Brexit: le royaume-uni quitte l'union européenne

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Cela commence à prendre des proportions surprenantes.

On dirait que la mesure du retrait n'a pas été estimée à sa juste valeur.

Quoiqu'il arrive, il y a déjà des dommages. Mais, je pense que l'UK peut s'en sortir intelligemment avec un bon leader. Maintenant, qui voudra se mettre sur le siège éjectable?
 
Je ne sais pas si c’est lié au brexit et à la question de la “ hard border ”, mais après une longue parenthèse de paix, des violences ont resurgit en Irlande du Nord.

Voir : une jeune journaliste qui couvrait les violences à Londonderry tuée par balles (msn.com), Avril 2019.
L'IRA est réapparue:(:(:fou:
 
Cela commence à prendre des proportions surprenantes.

On dirait que la mesure du retrait n'a pas été estimée à sa juste valeur.

Quoiqu'il arrive, il y a déjà des dommages. Mais, je pense que l'UK peut s'en sortir intelligemment avec un bon leader. Maintenant, qui voudra se mettre sur le siège éjectable?
Naan tout le travail de Thatcher est à la poubelle... faut recommencer de zéro. Joli cadeau pour Charles !
 
Après avoir été reporté deux fois depuis le début de l’année, le Royaume Uni quittera effectivement l’Union Européenne le 31 Octobre 2019 au plus tard, il n’y aura pas d’autre report.

Les conditions s’annoncent mal pour l’instant, pour les deux parties, parce qu’aucun accord n’est en vu et il s’est tellement fait attendre, qu’à un mois environ de la date de sortie, il n’est plus espéré.

La sortie se fera donc probablement sans accord, ce qui signifie la fin de la libre circulation et du marché libre entre les deux parties, ce qui posera beaucoup de problèmes dans de nombreux domaines, même sur internet (ex. Netflix ne serait plus accessible au Royaume Uni). Ce qui inquiète le plus (mais pas que), c’est le retour des droits de douane et la lourdeur administrative accompagnant le passage des gens, des biens et services, de l’un à l’autre, ce qui ne concerne pas que l’industrie ou l’import/export, mais aussi la téléphonie et les gens qui se déplacent souvent d’un côté et de l’autre de la frontière.

La question de la frontière avec l’Irlande est toujours un champs de mines.

Initialement applaudi par les nationalistes partout en Europe, ce brexit n’a pour l’instant rien apporté de bon et plutôt au contraire.
 
Goodbye Europe: vendredi, le Royaume-Uni largue les amarres

Plus que quelques jours avant de prendre le large. Le Royaume-Uni aborde une semaine historique pour devenir vendredi le premier pays à quitter l'Union européenne, après trois ans et demi d'une séparation difficile.

Certains feront la fête, d'autres auront le coeur lourd, mais après avoir été repoussé trois fois, le Brexit qui a semé la division des foyers britanniques aux bancs du Parlement, aura lieu vendredi 31 janvier 2020 à 23H00 (heure de Londres et GMT).

Entre le Royaume-Uni et les 27, tout reste à faire. La séparation, sans grand changement concret dans l'immédiat, marquera surtout le coup d'envoi des négociations pour déterminer les modalités de leur relation.

Malgré les tentatives des eurosceptiques les plus fervents, le cloche de Big Ben, en travaux, restera muette. En revanche, une horloge lumineuse projetée sur Downing street lancera le compte à rebours avant le grand saut.

Ardent partisan du Brexit le Premier ministre Boris Johnson, qui se pose en rassembleur depuis sa victoire aux législatives, s'adressera à la nation dans la soirée.

"Vendredi marque un moment important dans l'histoire de notre Royaume-Uni", a-t-il souligné dans une déclaration dimanche. "Peu importe votre vote en 2016, il est temps de regarder avec confiance le pays précurseur que nous allons devenir dans la prochaine décennie et guérir les divisions du passé."

La tâche n'est pas mince: les assemblées écossaise, galloise et nord-irlandaise ont rejeté sa loi sur la sortie de l'UE. Dans l'europhile Ecosse, le Brexit a ravivé les velléités de référendum sur l'indépendance.

Arrivé fin juillet à la tête du gouvernement, Boris Johnson a réussi là où sa prédécesseure Theresa May, quittant Downing street les larmes aux yeux après trois rejets de son accord de Brexit au Parlement, a échoué.

Après avoir renégocié le texte avec Bruxelles, incluant une nouvelle solution pour éviter le retour d'une frontière physique entre les deux Irlande, l'ancien maire de Londres est finalement parvenu à faire adopter la loi qui mettra en oeuvre le Brexit. Et ce grâce à la très large majorité, inédite pour les conservateurs depuis Margaret Thatcher, qu'il s'est assurée aux élections de décembre.

- Aller-retour et signatures -

Le texte, qui fait entrer dans la loi britannique l'accord de 535 pages conclu en octobre, a été promulgué par la reine Elizabeth II le 23 janvier, huit jours avant la date fatidique. Le Brexit permettra au pays de "reprendre le contrôle" de ses lois et des ses frontières, répète Boris Johnson.......................


 
Le Brexit, du référendum à la sortie de l’UE... et les scénarios qui ne sont pas arrivés

DÉCRYPTAGES
Trois ans et demi de négociations, d’allers-retours et de chaos : nous avons tout résumé dans un diagramme fléché.

Tout part de la promesse de campagne du conservateur David Cameron lors des élections générales de mai 2015 : « Il ne sera plus jamais possible pour un gouvernement britannique de transférer davantage de pouvoirs à l’Union européenne sans que le peuple britannique ait son mot à dire par la voie d’un référendum. » Triomphalement réélu, il s’attelle à négocier de nouvelles exceptions au « contrat » qui lie le Royaume-Uni à l’Union européenne. Il revient de Bruxelles le 20 février 2016 triomphant avec des concessions sur la circulation des personnes, la souveraineté ou la gouvernance économique : « Le Royaume-Uni sera plus fort dans une Union européenne réformée que tout seul », déclare le premier ministre.

Conformément à sa promesse d’organiser un référendum avant la fin de l’année 2017, David Cameron soumet au Parlement le European Union Referendum Act 2015, qui est signé par la reine le 17 décembre 2015. Il aura lieu le 23 juin 2016, et ce sera le début de trois ans et demi de discussions, de négociations, de débats parlementaires britanniques, d’allers-retours entre Londres et Bruxelles, entre la majorité et l’opposition à Westminster, etc.......................

 
Après le Brexit, avis de tempête sur Oxford

9 février 2020 à 11h00

La ville d'Oxford s'est prononcée à une majorité écrasante pour rester dans l'Union européenne. Cela ne l'empêche pas de subir de plein fouet les premiers effets du Brexit.
Mardi 4 février, à Oxford, au nord-ouest de Londres. Ce n'est pas l'Union Jack qui flotte au vent dans le ciel gris de la «ville aux clochers rêveurs» («that sweet city with her dreaming spires»), mais bien le drapeau aux armoiries rouge et or de Grenoble qui a été hissé sur le mât de la mairie.

Pour afficher son soutien à l'Union européenne, la municipalité a décidé de mettre à l'honneur les villes avec lesquelles elle est jumelée chaque jour de la semaine suivant le retrait du Royaume-Uni de l'UE.

Oxford est en effet un bastion anti-Brexit: 70% de ses habitant·es se sont prononcé·s pour rester dans l'Union européenne. Environ 13% de la population de la cité universitaire réputée est originaire de l'UE.

«Il est difficile d'évaluer le nombre de citoyens européens ayant quitté Oxford depuis 2016, mais un certain nombre de Polonais ou de Portugais sont retournés dans leurs pays d'origine en raison du climat tendu pour les étrangers et des incertitudes liées au Brexit. La situation économique s'est aussi entre-temps améliorée dans leurs pays respectifs», explique John Tanner, membre de l'Association européenne d'Oxford et élu du parti travailliste dans le comté.......................

http://www.slate.fr/story/187155/ro...ersite-erasmus-recherche-industrie-automobile
 
Ce Brexit qui affaiblit l’UE, et pas la Grande-Bretagne

t dire que les Bremainers et les soutiens de l’UE annonçaient un véritable suicide de la Grande-Bretagne en cas de départ de l’UE. Depuis, le projet peur se prend le mur de la réalité de plein fouet, et il y a fort à parier que la sortie de la période de transition, début 2021, continuera à infirmer leurs prévisions, affaiblissant plus encore une construction de plus en plus dysfonctionnelle.

Une Grande-Bretagne plus forte et plus sociale

Bien sûr, les Bremainers se raccrochent à la thèse d’une évolution de la Grande-Bretagne en « Singapour sur la Tamise », à savoir une sortie de l’UE en mode parasite fiscal géant, alliant dérèglementation et baisse des taxes. Mais d’une part, il faut reconnaître que les britanniques font ce qu’ils souhaitent et même si une telle voie me semblerait critiquable, il ne me reviendrait pas de la remettre en cause. En sortant de l’UE, Londres a gagné en liberté et il revient aux électeurs et à leurs dirigeants de choisir leur destin. Si une telle voie est possible, à défaut d’être souhaitable, il faut aussi rappeler que l’UE comporte déjà des parasites fiscaux, en son sein, comme le Luxembourg et l’Irlande.

Ensuite, les premières décisions de Boris Johnson semblent plutôt infirmer une telle direction. Augmenter le SMIC de 6,2% et le faire passer au-dessus de celui de la France, investir massivement dans la santé (34 milliards de plus par an dans 3 ans !), ou renationaliser les autoroutes, illustrent davantage une stratégie jacobine, comme le note Alastair Crooke. Mais surtout, le lien entre sortie de l’UE et de telles politiques pourrait faire des émules. Malgré tout, il ne faut pas se faire d’illusion et il est probable que Londres jouera sa carte crânement jusqu’à faire le parasite dans certains domaines, si cela sert son intérêt national, car le pays et Boris Johnson sont pragmatiques, au-delà du virage social.

...
 
En fait, débarrassée du cadre inhibiteur de l’UE, Londres va simplement défendre ses intérêts. Et, chose que les Bremainers refusent de voir, à leur propre péril argumentatoire, c’est que ce sont les britanniques qui sont en position de force avec l’UE. En effet, ils ont acheté pour 265 milliards d’euros de produits à l’UE, qui ne leur en achète que pour 172 milliards. Toute réduction des échanges serait au détriment de l’UE et on constate que les avertissements de Londres ont trouvé une oreille très attentive à Berlin, qui lui vend des centaines de milliers de voitures tous les ans. Autant dire que les avertissements de Michel Barnier sont une comédie qui sera effacée par les intérêts commerciaux allemands.

Ce faisant, la séquence politique est désastreuse pour l’UE. D’abord, Londres a démontré la réversibilité de l’adhésion à l’UE, qui semblait irréversible auparavant, fragilisant un de ses ressorts les plus solides. Puis, les prévisions cataclysmiques des Bremainers ne se réalisent pas et, au contraire, le Royaume Uni va bien, Boris Johnson offrant même un virage plus social aux électeurs du Brexit, qui se traduit très concrètement. Et si Teresa May avait laissé le beau rôle à l’UE dans les négociations, maintenant, c’est Londres qui montre sa force et Bruxelles sa désunion et ses contradictions. Pire, la sortie de Londres réouvre des discussions budgétaires périlleuses, certains pays refusant de payer plus.

Bref, le Brexit est bien le début de la fin pour l’UE. Du moment que Downing Street est vraiment prêt à une absence d’accord plutôt qu’à un mauvais accord, la faiblesse congénitale de cette construction monstrueuse en devient extraordinairement claire. Londres offre une nouvelle démonstration de tout ce qui ne va pas avec l’UE. Et à terme, même si cela prend du temps, cela sera mortel pour l’UE.

fin de citation
 
On aura des petits soucis mais bon le coronavirus cause plus de problème, en Angleterre ils peuvent pas nous livrer car ça vient de Chine lol donc les semaines de 39 H passe à 35 H chez notre constructeur BTP!!!! :D
Ca devait etre apocalispse
On attend encore
 
Brexit. Le nouveau système d’immigration au Royaume-Uni sème l’inquiétude

Le gouvernement britannique vient de dévoiler son nouveau système d’immigration à points, qui veut privilégier les travailleurs hautement qualifiés. Mais certains professionnels des secteurs de la santé ou de l’agroalimentaire s’inquiètent d’une éventuelle pénurie de main-d’œuvre.

Le gouvernement conservateur britannique a dévoilé mercredi son nouveau système d’immigration à points post Brexit, immédiatement fustigé par l’opposition et certains professionnels qui y voient un danger pour le secteur de la santé ou l’industrie alimentaire.

Pour obtenir un visa de travail à partir de l’an prochain, une fois terminée la période de transition du Brexit, il faudra présenter des compétences spécifiques, parler anglais et avoir déjà une proposition d’emploi avec un salaire minimum annuel de 25 600 livres (30 820 €), excluant ainsi les travailleurs peu qualifiés ou peu rémunérés.

La ministre de l’Intérieur du Premier ministre Boris Johnson, Priti Patel, a qualifié ces réformes de « fermes et justes », déclarant qu’elles faciliteraient l’obtention de visas pour les travailleurs hautement qualifiés.

« Notre économie ne doit plus dépendre d’une main-d’œuvre bon marché en provenance d’Europe, mais se concentrer plutôt sur l’investissement dans la technologie et l’automatisation », a-t-elle déclaré dans le document détaillant les mesures, demandant aux employeurs de « s’adapter ».

Le plan du gouvernement exige que chaque travailleur étranger accumule 70 points pour pouvoir obtenir un permis de travail. Il octroie un maximum de 20 points aux candidats qui gagnent au moins 30 820 € par an et aucun point à ceux qui obtiendront le minimum requis de 24 600 €. Vingt points iront à ceux qui feront preuve de « compétences appropriées » et vingt de plus à ceux qui parlent l’anglais à un « niveau requis ». Il met sur le même plan les citoyens européens et non-européens..................

https://www.ouest-france.fr/europe/...tion-au-royaume-uni-seme-l-inquietude-6744052
 
Bien que le brexit soit acté depuis fin‑Décembre 2019, la Grande‑Bretagne est toujours dans une période de transition jusqu’à la fin de cette année 2020, et il n’y a toujours pas d’accord sur les relations entre la GB et l’UE.

La GB souhaite conserver un accès aux marchés de l’UE, avec quoi l’UE est d’accord, mais à condition que la GB présente des garanties de non‑distortion de concurrence, ce qui signifie que la GB devrait s’engager à garantir au moins un minimum de droits sociaux et économiques à ses citoyen, ce que la GB refuse. L’intention de l’UE est d’éviter d’avoir un lieu de dumping social à sa porte.

La GB et l’UE continuent à se renvoyer les responsabilités de l’échec des négociations, un échec qui dure, qui dure …

Voir : le blocage se confirme, le ton monte entre Bruxelles et Londres (msn.com), Mai 2020.
 
Bien que le brexit soit acté depuis fin‑Décembre 2019, la Grande‑Bretagne est toujours dans une période de transition jusqu’à la fin de cette année 2020, et il n’y a toujours pas d’accord sur les relations entre la GB et l’UE.

La GB souhaite conserver un accès aux marchés de l’UE, avec quoi l’UE est d’accord, mais à condition que la GB présente des garanties de non‑distortion de concurrence, ce qui signifie que la GB devrait s’engager à garantir au moins un minimum de droits sociaux et économiques à ses citoyen, ce que la GB refuse. L’intention de l’UE est d’éviter d’avoir un lieu de dumping social à sa porte.

La GB et l’UE continuent à se renvoyer les responsabilités de l’échec des négociations, un échec qui dure, qui dure …

Voir : le blocage se confirme, le ton monte entre Bruxelles et Londres (msn.com), Mai 2020.
Qui quittent les mains vides
 
Qui quittent les mains vides
Qui ?

Apparemment, il n’y aura jamais d’accord. Je croyais que le brexit avait été acté parce qu’il y avait eu un accord, et hier j’apprend que non et que toujours pas. Il n’y en aura jamais si ça continue comme ça a toujours continér. Dans ce cas là, ce serait plus qu’un brexit, ce serait un isolement de la GB par rapport l’UE.
 
Qui ?

Apparemment, il n’y aura jamais d’accord. Je croyais que le brexit avait été acté parce qu’il y avait eu un accord, et hier j’apprend que non et que toujours pas. Il n’y en aura jamais si ça continue comme ça a toujours continér. Dans ce cas là, ce serait plus qu’un brexit, ce serait un isolement de la GB par rapport l’UE.
C est bien fait pour eux c est à cause de leur comportement de vouloir dominé tout le monde de plus ils n étaient pas entré totalement en Europe ils veulent partir oui mais avec les avantages qu ils se sont appropriés car ils savent qu ils dépendent de l Europe d une certaine manière
 
Qui ?

Apparemment, il n’y aura jamais d’accord. Je croyais que le brexit avait été acté parce qu’il y avait eu un accord, et hier j’apprend que non et que toujours pas. Il n’y en aura jamais si ça continue comme ça a toujours continér. Dans ce cas là, ce serait plus qu’un brexit, ce serait un isolement de la GB par rapport l’UE.
Ou le desarstre annoncé???
 
C est bien fait pour eux c est leur c est à cause de leur comportement de vouloir dominé tout le monde de plus ils n étaient pas entré totalement en Europe ils veulent partir oui mais avec les avantages qu ils se sont appropriés car ils savent qu ils dépendent de l Europe d une certaine manière
C’est exactement ça. Ils ne veulent pas de l’UE, mais ils veulent ses marchés. Quoique quand je dis « ils », je ne sais pas qui c’est vraiment, je ne sais pas si ce sont les citoyens Britanniques en majorité ou seulement leurs politiques qui sont comme ça tout seuls.
 
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