"Le président de la République, c'est moi"
Jean Ping, opposant d'Ali Bongo à l'élection présidentielle au Gabon, a, à nouveau, exigé un recomptage des voix, bureau de vote par bureau de vote.
Il estime que la situation du pays évolue vers "un chaos généralisé".
Le Gabon semble au bord de l'implosion après l'élection présidentielle. Vendredi, l'opposant Jean Ping s'est proclamé "président élu", réclamant un recomptage des voix, bureau de vote par bureau de vote afin de chasser Ali Bongo.
"Le monde entier connaît qui est le président de la République: c'est moi, Jean Ping", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse. "En tant que président élu, je suis naturellement très préoccupé par la situation de notre pays qui évolue vers un chaos généralisé (...) Aussi j'en appelle à la responsabilité des uns et des autres, afin que le pays retrouve le chemin de l'apaisement", a dit Jean Ping.
Le bras de fer semble pourtant loin d'être terminé, puisque le pouvoir gabonais refuse tout recomptage, invoquant la loi électorale du pays qui ne prévoit pas cette procédure.
LIRE AUSSI >> Gabon: "Nous sommes séquestrés", les opposants à Bongo en appellent à Hollande
Plus de 800 personnes interpellées
Cette situation donne lieu à une tension extrême au sein de ce pays d'Afrique.
Deux hommes ont été tués par balle dans le quartier de Nzeng Ayong dans la nuit de vendredi, lors d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. "Ils ont trouvé mon fils devant la porte, sur la route. Une voiture noire est arrivée. Ils ont baissé la vitre, ils étaient deux, ils ont tiré deux coups", a déclaré la mère de l'un d'entre eux. Ces deux décès portent à cinq le nombre de victimes recensées depuis le début des troubles mercredi après-midi, juste après l'annonce de la réélection contestée d'Ali Bongo.
LIRE AUSSI >> Violences au Gabon: après la réélection de Bongo, les émeutes frappent le pays
Les affrontements ont fait trois blessés parmi les forces de l'ordre et "entre trois et cinq morts" parmi les manifestants, a reconnu vendredi soir le porte-parole du gouvernement gabonais.
Entre 800 et 1100 personnes ont été interpellées dans l'ensemble du pays.
La pénurie de pain et de produits frais menace, les transports étant paralysés. Une situation aggravée par les pillages de commerces.
LIRE AUSSI >> Gabon: "Les habitants de Libreville vont bientôt manquer d'eau et d'électricité"
http://news.lexpress.fr/gabon-le-president-de-la-republique-c-est-moi-29375
BONGO, la marionnette de la France
mam
Jean Ping, opposant d'Ali Bongo à l'élection présidentielle au Gabon, a, à nouveau, exigé un recomptage des voix, bureau de vote par bureau de vote.
Il estime que la situation du pays évolue vers "un chaos généralisé".
Le Gabon semble au bord de l'implosion après l'élection présidentielle. Vendredi, l'opposant Jean Ping s'est proclamé "président élu", réclamant un recomptage des voix, bureau de vote par bureau de vote afin de chasser Ali Bongo.
"Le monde entier connaît qui est le président de la République: c'est moi, Jean Ping", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse. "En tant que président élu, je suis naturellement très préoccupé par la situation de notre pays qui évolue vers un chaos généralisé (...) Aussi j'en appelle à la responsabilité des uns et des autres, afin que le pays retrouve le chemin de l'apaisement", a dit Jean Ping.
Le bras de fer semble pourtant loin d'être terminé, puisque le pouvoir gabonais refuse tout recomptage, invoquant la loi électorale du pays qui ne prévoit pas cette procédure.
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Plus de 800 personnes interpellées
Cette situation donne lieu à une tension extrême au sein de ce pays d'Afrique.
Deux hommes ont été tués par balle dans le quartier de Nzeng Ayong dans la nuit de vendredi, lors d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. "Ils ont trouvé mon fils devant la porte, sur la route. Une voiture noire est arrivée. Ils ont baissé la vitre, ils étaient deux, ils ont tiré deux coups", a déclaré la mère de l'un d'entre eux. Ces deux décès portent à cinq le nombre de victimes recensées depuis le début des troubles mercredi après-midi, juste après l'annonce de la réélection contestée d'Ali Bongo.
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Les affrontements ont fait trois blessés parmi les forces de l'ordre et "entre trois et cinq morts" parmi les manifestants, a reconnu vendredi soir le porte-parole du gouvernement gabonais.
Entre 800 et 1100 personnes ont été interpellées dans l'ensemble du pays.
La pénurie de pain et de produits frais menace, les transports étant paralysés. Une situation aggravée par les pillages de commerces.
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mam