Presque rien,
Elle regarde son visage dans un miroir brisé,
Ses pensées vagabondent, lourdes de regrets.
Elle pense à lui, à cet homme né sur l'ile de Lé..
Une erreur, un mariage, une vie de gâchée.
Il suffirait de presque rien,
Pour que les jours soient plus doux, les nuits apaisées,
Un mot, un geste, un regard plus aimant..
Elle pense à ce qu'aurait pu être sa vie sans l'avoir rencontré,
Elle voit en lui un étranger,
Un amour qui s'est éteint avant même de briller.
Il suffirait de presque rien..
Pour que l'espoir renaisse, pour que cette flamme soit sauvée.
Mais chaque tentative se heurte à des murs de silence,
Chaque espoir se meurt dans l'indifférence glacée.
Elle rêve d'un ailleurs, d'une nouvelle chance,
D'un amour sincère, d'une vie redessinée...
Elle se demande s'il est trop tard pour se métamorphoser,
Si les erreurs du passé peuvent encore être corrigées.
Il suffirait de presque rien, un souffle, un baiser,
Pour que leur histoire trouve enfin sa vraie beauté.
Des silences et des doutes, il y en aura
Mais le lien demeure, invisible, puissant et réel.
Quand l'obscurité s'installe et que l'orage se déroule,
C'est l'amour qui brille, tel un phare éternel.
Les épreuves forgent nos âmes, renforcent notre lien,
L'éloignement n'est qu'une promesse de retrouvailles,
Car dans le cœur de l'Amour, les adieux ne sont rien,
Nous pouvons nous perdre, errer dans les contrées de l'incertitude,
Mais la véritable tendresse est un fil d'or, incassable et pur.
Il traverse les époques, les lieux, et avec certitude,
Nous ramène l'un à l'autre, dans un élan sûr.
N'ayons crainte ma chaire,
Car nous savons que, malgré les épreuves et les pleurs,
L'amour authentique, dans ses promesses sincères,
Nous réunira toujours, au-delà des peurs.
En attendant, dans ma solitude, je contemple le ciel, vaste et mystérieux,
Les étoiles brillent de joyaux éparpillés,
Et l'infini se dessine, insaisissable et majestueux.
Comment capturer l'éternité dans une pensée,
Le temps se perd, les frontières sont effacées,
L'infini nous échappe, toujours au-delà de l'instant.
Nos esprits limités cherchent à comprendre,
Mais l'immensité du Ciel défie notre raison,
Les galaxies dansent dans un ballet tendre,
Au cœur de l'infini, nous ne sommes qu'une fraction.
Imaginer l'infini, c'est embrasser l'amour,
L'infini est un rêve, un mirage lointain,
Un concept qui échappe à notre perception,
Mais dans ce mystère, il y a une douceur sereine,
La beauté de l'inconnu,, au-delà de toute notion.
Ainsi, je me perds dans la contemplation,
Acceptant l'impossibilité de comprendre tout,
Mon infini demeure un doux frisson,
Un poème sans fin, que je laisse flotter dans le flou.
Robert Tedic.