Le bladinaute dont il est question aujourd’hui, est né au Maroc il y a très longtemps (vers 100 av.L.-M.* d’après les historiens)
Tout petit déjà, il voulait voir ce qui se trouve par-delà la méditerranée, après le Rocher de Gibraltar. Il écoutait avec attention les récits des anciens sur les aventures de jeunes téméraires qui, jadis, avaient osé s’aventurer de l’autre côté…
A 20 ans, il sera le premier à prononcer la phrase désormais célèbre : « Nfout oula nmout ! ». Après avoir construit un Petit Navire qui n’avait jamais navigué, il s’engage sur les flots. Sa coquille de noix prit rapidement la flotte. Il se retrouve alors à écoper l’eau du bateau, à l’aide d’un seau piqué à son voisin Kashymo l’anchois.
Il atteignit finalement l’autre rive…mais pas la bonne. En effet, en se réveillant à l’hôpital de Palerme avec un goût d’eau de mer très prononcé dans la bouche, il ne reconnu aucun mot d’espagnol dans le flot de paroles de la belle infirmière qui s’adressait à lui. Lui qui avait apprit la langue grâce aux Télé-novelas dans l’attente de ce jour, autant dire qu'il se sentait vraiment désemparé. Respirant la forte odeur de cannelloni qui émanait de l’haleine de la bella donna, il sut qu’il se trouvait en Italie.
Affamé et se trouvant dans un pays réputé pour sa cuisine, il s’enfuit de l’hôpital en chemise de nuit, pour s’acheter du chocolat au bar-tabac d’en face. C’est alors qu’il eut l’idée de créer sa propre chocolaterie avec son frère Cha3ri (surnommé ainsi à cause de ses cheveux). Ensemble, ils donnèrent naissance à la société Frère & kho, dans le but d’exporter du chocolat au Maroc via l’Espagne. N’ayant pas de papiers (en tout cas pas les bons), l’entreprise n’aura aucune existence légale. Il se lancera alors seul dans la contrebande et deviendra célèbre sous le pseudonyme de Mido Trabendo, toujours à la recherche d’un passeport bordeaux.
Très vite, le commerce se met en place après la création de son clan « Destin ». Les cigarettes et le chocolat rapportés d’Espagne et d’Italie, s’écoulent comme des petits pains (au chocolat). Il décide alors de faire d’une pierre deux coups, en important seulement des cigarettes en chocolat. Seul homme au monde capable de rester agrippé à l’essieu d’un camion pendant plus de 20 heures, sans avoir de crampes (il dit lui-même que c’est bon pour le moral, et pour les tablettes de chocolat), notre sombre héros multiplie les allers-retours entre la suisse et le Maroc de manière incognito.
Celui que les Wetbacks mexicains surnomment Le Cactus se séparera finalement de ses associés Salim Fast et Chakib What.
Ironie du sort ou du s7or, le bladinaute dont nous parlons sera brûlé au second degré par une cigarette au chocolat chaud. En mémoire de ce triste événement, chaque jeune désirant ardemment se rendre en Europe par tous les moyens se fera appeler 7arraga.
Après l’effondrement du Mur de Berlin et des murs de Casablanca, il créera le mouvement 7itiste.
Complètement shooté aux gaz d’échappement à force de voyager en soute, et sérieusement énervé par les moqueries des suisses à propos de son accent, il décidera de réagir.
Ayant appris le français en déchiffrant le nom des ingrédients sur les tablettes, il ambitionne de se lancer dans l’édition en France.
Il parcourt les librairies, juste pour voir, et comprend très vite qu’il n’est pas le seul blédard à avoir eu cette idée. Ainsi, pour concurrencer le grand bech7el et le petit dernier des Éditions La3rouss, il rédige un ouvrage sur la pratique de la grammaire, conjugaison et orthographe françaises qui restera dans toutes les mémoires: Le Bled.
Clando légendaire et visionnaire, saint-patron des 7arragas, son mausolée est encore aujourd’hui visité par tous les jeunes nord-africains et subsahariens en quête de RSA, CMU, CAF, HLM, APL, SFR, KFC, BMW…
Mais qui est donc ce bladinaute ?
*L.M: LudyMilla
Tout petit déjà, il voulait voir ce qui se trouve par-delà la méditerranée, après le Rocher de Gibraltar. Il écoutait avec attention les récits des anciens sur les aventures de jeunes téméraires qui, jadis, avaient osé s’aventurer de l’autre côté…
A 20 ans, il sera le premier à prononcer la phrase désormais célèbre : « Nfout oula nmout ! ». Après avoir construit un Petit Navire qui n’avait jamais navigué, il s’engage sur les flots. Sa coquille de noix prit rapidement la flotte. Il se retrouve alors à écoper l’eau du bateau, à l’aide d’un seau piqué à son voisin Kashymo l’anchois.
Il atteignit finalement l’autre rive…mais pas la bonne. En effet, en se réveillant à l’hôpital de Palerme avec un goût d’eau de mer très prononcé dans la bouche, il ne reconnu aucun mot d’espagnol dans le flot de paroles de la belle infirmière qui s’adressait à lui. Lui qui avait apprit la langue grâce aux Télé-novelas dans l’attente de ce jour, autant dire qu'il se sentait vraiment désemparé. Respirant la forte odeur de cannelloni qui émanait de l’haleine de la bella donna, il sut qu’il se trouvait en Italie.
Affamé et se trouvant dans un pays réputé pour sa cuisine, il s’enfuit de l’hôpital en chemise de nuit, pour s’acheter du chocolat au bar-tabac d’en face. C’est alors qu’il eut l’idée de créer sa propre chocolaterie avec son frère Cha3ri (surnommé ainsi à cause de ses cheveux). Ensemble, ils donnèrent naissance à la société Frère & kho, dans le but d’exporter du chocolat au Maroc via l’Espagne. N’ayant pas de papiers (en tout cas pas les bons), l’entreprise n’aura aucune existence légale. Il se lancera alors seul dans la contrebande et deviendra célèbre sous le pseudonyme de Mido Trabendo, toujours à la recherche d’un passeport bordeaux.
Très vite, le commerce se met en place après la création de son clan « Destin ». Les cigarettes et le chocolat rapportés d’Espagne et d’Italie, s’écoulent comme des petits pains (au chocolat). Il décide alors de faire d’une pierre deux coups, en important seulement des cigarettes en chocolat. Seul homme au monde capable de rester agrippé à l’essieu d’un camion pendant plus de 20 heures, sans avoir de crampes (il dit lui-même que c’est bon pour le moral, et pour les tablettes de chocolat), notre sombre héros multiplie les allers-retours entre la suisse et le Maroc de manière incognito.
Celui que les Wetbacks mexicains surnomment Le Cactus se séparera finalement de ses associés Salim Fast et Chakib What.
Ironie du sort ou du s7or, le bladinaute dont nous parlons sera brûlé au second degré par une cigarette au chocolat chaud. En mémoire de ce triste événement, chaque jeune désirant ardemment se rendre en Europe par tous les moyens se fera appeler 7arraga.
Après l’effondrement du Mur de Berlin et des murs de Casablanca, il créera le mouvement 7itiste.
Complètement shooté aux gaz d’échappement à force de voyager en soute, et sérieusement énervé par les moqueries des suisses à propos de son accent, il décidera de réagir.
Ayant appris le français en déchiffrant le nom des ingrédients sur les tablettes, il ambitionne de se lancer dans l’édition en France.
Il parcourt les librairies, juste pour voir, et comprend très vite qu’il n’est pas le seul blédard à avoir eu cette idée. Ainsi, pour concurrencer le grand bech7el et le petit dernier des Éditions La3rouss, il rédige un ouvrage sur la pratique de la grammaire, conjugaison et orthographe françaises qui restera dans toutes les mémoires: Le Bled.
Clando légendaire et visionnaire, saint-patron des 7arragas, son mausolée est encore aujourd’hui visité par tous les jeunes nord-africains et subsahariens en quête de RSA, CMU, CAF, HLM, APL, SFR, KFC, BMW…
Mais qui est donc ce bladinaute ?
*L.M: LudyMilla
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