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VIB
Les relations maroco-espagnoles sapprêtent à traverser une zone de turbulences. Madrid tient à extraire le pétrole dans le plateau continental situé à 60 km du littoral marocain. En prévision de toute réaction hostile de Rabat, le gouvernement Rajoy travaille à transformer les Iles Canaries en une base militaire avec la présence davions F18 et linstallation de nouvelles antennes de communication.
LEspagne renforce sa présence militaire aux Iles Canaries, précisément à Fuerteventura. Le pétrole est la cause de ce bruit de bottes. Le gouvernement Rajoy mise beaucoup sur la présence de quantités suffisantes dor noir pour rester le plus longtemps au pouvoir dans une zone, pourtant, située à une soixantaine de kilomètres des côtes marocaines. La société Repsol estime les réserves de Fuerteventura en pétrole à 100 mille barils par jour. Sa direction se dit prête à investir 7,5 milliards euros dans ce champ off-shore et commencer les opérations de forages en 2014. Cet optimisme de Repsol a convaincu le ministère de la Défense espagnol de déployer le fleuron de son armada pour la protection des plateformes pétrolière.
Le Maroc source de danger
Dans son édition du 16 avril, le Bulletin officiel publie un décret du ministre de la Défense autorisant la mise en place dans la municipalité de Puerto del Rosario, relevant du territoire de Fuerteventura, dune zone militaire, devant accueillir des hommes et du matériel de guerre.
La publication en ligne elconfidencialdigital.com, très proche du CNI, assure, en se basant sur des sources au gouvernement, qu « en cas de confirmation de lexistence du pétrole dans les côtes canariennes, toute la zone et les installations dextraction seraient un objectif prioritaire pour la défense nationale ».
En prévision du début des opérations de forages, des avions F18 intensifient le survol de la région. Printemps 2012, de nouvelles antennes étaient mises en place dans la zone montagneuse de Fuerteventura afin de mieux faciliter la communication des militaires. A cette époque, lancien chef du commandement militaire des Iles Canaries, César Muro Benayas, avait sollicité le soutien de l'UE en cas de conflit armé avec le Maroc sur le pétrole: « les Européens savent sentir l'agression par un voisin ».
Certes lUE reconnaît les Iles Canaries comme faisant partie de son espace géographique mais la délimitation des frontières maritimes entre lEspagne et le Maroc nest pas encore établie. Le dossier figure au menu de la Commission des limites du plateau continental relevant des Nations-Unies. Le gouvernement Rajoy sait parfaitement que la prospection du pétrole seffectuera sur une région faisant partie du Maroc, il est situé à 60 km de ses eaux territoriales.
Que fera le Maroc ?
Printemps 2012, lorsque le cabinet Rajoy avait autorisé la société Repsol à mener des prospections dans le plateau continental en face du Maroc, les autorités marocaines avaient brillé par leur silence, laissant au gouvernement des Iles Canaries le soin de mener la fronde contre Madrid avec à la clé des actions populaires et un recours devant la cour suprême en vue darrêter les opérations.
LEspagne renforce sa présence militaire aux Iles Canaries, précisément à Fuerteventura. Le pétrole est la cause de ce bruit de bottes. Le gouvernement Rajoy mise beaucoup sur la présence de quantités suffisantes dor noir pour rester le plus longtemps au pouvoir dans une zone, pourtant, située à une soixantaine de kilomètres des côtes marocaines. La société Repsol estime les réserves de Fuerteventura en pétrole à 100 mille barils par jour. Sa direction se dit prête à investir 7,5 milliards euros dans ce champ off-shore et commencer les opérations de forages en 2014. Cet optimisme de Repsol a convaincu le ministère de la Défense espagnol de déployer le fleuron de son armada pour la protection des plateformes pétrolière.
Le Maroc source de danger
Dans son édition du 16 avril, le Bulletin officiel publie un décret du ministre de la Défense autorisant la mise en place dans la municipalité de Puerto del Rosario, relevant du territoire de Fuerteventura, dune zone militaire, devant accueillir des hommes et du matériel de guerre.
La publication en ligne elconfidencialdigital.com, très proche du CNI, assure, en se basant sur des sources au gouvernement, qu « en cas de confirmation de lexistence du pétrole dans les côtes canariennes, toute la zone et les installations dextraction seraient un objectif prioritaire pour la défense nationale ».
En prévision du début des opérations de forages, des avions F18 intensifient le survol de la région. Printemps 2012, de nouvelles antennes étaient mises en place dans la zone montagneuse de Fuerteventura afin de mieux faciliter la communication des militaires. A cette époque, lancien chef du commandement militaire des Iles Canaries, César Muro Benayas, avait sollicité le soutien de l'UE en cas de conflit armé avec le Maroc sur le pétrole: « les Européens savent sentir l'agression par un voisin ».
Certes lUE reconnaît les Iles Canaries comme faisant partie de son espace géographique mais la délimitation des frontières maritimes entre lEspagne et le Maroc nest pas encore établie. Le dossier figure au menu de la Commission des limites du plateau continental relevant des Nations-Unies. Le gouvernement Rajoy sait parfaitement que la prospection du pétrole seffectuera sur une région faisant partie du Maroc, il est situé à 60 km de ses eaux territoriales.
Que fera le Maroc ?
Printemps 2012, lorsque le cabinet Rajoy avait autorisé la société Repsol à mener des prospections dans le plateau continental en face du Maroc, les autorités marocaines avaient brillé par leur silence, laissant au gouvernement des Iles Canaries le soin de mener la fronde contre Madrid avec à la clé des actions populaires et un recours devant la cour suprême en vue darrêter les opérations.