Des artistes marocains incroyables mais totalement oubliés ou méconnus

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Je lance cette discussion afin de vous parler d'artistes marocains qui ont dominé TOUS les autres artistes Arabes et Maghrébins en Occident...MAIS que Les Marocains ne connaissent pas.


1 UN PETIT RAPPEL.......Il faut savoir que dans les années 50 et 60 le Maroc aussi avaient de grands artistes marocains chantant en arabe classique comme El Khyatt, Doukali, Idrissi , Hyani qui ont marqué leur époque mais qui ont disposé de moins de promotion dans le Monde arabe que leurs homologues égyptiens qui avaient une logistique plus performante. Toutefois, ils sont très connus dans le Maghreb.

2 ) Savez vous que les 1ers artistes Arabes et Maghrébins à avoir fait une carrière en Europe ( en France) et aux USA sont Marocains. Dans les années 70, les Marocains dominaient en Occident tous les artistes Arabes et Maghrébins

Exemples :

a) VIGON....1er artiste arabe et Maghrébin à avoir fait carrière aux USA et En France ....Il a chanté des grands internationalement connus


b) Tina Banon ....

c) le groupe les Golden Hands........

d) Les frères Megri.......

3) Savez vous que l'un des inventeurs du Raï Moderne ( dans les années 70) était un Oujdi appelé Boussouar El Maghnaoui ( car à l'époque il vivait entre Oujda et Maghnia) . C'est le père de la chanson ......." Zina diri Latay ....bu Neh Neh... jedid ............que des artistes algériens ont ensuite repris pour ne pas dire piqué.
Vous ne trouvez cette info dans aucune vidéo algérienne parlant du Raï faite par des algériens qui ne parlent que l’Algérie…et la raison vous la connaissez tous…le FLN DRS hostile au Maroc.

Boussouar .......l'original .....A voir..........

4) Savez-vous que le 1er Chanteur de Raï en France …..bien avant TOUS les autres .......était un Fils d'immigré Marocain.....Cheb Kader.....que nombreux artistes algériens ont ensuite plagié.
C’est lui le 1er qui va véritablement lancé le Raï en Occident. Il a tourné dans le Monde entier. Malheureusement pour lui sa carrière fulgurante ne va durer que 4 ans, c’est pour ça que plein de marocains l’ont oublié (voir son interview en bas). Pendant très longtemps les gens l’ont pris pour un algérien car né à Oran dont il a été expulsé à l’âge de 9 ans par Boumédienne.

https://www.youtube.com/watch?v=0ESAfstBruQ


https://www.youtube.com/watch?v=Iz9WZmQvOPo

5) Les artistes marocains des années 1970.....à lire.....http://ftgrecords.blogspot.fr/2011/03/le-maroc-la-musique-les-annees-70.html
 
la belle époque,
c'est là qu'on réalise que le temps passe et on se fait vraiment vieux.


d'un autre côté, des phrases qui raisonnent dans ma tête comme si c'était hier, j’entends un ami d'enfance qui me parle de son cousin qui fait parti du groupe Golden Hands.
 
TELQUEL



Souvenez-vous des des Golden Hands… C’était dans les années 70, et leur courte carrière a tout du “road movie” à l’américaine. Souvenirs.
Raconter les Golden Hands consiste à mettre bout à bout des centaines d’anecdotes, de surprises, d’aventures abracadabrantes. Leur histoire pourrait être le scénario d’un film sur une bande de jeunes qui a évolué à une époque folle, les 70’s. Lever de rideau.


Acte I : On est au tout début des années 70. Les Golden Hands sont une demi-douzaine de jeunes citadins look mi-hippie, mi-afro,
costumes au col revers à l’image de tous les boys band de l’époque (Platters, Beatles…), des noms de scène américanisés, du rythm’n blues joué avec fever, un duo au chant et à la danse, à la Sam and Dave, et une bonne dose de folie. Une bande de Casaouis qui enflamment les night-clubeurs du Travelling, du Kennedy ou de Dar America. Un boys-band constitué, décomposé et recomposé plusieurs fois avant de trouver la bonne équipe. Ces golden boys sont engagés par la Mamounia pour animer les soirées de son inaccessible et hyper-branché night-club. Tous les soirs, nos musiciens made in Casablanca y mettent le feu, entraînant dans leur déchaînement la jet-set marocaine et quelques habitués parmi les célébrités mondiales. Des Mick Jagger, Johnny Halliday, des ministres, des hauts gradés, des princes et des princesses. Un coup, ils sont arrachés au sommeil pour divertir Lalla Aïcha et ses invités. Un autre, ils apprennent les pas de danse à Moulay Abdellah. Et un autre, ils font swinguer le général Oufkir. Les Golden Hands plaisent d’ailleurs particulièrement à ce dernier. Au point qu’il décide de leur exaucer un vœu, mais alors un seul ! Un agrément de taxi, une faveur financière quelconque ? Non, rien de tout ça. Les Golden Hands veulent tout juste des passeports… au cas où ils décrochaient un contrat en Europe. Et en ces temps, nul besoin de rappeler qu’obtenir un passeport était quasiment “mission impossible”. Mais par un matin marrakchi, un chauffeur mandaté par le Général Himself vient les chercher à l’hôtel et les conduit à Casablanca. Les passeports sont faits dans le courant de la journée. Sésames en poche, nos gars sont reconduits le jour même à Marrakech par le même chauffeur.
Quelques jours plus tard, il réalisent toute la sagesse de leur “choix”. Un client de la Mamounia qui s’avère être le proprio d’une série de boîtes de nuit au Danemark craque pour le show de Tony et Berny. Il leur propose un contrat. Mais non ! Les Golden Hands sont une famille. Hors de question de se séparer. C’est toute la bande ou personne. Notre Danois accepte. Mais alors dit-il, j’ai besoin de vous tout de suite, pas dans un mois, ni dans deux. Il leur verse un acompte, de quoi acheter les billets d’avion, et repart dans son pays pour lancer la campagne de pub.
Abdelkader, manager du groupe, a son petit mot à dire sur l’histoire : il n’est pas d’accord avec l’option avion. C’est du gaspillage, dit il. “On achète un mini-van, un bon petit Volkswagen et on trace. On sera à Copenhague dans quelques jours”. pourquoi pas ? Que l’aventure commence.



Acte II : Casablanca. 5 heures du matin. Les Golden Hands ont plié bagages, chargé les valises et le matériel sur le toit. Ils n’ont presque pas fermé l’œil, surexcités à l’idée de démarrer une carrière internationale. Ils embarquent donc à bord du “tapis volant hippie” et démarrent. Objectif, atteindre Copenhague le plus tôt possible. Mais c’était compter sans les caprices du van. Assez tôt d’ailleurs : à Kénitra. Panne, étonnement, fou-rires, mécanicien, réparation et ils reprennent la route. Ils arrivent à Tanger, traversent le détroit et débarquent à Alicante. Et le van retombe en panne… pour de bon. Le moteur a littéralement coulé. Parole de mécano. Il faut un nouveau moteur. On cogite un moment et c’est Mustapha, le frère de Kader qui trouve l’idée “je vais en Hollande, chez mon frère et j’amènerai un moteur Volkswagen”. Quoiqu’un peu tirée par les cheveux, la proposition de Mustapha est retenue. Les autres musiciens, eux, sont invités par le mécano à assister et, pourquoi pas, à jouer en ville. Une fête s’y tenait le jour même. Ils déballent tout, installent le matériel sur l’estrade, devant le regard étonné du public qui les prend pour des Américains. “Americano, Americano !!!” crie la foule, trompée par le look. Et aux Golden Hands de rectifier “Non, non, Marroqui”. Et que la fête commence. Fiévreuse. Déchaînée. Folle. Les Golden Hands valent leur pesant d’or. Et les propositions ne tardent pas à tomber, l’une après l’autre. La Bande opte pour une boîte à Torremolinos, “Penelope”. Ils ont un contrat, un appartement et les acclamations de la foule. Le délire est à en oublier le contrat avec le Danois qui rete sans nouvelles d’eux, alors qu’il avait déjà entamé sa campagne de pub. “On lui avait fixé un rendez-vous marocain” sourit aujourd’hui Berny.
Aimés, chouchoutés, et pas mal payés, les Golden Hands s’oublient quelques semaines à Torremolinos. D’autant plus que Mustapha n’est toujours pas de retour de Hollande. Les journées passent entre farniente et fiesta. L’escale dure un peu plus d’un mois. Jusqu’au jour où Mustapha arrive enfin, son frère au volant et un moteur neuf chargé sur le toit de sa petite voiture.



Acte III : le van a un moteur flambant neuf. Pour sûr cette fois. La petite bande reprend la route. Prochaine étape, la France. Et prochaine surprise, les gendarmes. La jambe de Berny enfle suite à une blessure. Il a besoin d’urgence d’une injection de pénicilline. Kader se propose pour la mission. Ils sont alors sur une route nationale. Ils bifurquent et pénètrent dans un petit buisson. Quelques uns descendent se dégourdir les jambes. Berny retrousse sa chemise, Kader tient la seringue et au moment même où il lui injecte la pénicilline, les gendarmes arrivent. Les Golden Hands sont pris en apparent flagrant délit. Des musiciens qui s’injectent de la pénicilline dans un petit buisson, sur une route nationale, dans les années 70, il faut reconnaître que ce n’est pas très crédible. Mais les surprises font partie du concept du “trip en mini-van”. Nos gars l’auront compris.
Les gendarmes sont plus que sceptiques. C’est de l’héroïne ? Non ! Si ! Non ! On va voir ça au poste ! Le petit monde est embarqué, fouillé, le matériel est démonté, mais les gendarmes ne trouvent aucune trace de drogue. Et tout le monde est relaxé. Cette fois-ci, ils décident de faire le reste de la route d’un trait et ne s'arrêter qu’en cas de nécessité absolue. Elle se présentera… sur la frontière franco-allemande. La femme de Kader, une russe, faisait partie du convoi. Madame avait donc son passeport “communiste” et un visa expiré. On l’arrête et son mari décide naturellement de rester avec elle. Mais les autres ne sont pas très chauds. Ils décident de passer la frontière, attendre le couple deux, trois jours puis reprendre la route “avec ou sans eux”. Ce sera sans, quelques jours plus tard.


Acte IV : Danemark. Notre industriel de la nuit danois est littéralement enragé. Il veut tout annuler. Un groupe qui arrive à son rendez-vous avec deux mois de retard, est tellement incroyable que ça en devient drôle. Alors, il finit par en rire. Après tout, ce n’était qu’une preuve de plus que les Golden Hands étaient de véritables artistes, bohèmes et tout ce qui va avec. Kader, qui était de retour, Driss, Aziz, Berny, Tony et Mustapha donnent leur première conférence de presse. Ils sont écoutés, interpellés, photographiés comme de grandes stars. Ils l’étaient un peu à Casablanca, au travelling club, ou au Kennedy club, à Marrakech à la Mamounia, dans leur quartier à Verdun et boulevard de Paris. Mais cette fois-ci, ils vont devenir des stars.



Acte V : Le joli conte prend vite fin. Les Golden Hands se produisent pendant quelques mois dans les boîtes danoises, vont un peu partout en Europe. Ils enregistrent un album “What to say”. Un magnifique opus. Un succès total. Leur interprétation de James Brown ou encore des Beatles est chaudement applaudie. Mais le mal du pays se fait sentir… Les gars ne tardent pas à rentrer. Mais l’ambiance a changé. Berny et Tony sont les premiers à quitter le groupe. Les autres continuent quelques temps… avant que chacun ne reprenne sa liberté. Tony et Aziz quittent le Maroc pour l’Allemagne. Driss se marie et s’installe à Agadir. Kader décède. Berny est à Casablanca. Ils ne se reverront presque plus. Sauf Kader et Aziz, parce que le premier est l’oncle du second. Mustapha est l’autre oncle. L’épopée des Golden Hands s’estompe petit à petit et s’oublie. Sauf peut être dans les souvenirs lointains des sexagénaires d’ajourd’hui, clubbeurs de l’époque. Des musiciens de la nouvelle scène les évoquent comme des précurseurs, mi-maîtres, mi-héros. Même les plus anciens disqueurs de Casablanca n’ont plus aucune trace, aujourd’hui, de l’album “What to say ?”. Mais beaucoup continuent encore à en fredonner leurs morceaux...


Par Chadwane Bensalmia
 
Vigon, né à Rabat le 13 juillet 1945, de son vrai nom Abdelghafour Mouhsine, est un chanteur marocain spécialisé dans lerhythm and blues, apparu dans le milieu des années 1960.
Vigon explique lui-même pourquoi ce pseudonyme : « Alors que j'étais en classe, au lieu de dire wagon, j'ai dit vigon. Ça a amusé tout le monde et on m'a surnommé Vigon ! »1.

Au Maroc, il fonde un groupe Les Toubkal avec lequel il chante essentiellement dans les bases américaines de Kénitra, Sidi Slimane et Ben Guérir.

En 1960 il vient en France pendant ses vacances, il découvre le Golf-Drouot et Paris où il s'installe. Il chante alors avec son orchestre Les Lemons où le futur chanteur Michel Jonasz joue du piano. Il enregistre alors plusieurs disques, notamment pour Barclay, qui ne rencontrent qu'un succès d'estime. Remarquable « bête de scène » à la voix rauque, il assure avec son groupe Les Lemons puis en solo les premières parties de Bo Diddley, Stevie Wonder, et Otis Redding à l'Olympia de Paris, des Rolling Stones ou de Johnny Hallyday. Il est l'un des rares chanteurs marocains à signer avec la prestigieuse firme Atlantic en 19682.

En 1978, il retourne à Agadir où il chante au Tam-Tam Club à l’hôtel Les Almohades pendant 23 ans. De retour à Paris en 2000, il chante pendant sept ans pour l’American Dream, restaurant show rue Daunou. Sa fille Sofia Gon's, également chanteuse de R&B, décède d'une crise cardiaque en 2011 quelques mois avant la sortie de son deuxième album. Vigon retourne sur scène pour lui rendre hommage en participant à la première saison de The Voice, la plus belle voix, diffusée de mars à avril 2012 sur TF1. Il rejoint l'équipe de Louis Bertignac.

Lors de l'émission les Enfants de la télé, Gad Elmaleh a déclaré être un grand fan du chanteur et d'avoir créé, au Maroc, en hommage à celui-ci un groupe nommé les Vigonettes.

Il se produit sur scène accompagné de musiciens exceptionnels lors du Festival de Blues de Cahors qui se déroule du 14 au 21 juillet 2012.
 
Malika la marocaine dite Tina Banon



VIGON



RAÏ............http://uiwohiz.telquel-online.com/archives/386/mage_culture_386.shtml

Comme en Algérie, c’est au milieu des années 1980 que le raï explose à Oujda. Avec des artistes tels que Mimoun El Oujdi, son frère Kamal, Mohamed Raï ou encore Rachid Berriah qui popularisent cette musique dans le reste du Maroc.

A cette époque, les frontières ouvertes permettent beaucoup d’échanges entre les artistes des deux pays.

Boussouar El Maghnawi, le premier producteur de raï de la ville signe des artistes aussi bien en Algérie qu’au Maroc.

Très souvent, ils jouent durant les mêmes concerts, des deux côtés de la frontière. Vingt ans plus tard, les liens entre les artistes des deux pays sont restés intacts.“

Heureusement, la grande famille du raï n’a pas souffert des divergences politiques qui déchirent les deux pays. Il y a encore une énorme solidarité entre les artistes algériens et marocains, en particulier en France”, explique Noureddine Gafaiti, connu dans le milieu musical pour avoir produit et managé plusieurs stars du raï, comme les défunts Cheikha Rimitti et Cheb Hasni.

Les artistes continuent donc toujours à travailler ensemble, malgré la fermeture des frontières en 1994.“Actuellement, la moitié des musiciens qui jouent avec Khaled, Faudel ou encore Bilal sont marocains, majoritairement originaires de la région d’Oujda”, précise Moumen El M’barki, directeur artistique du Festival d’Oujda et ancien chanteur de raï.

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Kamal OUJDI.....Beaucoup copié, jamais égalé......http://www.www.telquel-online.com/archives/484/mage_culture1_484.shtml

Kamal Oujdi, pionnier du raï et star du cru comme son nom l’indique, remontait sur les planches pour la première fois depuis une traversée du désert de cinq ans suite au décès de son épouse.

D’ailleurs, à propos du chanteur algérien, Oujdi, qui “raï” depuis plus de trente ans, tient à rappeler que “Mami, comme Khaled, a largement puisé dans mon répertoire”.

Ici, Kamal Oujdi est une figure incontournable. Riche, il est la preuve que le raï nourrit son homme. Ses besoins en musiciens le poussent à employer de nombreux jeunes talents dans sa formation. Propriétaire d’un studio, il est au contact d’une myriade de musiciens.

Et ne titillez pas le moustachu et bourru Oujdi sur la concurrence algéro-marocaine. Au fait que le raï des voisins s’exporte mieux, il possède une explication on ne peut plus claire : “A l’époque, il y avait plus d’Algériens en France, alors quand il a fallu organiser un festival de raï là-bas, le ministre français Jack Lang a choisi des Algériens. C’est tout”.

Et en guise de contre-exemple, il bombe le torse et rappelle : “Mon tube Mansak ou mansak a tout de même été disque d’or en France”.

Mais Oujdi n’est pas mauvais joueur : la porte de son studio s’ouvre régulièrement à des artistes venus d’Oran. “Pas loin de 70% de mes produits sont algériens”
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Raï Marocain 1978.....Minoun OUJDI ( à ne pas confondre avec Kamal Oujdi)

 
Dernière édition:
Merci, merci, merci. :love:
Je me disais il y a peu qu'il manquait une rubrique culturelle sur Bladi (musique, peinture, photo arabes, etc.)
Alors un grand merci à @krouk qui a pris l'initiative...

Il est vrai qu'on est noyé dans la culture anglo saxonne (la française n'existe pas de toute manière), et on en oublie les autres...
 
TELQUEL



Souvenez-vous des des Golden Hands… C’était dans les années 70, et leur courte carrière a tout du “road movie” à l’américaine. Souvenirs.
Raconter les Golden Hands consiste à mettre bout à bout des centaines d’anecdotes, de surprises, d’aventures abracadabrantes. Leur histoire pourrait être le scénario d’un film sur une bande de jeunes qui a évolué à une époque folle, les 70’s. Lever de rideau.


Acte I : On est au tout début des années 70. Les Golden Hands sont une demi-douzaine de jeunes citadins look mi-hippie, mi-afro,
costumes au col revers à l’image de tous les boys band de l’époque (Platters, Beatles…), des noms de scène américanisés, du rythm’n blues joué avec fever, un duo au chant et à la danse, à la Sam and Dave, et une bonne dose de folie. Une bande de Casaouis qui enflamment les night-clubeurs du Travelling, du Kennedy ou de Dar America. Un boys-band constitué, décomposé et recomposé plusieurs fois avant de trouver la bonne équipe. Ces golden boys sont engagés par la Mamounia pour animer les soirées de son inaccessible et hyper-branché night-club. Tous les soirs, nos musiciens made in Casablanca y mettent le feu, entraînant dans leur déchaînement la jet-set marocaine et quelques habitués parmi les célébrités mondiales. Des Mick Jagger, Johnny Halliday, des ministres, des hauts gradés, des princes et des princesses. Un coup, ils sont arrachés au sommeil pour divertir Lalla Aïcha et ses invités. Un autre, ils apprennent les pas de danse à Moulay Abdellah. Et un autre, ils font swinguer le général Oufkir. Les Golden Hands plaisent d’ailleurs particulièrement à ce dernier. Au point qu’il décide de leur exaucer un vœu, mais alors un seul ! Un agrément de taxi, une faveur financière quelconque ? Non, rien de tout ça. Les Golden Hands veulent tout juste des passeports… au cas où ils décrochaient un contrat en Europe. Et en ces temps, nul besoin de rappeler qu’obtenir un passeport était quasiment “mission impossible”. Mais par un matin marrakchi, un chauffeur mandaté par le Général Himself vient les chercher à l’hôtel et les conduit à Casablanca. Les passeports sont faits dans le courant de la journée. Sésames en poche, nos gars sont reconduits le jour même à Marrakech par le même chauffeur.
Quelques jours plus tard, il réalisent toute la sagesse de leur “choix”. Un client de la Mamounia qui s’avère être le proprio d’une série de boîtes de nuit au Danemark craque pour le show de Tony et Berny. Il leur propose un contrat. Mais non ! Les Golden Hands sont une famille. Hors de question de se séparer. C’est toute la bande ou personne. Notre Danois accepte. Mais alors dit-il, j’ai besoin de vous tout de suite, pas dans un mois, ni dans deux. Il leur verse un acompte, de quoi acheter les billets d’avion, et repart dans son pays pour lancer la campagne de pub.
Abdelkader, manager du groupe, a son petit mot à dire sur l’histoire : il n’est pas d’accord avec l’option avion. C’est du gaspillage, dit il. “On achète un mini-van, un bon petit Volkswagen et on trace. On sera à Copenhague dans quelques jours”. pourquoi pas ? Que l’aventure commence.



Acte II : Casablanca. 5 heures du matin. Les Golden Hands ont plié bagages, chargé les valises et le matériel sur le toit. Ils n’ont presque pas fermé l’œil, surexcités à l’idée de démarrer une carrière internationale. Ils embarquent donc à bord du “tapis volant hippie” et démarrent. Objectif, atteindre Copenhague le plus tôt possible. Mais c’était compter sans les caprices du van. Assez tôt d’ailleurs : à Kénitra. Panne, étonnement, fou-rires, mécanicien, réparation et ils reprennent la route. Ils arrivent à Tanger, traversent le détroit et débarquent à Alicante. Et le van retombe en panne… pour de bon. Le moteur a littéralement coulé. Parole de mécano. Il faut un nouveau moteur. On cogite un moment et c’est Mustapha, le frère de Kader qui trouve l’idée “je vais en Hollande, chez mon frère et j’amènerai un moteur Volkswagen”. Quoiqu’un peu tirée par les cheveux, la proposition de Mustapha est retenue. Les autres musiciens, eux, sont invités par le mécano à assister et, pourquoi pas, à jouer en ville. Une fête s’y tenait le jour même. Ils déballent tout, installent le matériel sur l’estrade, devant le regard étonné du public qui les prend pour des Américains. “Americano, Americano !!!” crie la foule, trompée par le look. Et aux Golden Hands de rectifier “Non, non, Marroqui”. Et que la fête commence. Fiévreuse. Déchaînée. Folle. Les Golden Hands valent leur pesant d’or. Et les propositions ne tardent pas à tomber, l’une après l’autre. La Bande opte pour une boîte à Torremolinos, “Penelope”. Ils ont un contrat, un appartement et les acclamations de la foule. Le délire est à en oublier le contrat avec le Danois qui rete sans nouvelles d’eux, alors qu’il avait déjà entamé sa campagne de pub. “On lui avait fixé un rendez-vous marocain” sourit aujourd’hui Berny.
Aimés, chouchoutés, et pas mal payés, les Golden Hands s’oublient quelques semaines à Torremolinos. D’autant plus que Mustapha n’est toujours pas de retour de Hollande. Les journées passent entre farniente et fiesta. L’escale dure un peu plus d’un mois. Jusqu’au jour où Mustapha arrive enfin, son frère au volant et un moteur neuf chargé sur le toit de sa petite voiture.



Acte III : le van a un moteur flambant neuf. Pour sûr cette fois. La petite bande reprend la route. Prochaine étape, la France. Et prochaine surprise, les gendarmes. La jambe de Berny enfle suite à une blessure. Il a besoin d’urgence d’une injection de pénicilline. Kader se propose pour la mission. Ils sont alors sur une route nationale. Ils bifurquent et pénètrent dans un petit buisson. Quelques uns descendent se dégourdir les jambes. Berny retrousse sa chemise, Kader tient la seringue et au moment même où il lui injecte la pénicilline, les gendarmes arrivent. Les Golden Hands sont pris en apparent flagrant délit. Des musiciens qui s’injectent de la pénicilline dans un petit buisson, sur une route nationale, dans les années 70, il faut reconnaître que ce n’est pas très crédible. Mais les surprises font partie du concept du “trip en mini-van”. Nos gars l’auront compris.
Les gendarmes sont plus que sceptiques. C’est de l’héroïne ? Non ! Si ! Non ! On va voir ça au poste ! Le petit monde est embarqué, fouillé, le matériel est démonté, mais les gendarmes ne trouvent aucune trace de drogue. Et tout le monde est relaxé. Cette fois-ci, ils décident de faire le reste de la route d’un trait et ne s'arrêter qu’en cas de nécessité absolue. Elle se présentera… sur la frontière franco-allemande. La femme de Kader, une russe, faisait partie du convoi. Madame avait donc son passeport “communiste” et un visa expiré. On l’arrête et son mari décide naturellement de rester avec elle. Mais les autres ne sont pas très chauds. Ils décident de passer la frontière, attendre le couple deux, trois jours puis reprendre la route “avec ou sans eux”. Ce sera sans, quelques jours plus tard.


Acte IV : Danemark. Notre industriel de la nuit danois est littéralement enragé. Il veut tout annuler. Un groupe qui arrive à son rendez-vous avec deux mois de retard, est tellement incroyable que ça en devient drôle. Alors, il finit par en rire. Après tout, ce n’était qu’une preuve de plus que les Golden Hands étaient de véritables artistes, bohèmes et tout ce qui va avec. Kader, qui était de retour, Driss, Aziz, Berny, Tony et Mustapha donnent leur première conférence de presse. Ils sont écoutés, interpellés, photographiés comme de grandes stars. Ils l’étaient un peu à Casablanca, au travelling club, ou au Kennedy club, à Marrakech à la Mamounia, dans leur quartier à Verdun et boulevard de Paris. Mais cette fois-ci, ils vont devenir des stars.



Acte V : Le joli conte prend vite fin. Les Golden Hands se produisent pendant quelques mois dans les boîtes danoises, vont un peu partout en Europe. Ils enregistrent un album “What to say”. Un magnifique opus. Un succès total. Leur interprétation de James Brown ou encore des Beatles est chaudement applaudie. Mais le mal du pays se fait sentir… Les gars ne tardent pas à rentrer. Mais l’ambiance a changé. Berny et Tony sont les premiers à quitter le groupe. Les autres continuent quelques temps… avant que chacun ne reprenne sa liberté. Tony et Aziz quittent le Maroc pour l’Allemagne. Driss se marie et s’installe à Agadir. Kader décède. Berny est à Casablanca. Ils ne se reverront presque plus. Sauf Kader et Aziz, parce que le premier est l’oncle du second. Mustapha est l’autre oncle. L’épopée des Golden Hands s’estompe petit à petit et s’oublie. Sauf peut être dans les souvenirs lointains des sexagénaires d’ajourd’hui, clubbeurs de l’époque. Des musiciens de la nouvelle scène les évoquent comme des précurseurs, mi-maîtres, mi-héros. Même les plus anciens disqueurs de Casablanca n’ont plus aucune trace, aujourd’hui, de l’album “What to say ?”. Mais beaucoup continuent encore à en fredonner leurs morceaux...


Par Chadwane Bensalmia

Ton commentaire est très intéressant . Il manque juste un lien vers la source.

J'ai trouvé d'autres vidéos de ce groupe sur YouTube....

Il y a un des membres du groupe qui joue encore. J'ai trouvé une de ses vidéos datant de 2013 sur YouTube.
 
Vigon, né à Rabat le 13 juillet 1945, de son vrai nom Abdelghafour Mouhsine, est un chanteur marocain spécialisé dans lerhythm and blues, apparu dans le milieu des années 1960.
Vigon explique lui-même pourquoi ce pseudonyme : « Alors que j'étais en classe, au lieu de dire wagon, j'ai dit vigon. Ça a amusé tout le monde et on m'a surnommé Vigon ! »1.

Au Maroc, il fonde un groupe Les Toubkal avec lequel il chante essentiellement dans les bases américaines de Kénitra, Sidi Slimane et Ben Guérir.

En 1960 il vient en France pendant ses vacances, il découvre le Golf-Drouot et Paris où il s'installe. Il chante alors avec son orchestre Les Lemons où le futur chanteur Michel Jonasz joue du piano. Il enregistre alors plusieurs disques, notamment pour Barclay, qui ne rencontrent qu'un succès d'estime. Remarquable « bête de scène » à la voix rauque, il assure avec son groupe Les Lemons puis en solo les premières parties de Bo Diddley, Stevie Wonder, et Otis Redding à l'Olympia de Paris, des Rolling Stones ou de Johnny Hallyday. Il est l'un des rares chanteurs marocains à signer avec la prestigieuse firme Atlantic en 19682.

En 1978, il retourne à Agadir où il chante au Tam-Tam Club à l’hôtel Les Almohades pendant 23 ans. De retour à Paris en 2000, il chante pendant sept ans pour l’American Dream, restaurant show rue Daunou. Sa fille Sofia Gon's, également chanteuse de R&B, décède d'une crise cardiaque en 2011 quelques mois avant la sortie de son deuxième album. Vigon retourne sur scène pour lui rendre hommage en participant à la première saison de The Voice, la plus belle voix, diffusée de mars à avril 2012 sur TF1. Il rejoint l'équipe de Louis Bertignac.

Lors de l'émission les Enfants de la télé, Gad Elmaleh a déclaré être un grand fan du chanteur et d'avoir créé, au Maroc, en hommage à celui-ci un groupe nommé les Vigonettes.

Il se produit sur scène accompagné de musiciens exceptionnels lors du Festival de Blues de Cahors qui se déroule du 14 au 21 juillet 2012.

Dans les années 70, la musique marocaine Pop dominait tout le Maghreb

Des chanteurs comme Cheb Khaled ou Bilal ont commencé en faisant du Pop Gnaoui Marocain style Ness el Ghiwane, Jil Jilala, Larsad, style qui plaisait beaucoup dans le Maghreb en particulier.

La chaine tunisienne Nessma TV a fait une émission sur ce style de Musique en invitant le groupe Jil Jilala

 
Dernière édition:
la belle époque,
c'est là qu'on réalise que le temps passe et on se fait vraiment vieux.


d'un autre côté, des phrases qui raisonnent dans ma tête comme si c'était hier, j’entends un ami d'enfance qui me parle de son cousin qui fait parti du groupe Golden Hands.

Il y avait plein d'autres groupes comme : Les fingers, Top7, les jupiters, Oueld Zahra Blal, les fréres Bambara, Ben Brothers, Jil Jilala, Ness el Ghiwane, Lemchaheb Larsad etc.....Je n'ai pas réussi à trouver des vidéos sur tous sur YouTube
 
J'aurais aimé que le Maghreb et le monde musulman ait sa fierté avec ses prix nobels et ses avancés scientifiques...
Malheureusement.
 
Ah.... je ne savais pas cela!!!!

Super! :love:

Les Marocains auraient pu aller encore plus loin ....Mais que veux tu ...au sortir du protectorat les marocains ......qui ont repris les maisons de disques tenus avant par les Français .....ont plombé par incompétence totale l'avenir de beaucoup de talents marocains.

Il y avait une vraie pépinière d'artistes en particulier à Casablanca. C'est dans cette ville que le chanteur Salim Hariri a sorti ses plus grands tubes. Il avait un cabaret connu dans tout le monde arabe " le Coq D'or "

Cela explique pourquoi pendant des décennies des artistes marocains ont été obligés de se vendre à l'Egypte ou ont du rejoindre l'occident.

Les marocains ne prenaient pas les arts au sérieux à cette époque et l'état marocain a été et défaillant.

Lit le blog du Producteur de Musique Maurice ELBAZ....tu auras plus de détails.
 
Comme la musique? LOL

Révolutions industrielles veut dire : la vapeur et la mécanisation qui va avec + la révolution électronique et informatique

Ce sont les occidentaux qui ont amené au Monde arabe : la photo, le cinéma, les disques, les K7, les avions, les trains, la voiture l'électricité etc....etc...
 
Révolutions industrielles veut dire : la vapeur et la mécanisation qui va avec + la révolution électronique et informatique

Ce sont les occidentaux qui ont amené au Monde arabe : la photo, le cinéma, les disques, les K7, les avions, les trains, la voiture l'électricité etc....etc...

Je sais bien, je parle de la relation avec la musique.
 
Merci Krouk pour ces rappels

Des chanteurs comme Cheb Khaled ou Bilal ont commencé leur carrière en fait du Pop Gnaoui Marocain style Style Ness el Ghiwane, Jil Jilala ( voir mes comme au dessus)...ils le disent clairement dans leurs interviews disponibles sur YouTube

En 2009, Cheb Khaled a renoué avec le style commencé dans sa jeunesse et qui était très populaire en Algérie avant l'arrivée dans les années 80 du Raï. Voici une vidéo de sa reprise d'un tube des Ness el Ghiwane......

Contrairement à la propagande des émissions musicales de la TV tenue par le FLN DRS hostile au Maroc....les artistes marocains ont beaucoup influencé les artistes algériens comme Ahmed Wahbi ( né à Marseille de mère française) qui a passé des années au Maroc. Il s'est inspiré de chanteurs marocains comme Bel Khyatt ou Doukkali


Des artistes marocains plagiés par des algériens il y en a plein :

1) Cheb Mami a plagié Kamal Oujdi et les frères Megri ( voir comm au dessus)

2) Cheb Khaled s'est également beaucoup inspiré de Kamal Oujdi

3) le Groupe ONB franco-maghrébin formé par des marocains comme Aziz Sahmaoui ( Chanteur et Leader du Groupe) , algériens et un portugais et un français ont repris beaucoup de styles musicaux du Maroc. Contrairement à la propagande de certains algériens, ce groupe ONB ( Orchestre National de Barbès) né en France n'est pas un groupe algérien.

ONB n'existe plus . Aziz Sahmaoui a créé un nouveau groupe....https://www.youtube.com/watch?v=Isbi8b0pT_Q

4) Mohamed Lamine a repris la musique de la chanson marocaine "Chefchaouen " .....de Nouham Lahlou


le plagiat....

5) Le chanteur algéro-algérien Amazight Kateb du Groupe Gnawa Diffusion (qui a repris le Guembri ) au Maroc s'est inspiré de musique marocaine ( Ganoui) dans ses titres. Il a même plagié Abdellah El Waddane.


Le style Gnaoui est né à l'époque des sultans Marocains Saadiens. C'est du Chant soufi marocain chanté à l'Africaine. Le Gnaoui Diwane algérien est en fait du Graoui marocain importé. Il faut savoir que l'actuelle capitale du Gnaoui algérien est Bechar ancien territoire marocain englobé à l'actuelle Algérie par les colons français.

Une Gnaouya algérienne comme Hasna el Becharia a appris le Gnaoui de son père Un maalem Gnaoui Marocain de Erfoud ( Maroc).

Il y a bien d'autres exemples....Il y a au Maroc et dans le Monde arabe un gros problème de Respect du Copyright ( Droits d'auteur)
 
Dernière édition:
Parmi les groupes et chanteurs qui reprennent allègrement de la musique du patrimoine marocain, je vous donne le cas du Groupe algérien Djamba Africa

Ecouter bien ce que dit le chanteur de ce groupe à la 19ème minute dans cette vidéo tunisienne

 
La musique Occidentale et les techniques d'enregistrement ont influencé de nombreux artistes arabes : du Liban à l'Egypte ( Asmahan, Fairouz, AdelWahab entre autres) en passant par le Maghreb.

Je ne pense pas que j'ai dit le contraire o_O

Ce que je veux te dire c'est que j'aurais aimé que la fierté du maghreb sera dans ses avancés scientifiques et non pas dans l'industrie musicale.
 
Vigon, né à Rabat le 13 juillet 1945, de son vrai nom Abdelghafour Mouhsine, est un chanteur marocain spécialisé dans lerhythm and blues, apparu dans le milieu des années 1960.
Vigon explique lui-même pourquoi ce pseudonyme : « Alors que j'étais en classe, au lieu de dire wagon, j'ai dit vigon. Ça a amusé tout le monde et on m'a surnommé Vigon ! »1.

Au Maroc, il fonde un groupe Les Toubkal avec lequel il chante essentiellement dans les bases américaines de Kénitra, Sidi Slimane et Ben Guérir.

En 1960 il vient en France pendant ses vacances, il découvre le Golf-Drouot et Paris où il s'installe. Il chante alors avec son orchestre Les Lemons où le futur chanteur Michel Jonasz joue du piano. Il enregistre alors plusieurs disques, notamment pour Barclay, qui ne rencontrent qu'un succès d'estime. Remarquable « bête de scène » à la voix rauque, il assure avec son groupe Les Lemons puis en solo les premières parties de Bo Diddley, Stevie Wonder, et Otis Redding à l'Olympia de Paris, des Rolling Stones ou de Johnny Hallyday. Il est l'un des rares chanteurs marocains à signer avec la prestigieuse firme Atlantic en 19682.

En 1978, il retourne à Agadir où il chante au Tam-Tam Club à l’hôtel Les Almohades pendant 23 ans. De retour à Paris en 2000, il chante pendant sept ans pour l’American Dream, restaurant show rue Daunou. Sa fille Sofia Gon's, également chanteuse de R&B, décède d'une crise cardiaque en 2011 quelques mois avant la sortie de son deuxième album. Vigon retourne sur scène pour lui rendre hommage en participant à la première saison de The Voice, la plus belle voix, diffusée de mars à avril 2012 sur TF1. Il rejoint l'équipe de Louis Bertignac.

Lors de l'émission les Enfants de la télé, Gad Elmaleh a déclaré être un grand fan du chanteur et d'avoir créé, au Maroc, en hommage à celui-ci un groupe nommé les Vigonettes.

Il se produit sur scène accompagné de musiciens exceptionnels lors du Festival de Blues de Cahors qui se déroule du 14 au 21 juillet 2012.

La culture, la musique et le mariage à la marocaine s'exporte bien dans le Maghreb et dans certains pays du Moyen Orient : 2 liens à consulter :

1......http://www.bladi.info/threads/mariage-marocaine-sexporte.393018/

2.....http://www.bladi.info/threads/artistes-libanais-chansons-marocaines.393016/
 
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