Les versets
(Coran, 3:55) : (Rappelle-toi) quand Allah dit : «Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection , ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c'est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez."
(Coran, 4:156-159) : "Et à cause de leur mécréance et de l'énorme calomnie qu'ils prononcent contre Marie, et à cause leur parole : « Nous avons vraiment tué Jésus-Christ, fils de Marie, le Messager de Dieu ». Or, ils ne l'ont pas tué ; ils ne l'ont pas crucifié cependant nous le leur fîmes sembler ainsi ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont pas tué de façon certaine, mais Dieu l'a élevé vers Lui. Et Dieu est Puissant et Sage. Il ne restera personne, parmi les gens du Livre, qui n'aie la foi en lui avant sa mort . Et au Jour de la Résurrection , il sera témoin contre eux."
La version d'ibn Abbas selon un chrétien mystérieux
Les exégètes se sont fondés sur des riwayat faibles au sujet de ce passage, et ont penché à y voir une dénégation complète de la crucifixion. L'analyse des chaines de transmissions montrent que ces assertions ne remontent pas au Prophète, mais chez des chrétiens qui affirment des choses contradictoires, ce serait Judas, Simon de Sirène, Thomas etc., selon les versions qui aurait été transfiguré en Jésus et été crucifié à sa place. Or, ces récits sont faibles et ne remontent jamais au Prophète.
Le sens originel du passage
Ce passage ne réfute pas la crucifixion, quoi que cela soit soutenu par les musulmans de façon traditionelle (sur base de récits apocryphes). Selon les règles d'exégèse, un verset doit être interprété en priorité par d'autres versets, ensuite par des hadiths prophétiques sahih, et puis par la langue arabe. Or, le passage de la sourate 4 rejoint le passage de la sourate 3, où on lit que Jésus était bien dans un état de mort, comparable au sommeil, mais n'avait pas été assassiné vraiment. En outre, dans son usul al Tafsir, ibn Taymiyyah précise qu'en langue arabe quand on a une négation qui suit deux propositions, elle vaut pour la dernière proposition.
Dans ce cas "Cependant nous le leur fîmes sembler ainsi" concerne la crucifixion. Chubbihalahum signifie alors que la crucifixion a bien eut lieu mais en "faux-semblant". D'où la suite des versets : "Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont pas tué de façon certaine, mais Dieu l'a élevé vers Lui. "
(Coran, 3:55) : (Rappelle-toi) quand Allah dit : «Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection , ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c'est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez."
(Coran, 4:156-159) : "Et à cause de leur mécréance et de l'énorme calomnie qu'ils prononcent contre Marie, et à cause leur parole : « Nous avons vraiment tué Jésus-Christ, fils de Marie, le Messager de Dieu ». Or, ils ne l'ont pas tué ; ils ne l'ont pas crucifié cependant nous le leur fîmes sembler ainsi ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont pas tué de façon certaine, mais Dieu l'a élevé vers Lui. Et Dieu est Puissant et Sage. Il ne restera personne, parmi les gens du Livre, qui n'aie la foi en lui avant sa mort . Et au Jour de la Résurrection , il sera témoin contre eux."
La version d'ibn Abbas selon un chrétien mystérieux
Les exégètes se sont fondés sur des riwayat faibles au sujet de ce passage, et ont penché à y voir une dénégation complète de la crucifixion. L'analyse des chaines de transmissions montrent que ces assertions ne remontent pas au Prophète, mais chez des chrétiens qui affirment des choses contradictoires, ce serait Judas, Simon de Sirène, Thomas etc., selon les versions qui aurait été transfiguré en Jésus et été crucifié à sa place. Or, ces récits sont faibles et ne remontent jamais au Prophète.
Le sens originel du passage
Ce passage ne réfute pas la crucifixion, quoi que cela soit soutenu par les musulmans de façon traditionelle (sur base de récits apocryphes). Selon les règles d'exégèse, un verset doit être interprété en priorité par d'autres versets, ensuite par des hadiths prophétiques sahih, et puis par la langue arabe. Or, le passage de la sourate 4 rejoint le passage de la sourate 3, où on lit que Jésus était bien dans un état de mort, comparable au sommeil, mais n'avait pas été assassiné vraiment. En outre, dans son usul al Tafsir, ibn Taymiyyah précise qu'en langue arabe quand on a une négation qui suit deux propositions, elle vaut pour la dernière proposition.
Dans ce cas "Cependant nous le leur fîmes sembler ainsi" concerne la crucifixion. Chubbihalahum signifie alors que la crucifixion a bien eut lieu mais en "faux-semblant". D'où la suite des versets : "Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont pas tué de façon certaine, mais Dieu l'a élevé vers Lui. "