A cause d'un incident diplomatique, leur transfèrement est compromis...
«Mon dossier était sur le point d'aboutir avant que cet incident diplomatique vienne tout remettre en cause». Comme ce détenu qui a requis l'anonymat, 21 autres Français emprisonnés au Maroc viennent d’entamer une grève de la faim.
Avec un seul objectif: obtenir le rétablissement des accords de coopération judiciaire. D'ordinaire bien huilée, la relation entre la France et le Maroc, deux proches alliés, a connu une brusque détérioration en février à la suite du dépôt de plaintes à Paris visant le patron du contre-espionnage marocain, Abdelattif Hammouchi, pour «torture» et «complicité de torture».
Echange téléphonique entre François Hollande et Mohammed VI
Rabat s'est notamment montré furieux de la venue, le 20 février, de policiers à la résidence de l'ambassadeur du Maroc pour notifier à Hammouchi -dont la présence à Paris avait été rapportée- une convocation d'un juge d'instruction. Malgré un échange téléphonique entre le président français François Hollande et le roi Mohammed VI, le Maroc a dans la foulée suspendu tous ses accords de coopération judiciaire avec la France.
A une mère qui s'inquiétait du sort de son fils, incarcéré à la prison de Salé à Rabat après une condamnation à huit ans de prison dans une affaire de stupéfiants et qui demande son transfèrement pour effectuer sa peine dans son pays, les services pénitentiaires français ont expliqué le 15 avril, par mail, que «le Maroc ayant suspendu sa coopération judiciaire avec la France de manière unilatérale, les dossiers de transfèrement vers la France des personnes condamnées sont également suspendus».
«Mon dossier était sur le point d'aboutir avant que cet incident diplomatique vienne tout remettre en cause». Comme ce détenu qui a requis l'anonymat, 21 autres Français emprisonnés au Maroc viennent d’entamer une grève de la faim.
Avec un seul objectif: obtenir le rétablissement des accords de coopération judiciaire. D'ordinaire bien huilée, la relation entre la France et le Maroc, deux proches alliés, a connu une brusque détérioration en février à la suite du dépôt de plaintes à Paris visant le patron du contre-espionnage marocain, Abdelattif Hammouchi, pour «torture» et «complicité de torture».
Echange téléphonique entre François Hollande et Mohammed VI
Rabat s'est notamment montré furieux de la venue, le 20 février, de policiers à la résidence de l'ambassadeur du Maroc pour notifier à Hammouchi -dont la présence à Paris avait été rapportée- une convocation d'un juge d'instruction. Malgré un échange téléphonique entre le président français François Hollande et le roi Mohammed VI, le Maroc a dans la foulée suspendu tous ses accords de coopération judiciaire avec la France.
A une mère qui s'inquiétait du sort de son fils, incarcéré à la prison de Salé à Rabat après une condamnation à huit ans de prison dans une affaire de stupéfiants et qui demande son transfèrement pour effectuer sa peine dans son pays, les services pénitentiaires français ont expliqué le 15 avril, par mail, que «le Maroc ayant suspendu sa coopération judiciaire avec la France de manière unilatérale, les dossiers de transfèrement vers la France des personnes condamnées sont également suspendus».