L’annonce de la mise en place d’une nouvelle politique migratoire suscite l’enthousiasme chez les Subsahariens et les associations qui les défendent. Tous espèrent que la nouvelle position du Maroc cautionnée par Mohammed VI ne se limitera pas à des vœux pieux.
“Nous sommes une richesse pour le Maroc et nous pourrions apporter bien plus encore si on nous aidait à mieux nous intégrer”. Ces mots sont ceux de Marcel Amiyeto, un réfugié congolais qui vit au Maroc depuis huit ans. Décidé à ne pas rester victime de son statut, il a pris son destin en main. Aujourd’hui, il est le secrétaire général de la section “Migrants” de l’Organisation démocratique du travail (ODT). Cette richesse que représentent les immigrés, le Maroc aurait-il fini par en prendre conscience ? Des signes encourageants se sont en tout cas fait sentir. Le 9 septembre dernier, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a remis à Mohammed VI un rapport à l’intitulé prometteur : “Immigration et étrangers au Maroc : pour une politique d’asile et d’immigration radicalement nouvelle”. Le lendemain, le roi a réagi en convoquant ses conseillers et quelques ministres pour aborder le sujet lors d’une réunion spéciale. “Nous avons tous été plutôt satisfaits de voir les choses bouger en haut lieu. Nous avons eu l’impression d’avoir enfin été entendus”, déclare un membre d’un collectif de migrants de Rabat. L’espoir renaît dans la communauté subsaharienne, qui panse encore les plaies d’un été meurtrier. La fin du mois de juillet a en effet été marquée par une succession de rafles de police, entachées de violence selon l’Association marocaine des droits humains (AMDH), et des actes racistes qui se sont soldés par plusieurs décès.
http://www.telquel-online.com/content/immigration-maroc-terre-d’accueil
“Nous sommes une richesse pour le Maroc et nous pourrions apporter bien plus encore si on nous aidait à mieux nous intégrer”. Ces mots sont ceux de Marcel Amiyeto, un réfugié congolais qui vit au Maroc depuis huit ans. Décidé à ne pas rester victime de son statut, il a pris son destin en main. Aujourd’hui, il est le secrétaire général de la section “Migrants” de l’Organisation démocratique du travail (ODT). Cette richesse que représentent les immigrés, le Maroc aurait-il fini par en prendre conscience ? Des signes encourageants se sont en tout cas fait sentir. Le 9 septembre dernier, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a remis à Mohammed VI un rapport à l’intitulé prometteur : “Immigration et étrangers au Maroc : pour une politique d’asile et d’immigration radicalement nouvelle”. Le lendemain, le roi a réagi en convoquant ses conseillers et quelques ministres pour aborder le sujet lors d’une réunion spéciale. “Nous avons tous été plutôt satisfaits de voir les choses bouger en haut lieu. Nous avons eu l’impression d’avoir enfin été entendus”, déclare un membre d’un collectif de migrants de Rabat. L’espoir renaît dans la communauté subsaharienne, qui panse encore les plaies d’un été meurtrier. La fin du mois de juillet a en effet été marquée par une succession de rafles de police, entachées de violence selon l’Association marocaine des droits humains (AMDH), et des actes racistes qui se sont soldés par plusieurs décès.
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