Un Gandhi islamophobe, accusé d'incitation à la haine!!!
De Delhi
Mis au ban de son propre parti nationaliste hindou pour ses propos virulents
envers les musulmans, Varun Gandhi a mal entamé sa première campagne électorale.
Ce petit fils d'Indira Gandhi est un des rares membres de la « dynastie Gandhi » à avoir rejoint le camp adverse.
Lorsqu'on s'appelle Gandhi, on a une réputation à tenir en Inde,
surtout dans la sphère politique.
Les violents propos anti-musulmans prononcés par le jeune Varun Gandhi dimanche dernier, lors de son premier discours de campagne électorale,
ont cependant plus embarrassé son propre parti que l'éminente famille politique dont il est issu, qui l'a depuis longtemps désavoué.
Lors d'un rassemblement du Bharatiya Janata Party (BJP-nationaliste hindou)
dont il est membre,
Varun Gandhi a menacé de « couper la main » de ceux qui s'en prendraient aux Hindous.
Dans un autre discours prononcé dans la même localité,
il moque même ouvertement la communauté musulmane d'Inde,
dans un extrait filmé rapporté par la chaîne CNN-IBN :
« Ils ont des noms effrayants comme Karimullah et Nazarullah [...]
ils font peur quand on les croise la nuit. »
L'affaire a provoqué la fureur dans les rangs du BJP,
qui tente de se défaire de sa réputation de parti communautaire à la veille des élections.
Plusieurs leaders musulmans du parti se sont déclaré « extrêmement déçus et choqués »
par les propos tenus par le jeune politicien.
« Aucun leader du BJP n'a utilisé ce type de langage auparavant »,
a affirmé Shahnawaz Hussain, un ancien ministre du gouvernement BJP,
selon le quotidien Hindustan Times.
Désavoué depuis longtemps par sa famille
De son côté, Varun Gandhi nie en bloc, assurant que son discours a été « trafiqué »
et que la voix entendue dans les extrait des discours haineux n'est pas la sienne.
Il a toutefois présenté ses excuses « aux personnes qui auraient été offensées » par ses propos.
À 29 ans, Varun Gandhi a fait une entrée aussi fracassante que maladroite pour sa première campagne électorale.
Petit-fils de l'ex-Premier ministre d'Inde Indira Gandhi, elle-même fille unique de Jawaharlal Nehru,
Varun fait partie avec sa mère Maneka Gandhi, des rares membres de la famille Nehru-Gandhi à avoir rejoint le BJP.
La dynastie Gandhi, qui n'a aucun lien de parenté avec le Mahatma mais doit son nom au mari d'Indira, Feroz Gandhi,
tient en effet les rênes du parti du Congrès,
actuellement au pouvoir, depuis l'indépendance.
Après l'assassinat d'Indira Gandhi, son fils Rajiv est devenu Premier ministre avant d'être à son tour assassiné en 1991. Sonia Gandhi, la veuve de ce dernier, est actuellement présidente du parti.
La famille Gandhi, qui a depuis longtemps désavoué Varun et sa mère,
n'a donc aucun risque d'être salie dans cette affaire.
Ce dernier pourrait par contre bientôt faire l'objet de poursuites judiciaires pour
« incitation à la haine communautaire » par la commission électorale et la police d'Uttar Pradesh.
Il encourt jusqu'à trois ans de prison, selon le Hindustan Times.
De Delhi
Mis au ban de son propre parti nationaliste hindou pour ses propos virulents
envers les musulmans, Varun Gandhi a mal entamé sa première campagne électorale.
Ce petit fils d'Indira Gandhi est un des rares membres de la « dynastie Gandhi » à avoir rejoint le camp adverse.
Lorsqu'on s'appelle Gandhi, on a une réputation à tenir en Inde,
surtout dans la sphère politique.
Les violents propos anti-musulmans prononcés par le jeune Varun Gandhi dimanche dernier, lors de son premier discours de campagne électorale,
ont cependant plus embarrassé son propre parti que l'éminente famille politique dont il est issu, qui l'a depuis longtemps désavoué.
Lors d'un rassemblement du Bharatiya Janata Party (BJP-nationaliste hindou)
dont il est membre,
Varun Gandhi a menacé de « couper la main » de ceux qui s'en prendraient aux Hindous.
Dans un autre discours prononcé dans la même localité,
il moque même ouvertement la communauté musulmane d'Inde,
dans un extrait filmé rapporté par la chaîne CNN-IBN :
« Ils ont des noms effrayants comme Karimullah et Nazarullah [...]
ils font peur quand on les croise la nuit. »
L'affaire a provoqué la fureur dans les rangs du BJP,
qui tente de se défaire de sa réputation de parti communautaire à la veille des élections.
Plusieurs leaders musulmans du parti se sont déclaré « extrêmement déçus et choqués »
par les propos tenus par le jeune politicien.
« Aucun leader du BJP n'a utilisé ce type de langage auparavant »,
a affirmé Shahnawaz Hussain, un ancien ministre du gouvernement BJP,
selon le quotidien Hindustan Times.
Désavoué depuis longtemps par sa famille
De son côté, Varun Gandhi nie en bloc, assurant que son discours a été « trafiqué »
et que la voix entendue dans les extrait des discours haineux n'est pas la sienne.
Il a toutefois présenté ses excuses « aux personnes qui auraient été offensées » par ses propos.
À 29 ans, Varun Gandhi a fait une entrée aussi fracassante que maladroite pour sa première campagne électorale.
Petit-fils de l'ex-Premier ministre d'Inde Indira Gandhi, elle-même fille unique de Jawaharlal Nehru,
Varun fait partie avec sa mère Maneka Gandhi, des rares membres de la famille Nehru-Gandhi à avoir rejoint le BJP.
La dynastie Gandhi, qui n'a aucun lien de parenté avec le Mahatma mais doit son nom au mari d'Indira, Feroz Gandhi,
tient en effet les rênes du parti du Congrès,
actuellement au pouvoir, depuis l'indépendance.
Après l'assassinat d'Indira Gandhi, son fils Rajiv est devenu Premier ministre avant d'être à son tour assassiné en 1991. Sonia Gandhi, la veuve de ce dernier, est actuellement présidente du parti.
La famille Gandhi, qui a depuis longtemps désavoué Varun et sa mère,
n'a donc aucun risque d'être salie dans cette affaire.
Ce dernier pourrait par contre bientôt faire l'objet de poursuites judiciaires pour
« incitation à la haine communautaire » par la commission électorale et la police d'Uttar Pradesh.
Il encourt jusqu'à trois ans de prison, selon le Hindustan Times.