord mobiliser les banques et les institutions financières pour participer au financement de la machine économique. La même instruction prévoit aussi le développement du marché des capitaux pour substituer au budget de l’Etat dans le financement de l’économie. Parmi les décisions prises aussi, il y a celles relatives au développement des réseaux bancaires et l’activation de la réforme de ce secteur.
Le gouvernement, lit-on dans le même document, décide de renforcer le contrôle sur le commerce extérieur et de lutter contre le transfert illégal de la devise, l’élaboration des dispositions encourageantes pour les investissements et les exportations. «Il faut aussi mettre en place une nomenclature des produits de consommation pour limiter les importations», ajoute-t-on. Par ailleurs, le Premier ministre recommande le renforcement du contrôle et la diversification de l’économie nationale hors hydrocarbures.