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VIB
En voulant défendre le principe d’une écotaxe, le ministère délégué de l'Environnement a révélé des chiffres intéressants sur l’activité des chiffonniers ou fouineurs de poubelle. En effet, ces derniers généraient un revenu mensuel moyen de 1400 DH par membre. Toutefois, le prix à payer par la collectivité est souvent plus élevé.
Ainsi, selon le ministère délégué de l'Environnement, 10 000 personnes travaillent de manière informelle dans la récupération des déchets en fouinant les poubelles. Leur CA annuel est estimé à 168 MDH, soit un revenu mensuel moyen de 1400 DH.
De même, les grossistes, réaliseraient un CA annuel de près de 363 MDH. Comme ces derniers sont en nombre beaucoup plus réduit, ils seraient les gros gagnants de cette activité informelle. En particulier, leurs charges sont entièrement variables, vu que les chiffonniers n’ont pas de salaire fixe et sont payés uniquement à la quantité et la qualité de déchets récupérés (carton, plastique, verre…).
Toutefois, malheureusement, cette activité génère des coûts importants pour la collectivité. En effet, la technique utilisée par les chiffonniers ou les fouineurs est brutale avec le déversement des poubelles dans la voie publique, pour un tri rapide et facile. De même, les sacs en plastique comportant des déchets ménagers, sont souvent troués et déballés sur les trottoirs. De tels dégâts, donnent un spectacle désolant des rues et des avenues marocaines. Aussi, pour les municipalités consciencieuses, ceci génère un coût avec de multiples agents dédiés quotidiennement à la réparation des dégâts des chiffonniers.
D’où la lueur d’espoir avec les promesses du ministère de l'Environnement qui compte sur l'écotaxe (une taxe de 1,5% sur les produits plastiques pour faire rentrer le secteur du recyclage dans le formel, notamment en intégrant les chiffonniers. De même, ce secteur devrait être structuré avec un objectif de 20% de taux de recyclage pour 2020.
En conclusion, il est clair que la pauvreté peut laisser faire certains comportements comme celui de la fouine des poubelles. Toutefois, le prix payé par la collectivité est souvent plus élevé que les revenus générés par ces pauvres. De même, ce sont souvent les organisateurs du trafic qui sont les plus grands gagnants avec des enjeux importants. D’où, la nécessité de fermeté de la part de l’Etat, en contrôlant rigoureusement les grossistes et le business généré. Aussi, une police écologique pourrait intervenir en amont pour empêcher le tri sauvage.
Source: FLM
Ainsi, selon le ministère délégué de l'Environnement, 10 000 personnes travaillent de manière informelle dans la récupération des déchets en fouinant les poubelles. Leur CA annuel est estimé à 168 MDH, soit un revenu mensuel moyen de 1400 DH.
De même, les grossistes, réaliseraient un CA annuel de près de 363 MDH. Comme ces derniers sont en nombre beaucoup plus réduit, ils seraient les gros gagnants de cette activité informelle. En particulier, leurs charges sont entièrement variables, vu que les chiffonniers n’ont pas de salaire fixe et sont payés uniquement à la quantité et la qualité de déchets récupérés (carton, plastique, verre…).
Toutefois, malheureusement, cette activité génère des coûts importants pour la collectivité. En effet, la technique utilisée par les chiffonniers ou les fouineurs est brutale avec le déversement des poubelles dans la voie publique, pour un tri rapide et facile. De même, les sacs en plastique comportant des déchets ménagers, sont souvent troués et déballés sur les trottoirs. De tels dégâts, donnent un spectacle désolant des rues et des avenues marocaines. Aussi, pour les municipalités consciencieuses, ceci génère un coût avec de multiples agents dédiés quotidiennement à la réparation des dégâts des chiffonniers.
D’où la lueur d’espoir avec les promesses du ministère de l'Environnement qui compte sur l'écotaxe (une taxe de 1,5% sur les produits plastiques pour faire rentrer le secteur du recyclage dans le formel, notamment en intégrant les chiffonniers. De même, ce secteur devrait être structuré avec un objectif de 20% de taux de recyclage pour 2020.
En conclusion, il est clair que la pauvreté peut laisser faire certains comportements comme celui de la fouine des poubelles. Toutefois, le prix payé par la collectivité est souvent plus élevé que les revenus générés par ces pauvres. De même, ce sont souvent les organisateurs du trafic qui sont les plus grands gagnants avec des enjeux importants. D’où, la nécessité de fermeté de la part de l’Etat, en contrôlant rigoureusement les grossistes et le business généré. Aussi, une police écologique pourrait intervenir en amont pour empêcher le tri sauvage.
Source: FLM