L’affaire de plagiat du tube Didi par Khaled : L’expertise a démontré 90% de similitudes.
Le titre Didi, issu de l’album éponyme Khaled en 1992, «enjolivé» par Don Was, producteur des Rolling Stones et Michael Brook, ayant fait danser et rêver les Algériens et le monde entier, est en fait une «supercherie»
Un plagiat de la chanson Eli Kan, éditée en Algérie en 1988 et des chansons identiques Angui ou Selmi de cheb Rabah, de son vrai nom Rabah Zeradine, d’origine kabyle, natif d’Alger ayant vécu à Oran.
Dans sa décision prononcée vendredi, selon l’agence de presse française AFP, le tribunal a condamné Khaled à restituer à Cheb Rabah les droits d’auteur perçus pour la composition musicale de l’œuvre Didi, commercialisée à partir de 1991, au titre de son exploitation dans le monde, mais pour une période postérieure à juin 2003 en raison d’une prescription partielle.
Le raïman a également été condamné à payer à cheb Rabah la somme de 100 000 euros en réparation de son préjudice moral, et une autre de 100 000 euros en réparation des atteintes à son droit moral d’auteur. Soit un lourd tarif de 200 000 euros.
De front, le tribunal a ordonné à la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) de modifier toute sa documentation quant à la chanson Didi pour faire désormais bénéficier cheb Rabah, d’une part, des droits de reproduction mécanique et d’exécution publique «en tant que compositeur» de l’œuvre.
Cheb Khaled avait déposé la chanson à la SACEM en 1992 en se déclarant seul auteur du texte et seul compositeur de la musique.
Contacté par téléphone à Paris où il vit depuis 1990, Cheb Rabah s’est abstenu à toute déclaration ou autres indications par rapport à cette affaire de plagiat : «J’ai des directives émanant de mon avocat quant à cette affaire de plagiat de ne répondre à aucun journaliste. Je suis quelqu’un de très ‘‘réglo’’. Bien sûr que c’est un plagiat (de Didi par Khaled). Mais pour l’instant, je ne peux rien vous dire de plus.
C’est mon avocat qui m’a demandé de ne rien dire. Pardonnez-moi, avec toutes mes excuses. Si vous voulez avoir de plus amples informations sur cela, il faut voir avec l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), en Algérie.
Dans la logique, ils (l’ONDA) sont au courant de ce qui se passe. Cette affaire dure depuis très, très longtemps. Je ne peux donner des indications sur cette chanson. Excusez-moi. Cela ne sert à rien. Je ne peux pas vous répondre.
Le titre Didi, issu de l’album éponyme Khaled en 1992, «enjolivé» par Don Was, producteur des Rolling Stones et Michael Brook, ayant fait danser et rêver les Algériens et le monde entier, est en fait une «supercherie»
Un plagiat de la chanson Eli Kan, éditée en Algérie en 1988 et des chansons identiques Angui ou Selmi de cheb Rabah, de son vrai nom Rabah Zeradine, d’origine kabyle, natif d’Alger ayant vécu à Oran.
Dans sa décision prononcée vendredi, selon l’agence de presse française AFP, le tribunal a condamné Khaled à restituer à Cheb Rabah les droits d’auteur perçus pour la composition musicale de l’œuvre Didi, commercialisée à partir de 1991, au titre de son exploitation dans le monde, mais pour une période postérieure à juin 2003 en raison d’une prescription partielle.
Le raïman a également été condamné à payer à cheb Rabah la somme de 100 000 euros en réparation de son préjudice moral, et une autre de 100 000 euros en réparation des atteintes à son droit moral d’auteur. Soit un lourd tarif de 200 000 euros.
De front, le tribunal a ordonné à la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) de modifier toute sa documentation quant à la chanson Didi pour faire désormais bénéficier cheb Rabah, d’une part, des droits de reproduction mécanique et d’exécution publique «en tant que compositeur» de l’œuvre.
Cheb Khaled avait déposé la chanson à la SACEM en 1992 en se déclarant seul auteur du texte et seul compositeur de la musique.
Contacté par téléphone à Paris où il vit depuis 1990, Cheb Rabah s’est abstenu à toute déclaration ou autres indications par rapport à cette affaire de plagiat : «J’ai des directives émanant de mon avocat quant à cette affaire de plagiat de ne répondre à aucun journaliste. Je suis quelqu’un de très ‘‘réglo’’. Bien sûr que c’est un plagiat (de Didi par Khaled). Mais pour l’instant, je ne peux rien vous dire de plus.
C’est mon avocat qui m’a demandé de ne rien dire. Pardonnez-moi, avec toutes mes excuses. Si vous voulez avoir de plus amples informations sur cela, il faut voir avec l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), en Algérie.
Dans la logique, ils (l’ONDA) sont au courant de ce qui se passe. Cette affaire dure depuis très, très longtemps. Je ne peux donner des indications sur cette chanson. Excusez-moi. Cela ne sert à rien. Je ne peux pas vous répondre.
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