Jiimmy
Vergissmeinnicht
Salam Aleykoum
René Guénon affirmait que certaines habitudes de discussion, telle l'attitude "apologétique", se démarquaient par le recul de l'esprit religieux qu'elles incarnaient.
D'autant plus lorsque ceux, s'estimant gardiens de la doctrine, vont jusqu'à la corrompre, dans des discussions, des luttes d'opinions avec toute sorte de théories philosophiques ou scientifiques donc humaines. "Le ciel ne se mêle pas à la terre".
Il est vrai, tout d'abord, que n'importe qui n'est pas à apte à s'exprimer au nom de la doctrine. Il est requis, en effet, certaines qualifications, certains principes intégrés, certaines connaissances afin de pouvoir exposer le contenu doctrinaire sans prendre le risque de verser dans l'erreur.
Quant à ceux disposant des qualifications nécessaires, il ne leur est cependant pas permis de batailler avec des esprits profanes sur une révélation qui n'est en rien comparable aux théories que ces derniers seront capables de citer.
"Le Spirituel guide le temporel sans s'y mêler". Ainsi, quelle attitude erronée que celle consistant à multiplier les occasions, pour des âmes égarées, que d'accentuer les torts qu'elles s'infligent en leur offrant une tribune d'expression sur le sacré qu'elles renient. Le sacré ne se discute pas, il se transmet.
Il incombe d'exposer la vérité telle qu'elle est, de ne pas la minorer afin de satisfaire les égos de chacun. En effet, "la lumière de la vraie connaissance suffira à faire apparaitre les erreurs là où elles se situent".
Malheureusement tant de "spécialistes" font de plus ou moins importantes concessions ou utilisent des éléments de langages de sorte à atténuer le contenu de la doctrine, si ce n'est carrément de la modifier selon les convenances de leurs interlocuteurs du moment. Revendiquons qu'il n'appartient pas à l'homme de descendre le sacré à son niveau mais qu'il lui incombe plutôt de s'élever pour tenter de le saisir. Ainsi chaque chose sera à sa place.
Que ne voit-on pas des aveugles guidant d'autres aveugles, vers l'abyme dans lequel ils risquent tous de périr, "imposer des bornes à la sagesse". Transmettre la lumière de la vérité avec l'espoir qu'elle suffise à leur redonner la vue perdue, sans tenter d'altérer cette lumière sous prétexte qu'elle serait gênante dans sa forme originelle, au risque de l'amoindrir, voilà ce qui devrait être le devoir de celui en étant capable
René Guénon affirmait que certaines habitudes de discussion, telle l'attitude "apologétique", se démarquaient par le recul de l'esprit religieux qu'elles incarnaient.
D'autant plus lorsque ceux, s'estimant gardiens de la doctrine, vont jusqu'à la corrompre, dans des discussions, des luttes d'opinions avec toute sorte de théories philosophiques ou scientifiques donc humaines. "Le ciel ne se mêle pas à la terre".
Il est vrai, tout d'abord, que n'importe qui n'est pas à apte à s'exprimer au nom de la doctrine. Il est requis, en effet, certaines qualifications, certains principes intégrés, certaines connaissances afin de pouvoir exposer le contenu doctrinaire sans prendre le risque de verser dans l'erreur.
Quant à ceux disposant des qualifications nécessaires, il ne leur est cependant pas permis de batailler avec des esprits profanes sur une révélation qui n'est en rien comparable aux théories que ces derniers seront capables de citer.
"Le Spirituel guide le temporel sans s'y mêler". Ainsi, quelle attitude erronée que celle consistant à multiplier les occasions, pour des âmes égarées, que d'accentuer les torts qu'elles s'infligent en leur offrant une tribune d'expression sur le sacré qu'elles renient. Le sacré ne se discute pas, il se transmet.
Il incombe d'exposer la vérité telle qu'elle est, de ne pas la minorer afin de satisfaire les égos de chacun. En effet, "la lumière de la vraie connaissance suffira à faire apparaitre les erreurs là où elles se situent".
Malheureusement tant de "spécialistes" font de plus ou moins importantes concessions ou utilisent des éléments de langages de sorte à atténuer le contenu de la doctrine, si ce n'est carrément de la modifier selon les convenances de leurs interlocuteurs du moment. Revendiquons qu'il n'appartient pas à l'homme de descendre le sacré à son niveau mais qu'il lui incombe plutôt de s'élever pour tenter de le saisir. Ainsi chaque chose sera à sa place.
Que ne voit-on pas des aveugles guidant d'autres aveugles, vers l'abyme dans lequel ils risquent tous de périr, "imposer des bornes à la sagesse". Transmettre la lumière de la vérité avec l'espoir qu'elle suffise à leur redonner la vue perdue, sans tenter d'altérer cette lumière sous prétexte qu'elle serait gênante dans sa forme originelle, au risque de l'amoindrir, voilà ce qui devrait être le devoir de celui en étant capable