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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lalibre.be/actu/belgique...-d-un-bar-bruxellois-5656180c3570bccfaf529d04
Ismaël Saidi, auteur de la pièce "Djihad", refusé à l'entrée d'un bar bruxellois
J. TH. Publié le mercredi 25 novembre 2015 à 21h20 - Mis à jour le jeudi 26 novembre 2015 à 12h27
Ismaël Saidi est l’auteur de la pièce de théâtre "Djihad", qui décortique les mécanismes d’isolement et de victimisation des jeunes musulmans. La pièce a été vue par des milliers d’écoliers depuis sa création dans le cadre du plan contre le radicalisme à l’école de la ministre de l’Education, Joëlle Milquet (CDH).
Le Bruxellois, qui était en compagnie de trois personnes dont deux d’origine maghrébine, s’est vu samedi soir refuser l’entrée d’un bar du Cimetière d’Ixelles, quartier branché de la capitale.
Un incident qui peut être considéré comme discriminatoire puisque l’établissement admet que "le videur a peut-être pensé qu’ils (NdlR : des personnes d’origine arabe) pourraient faire fuir la clientèle".
Pour Ismaël Saidi, qui n’a pas porté plainte, il ne s’agit pas de racisme mais de peur. "Pour la première fois de ma vie, on m’a interdit l’entrée dans un café. Nous sommes donc devenus ceux dont on se protège. Nous sommes la menace. Merci le gouvernement belge pour ce magnifique travail de destruction massive", indique l’auteur.
Ismaël Saidi, auteur de la pièce "Djihad", refusé à l'entrée d'un bar bruxellois
J. TH. Publié le mercredi 25 novembre 2015 à 21h20 - Mis à jour le jeudi 26 novembre 2015 à 12h27
Ismaël Saidi est l’auteur de la pièce de théâtre "Djihad", qui décortique les mécanismes d’isolement et de victimisation des jeunes musulmans. La pièce a été vue par des milliers d’écoliers depuis sa création dans le cadre du plan contre le radicalisme à l’école de la ministre de l’Education, Joëlle Milquet (CDH).
Le Bruxellois, qui était en compagnie de trois personnes dont deux d’origine maghrébine, s’est vu samedi soir refuser l’entrée d’un bar du Cimetière d’Ixelles, quartier branché de la capitale.
Un incident qui peut être considéré comme discriminatoire puisque l’établissement admet que "le videur a peut-être pensé qu’ils (NdlR : des personnes d’origine arabe) pourraient faire fuir la clientèle".
Pour Ismaël Saidi, qui n’a pas porté plainte, il ne s’agit pas de racisme mais de peur. "Pour la première fois de ma vie, on m’a interdit l’entrée dans un café. Nous sommes donc devenus ceux dont on se protège. Nous sommes la menace. Merci le gouvernement belge pour ce magnifique travail de destruction massive", indique l’auteur.