L’entreprise de microtechnologie, qui souffrait de graves difficultés financières depuis 2012, a rendu l’âme malgré sa mise sous perfusion financière par sa maison mère. Elle a employé jusqu’à 340 salariés.
C’est la fin de l’aventure nanotechnologique pour la CDG. Sa filiale Nemotek est en cessation d’activité. Cette fin fait évidemment moins de bruit que lors de la création de la firme. Et pourtant, cela représente beaucoup d’argent : plus d’un milliard de DH ont été dépensés pour que cette structure réussisse à conquérir le marché mondial des caméras miniatures vendues principalement aux fabricants de téléphones portables.
Dès le lancement de la structure en 2009, la CDG a misé gros. Elle a doté l’entreprise de 50 millions de dollars, débauché les plus hautes compétences, dont un DG de ST Microelectronics. L’entreprise se dote aussi de la toute première salle blanche du continent africain, une sorte de laboratoire d’assemblage des micro-composantes. L’entreprise envisageait de produire mensuellement 140.000 caméras miniatures, destinées à être intégrées dans les téléphones portables, les tablettes ainsi que dans l’industrie de la sécurité.
Selon le management de Nemotek interrogé par le site d’information spécialisé Photonics.com, la demande mondiale est preneuse et croît à deux chiffres. “La demande de téléphones portables s’accentue dans les marchés émergents. De plus, les nouveaux téléphones nécessitant une seconde caméra de front pour les applications vidéo contribuent sensiblement à cette croissance” selon Jacky Perdrigeat, DG de Nemotek.
Avec ses 340 salariés opérant sur une surface de 12.000 m² à la Technopolis de Salé, Nemotek était parée à conquérir le monde.
Son DG, Jacky Perdrigeat était on ne peut plus optimiste. Il déclarera à Jeune Afrique qu’en 2010 déjà, le chiffre d’affaires de l’entreprise était de quelques dizaines de millions de dollars. Un chiffre qui ne tarderait pas à se multiplier par 8. Les affaires semblaient bien tourner jusqu’à ce qu’on apprenne à la fin de l’exercice 2012, que MedZ, filiale de la CDG et holding détenant Nemotek, constitue une provision de 223 MDH sur les titres de participations de l’entreprise et ce, après même que le capital de cette dernière ait été augmenté de plus de 500 MDH.
http://www.medias24.com/ECONOMIE/EN...a-fait-perdre-un-milliard-de-DH-a-la-CDG.html
C’est la fin de l’aventure nanotechnologique pour la CDG. Sa filiale Nemotek est en cessation d’activité. Cette fin fait évidemment moins de bruit que lors de la création de la firme. Et pourtant, cela représente beaucoup d’argent : plus d’un milliard de DH ont été dépensés pour que cette structure réussisse à conquérir le marché mondial des caméras miniatures vendues principalement aux fabricants de téléphones portables.
Dès le lancement de la structure en 2009, la CDG a misé gros. Elle a doté l’entreprise de 50 millions de dollars, débauché les plus hautes compétences, dont un DG de ST Microelectronics. L’entreprise se dote aussi de la toute première salle blanche du continent africain, une sorte de laboratoire d’assemblage des micro-composantes. L’entreprise envisageait de produire mensuellement 140.000 caméras miniatures, destinées à être intégrées dans les téléphones portables, les tablettes ainsi que dans l’industrie de la sécurité.
Selon le management de Nemotek interrogé par le site d’information spécialisé Photonics.com, la demande mondiale est preneuse et croît à deux chiffres. “La demande de téléphones portables s’accentue dans les marchés émergents. De plus, les nouveaux téléphones nécessitant une seconde caméra de front pour les applications vidéo contribuent sensiblement à cette croissance” selon Jacky Perdrigeat, DG de Nemotek.
Avec ses 340 salariés opérant sur une surface de 12.000 m² à la Technopolis de Salé, Nemotek était parée à conquérir le monde.
Son DG, Jacky Perdrigeat était on ne peut plus optimiste. Il déclarera à Jeune Afrique qu’en 2010 déjà, le chiffre d’affaires de l’entreprise était de quelques dizaines de millions de dollars. Un chiffre qui ne tarderait pas à se multiplier par 8. Les affaires semblaient bien tourner jusqu’à ce qu’on apprenne à la fin de l’exercice 2012, que MedZ, filiale de la CDG et holding détenant Nemotek, constitue une provision de 223 MDH sur les titres de participations de l’entreprise et ce, après même que le capital de cette dernière ait été augmenté de plus de 500 MDH.
http://www.medias24.com/ECONOMIE/EN...a-fait-perdre-un-milliard-de-DH-a-la-CDG.html