didadoune
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Nihonium, Moscovium, Tennessine et Oganesson: voilà les noms (quasi certains) des quatre derniers éléments superlourds découverts par les physiciens. Leurs noyaux contiennent respectivement 113, 115, 117 et 118 protons.
Peu avant la fin de l'année 2015, la 7e (et dernière pour le moment) ligne du célèbre tableau de Mendeleïev, qui regroupe tous les éléments chimiques connus, était enfin complétée. L'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) validait la découverte des quatre éléments manquants par des équipes russes et américaines (le laboratoire Flerov de Dubna en Russie, associé aux laboratoires Lawrence Livermore et Oak Ridge aux États-Unis) et japonaise (collaboration Riken). Ces derniers ont alors obtenu le privilège de proposer un nom pour chacun de ces nouveaux éléments.
Les règles sont strictes: pour être conformes, les noms doivent respecter plusieurs règles.
Le début du nom doit faire référence à un mythe, un minéral, un lieu, une propriété de l'élément ou un scientifique. Aucune chance donc de voir aboutir les campagnes folkloriques et réjouissantes qui ont fleuri sur le net (comme celle qui proposait de nommer un des éléments lemmium en référence au chanteur de Motörhead, Lemmy Kilmister, décédé cette année).
Puis un suffixe est ajouté. Les éléments 117 et 118 (un élément chimique est caractérisé par le nombre de protons contenus dans son noyau, ce qu'on appelle le numéro atomique) sont respectivement situés dans la colonne des halogènes (qui finissent traditionnellement par le suffixe -ine en anglais) et des gaz nobles (suffixe -on). Les autres éléments se finissent généralement en -ium, ce qui devait donc être le cas pour les deux derniers nouveaux éléments, le 113 et le 115. Une vieille habitude.
Sans surprise, c'est la géographie qui a eu la faveur des découvreurs. Premier élément découvert par le Japon, l'élément 113 a été baptisé Nihonium (symbole chimique: Nh), en référence à Nihon qui est le nom usuel du Japon (Nippon est plus connu mais d'un usage plus formel). Co-découvreurs des éléments 115 et 177, les Russes et les Américains se sont partagé les honneurs: Moscovium (Mc) pour l'élément 115 (en référence à Moscou évidemment) et Tennessine (Ts) pour l'halogène de numéro atomique 117. C'est finalement du dernier élément qu'est venue la «petite» surprise. Ce 7e gaz noble a été baptisé Oganesson (Og) en référence au scientifique Yuri Oganessian pour ses travaux sur les éléments superlourds.
http://www.lefigaro.fr/sciences/201...atre-nouveaux-elements-chimiques-sont8230.php
Peu avant la fin de l'année 2015, la 7e (et dernière pour le moment) ligne du célèbre tableau de Mendeleïev, qui regroupe tous les éléments chimiques connus, était enfin complétée. L'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) validait la découverte des quatre éléments manquants par des équipes russes et américaines (le laboratoire Flerov de Dubna en Russie, associé aux laboratoires Lawrence Livermore et Oak Ridge aux États-Unis) et japonaise (collaboration Riken). Ces derniers ont alors obtenu le privilège de proposer un nom pour chacun de ces nouveaux éléments.
Les règles sont strictes: pour être conformes, les noms doivent respecter plusieurs règles.
Le début du nom doit faire référence à un mythe, un minéral, un lieu, une propriété de l'élément ou un scientifique. Aucune chance donc de voir aboutir les campagnes folkloriques et réjouissantes qui ont fleuri sur le net (comme celle qui proposait de nommer un des éléments lemmium en référence au chanteur de Motörhead, Lemmy Kilmister, décédé cette année).
Puis un suffixe est ajouté. Les éléments 117 et 118 (un élément chimique est caractérisé par le nombre de protons contenus dans son noyau, ce qu'on appelle le numéro atomique) sont respectivement situés dans la colonne des halogènes (qui finissent traditionnellement par le suffixe -ine en anglais) et des gaz nobles (suffixe -on). Les autres éléments se finissent généralement en -ium, ce qui devait donc être le cas pour les deux derniers nouveaux éléments, le 113 et le 115. Une vieille habitude.
Sans surprise, c'est la géographie qui a eu la faveur des découvreurs. Premier élément découvert par le Japon, l'élément 113 a été baptisé Nihonium (symbole chimique: Nh), en référence à Nihon qui est le nom usuel du Japon (Nippon est plus connu mais d'un usage plus formel). Co-découvreurs des éléments 115 et 177, les Russes et les Américains se sont partagé les honneurs: Moscovium (Mc) pour l'élément 115 (en référence à Moscou évidemment) et Tennessine (Ts) pour l'halogène de numéro atomique 117. C'est finalement du dernier élément qu'est venue la «petite» surprise. Ce 7e gaz noble a été baptisé Oganesson (Og) en référence au scientifique Yuri Oganessian pour ses travaux sur les éléments superlourds.
http://www.lefigaro.fr/sciences/201...atre-nouveaux-elements-chimiques-sont8230.php