Ils sont presque tous Algeriens!!!!!
Les principaux changements concernent la direction des deux principales brigades au Sahel : la katiba Tarik Ibn Ziyad et la katiba al-Fourghan. Décapitées avec la mort de leurs anciens chefs, l’Algérien Abou Zeïd et le Mauritanien Mohamed Lemine Ould El-Hassen, elles sont désomais dirigées par leurs compatriotes respectifs Saïd Abou Moughatil et Abderrahmane.
Voici donc le nouvel organigramme d’Aqmi, suivi d’une courte notice biographique sur chacun des dirigeants de la filiale maghrébine d’Al-Qaïda.
Abdelmalek Droukdel
L’émir d’Aqmi. Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussab Abdelwadoud (son nom de guerre) est né en 1970 à Meftah, en Algérie. Issu d’une famille modeste et religieuse, il obtient une licence de chimie puis rejoint, en 1994, le Groupe islamique armé (GIA). Le jeune combattant artificier monte rapidement en grade et prend la tête du Groupe salafiste pour la prédication et la combat (GSPC) en 2004. Deux ans plus tard, en 2006, il fait allégeance à Ben Laden et Al-Qaïda, avant d’annoncer, en janvier 2007, la création d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Aqmi tisse progressivement sa toile au sud du Sahara et au Sahel, à grands coups d’attentats et d’enlèvement d’otages occidentaux. Au printemps 2012, l’organisation terroriste prend le contrôle d’une partie du Nord du Mali à la faveur du putsch contre le président Amadou Toumani Touré. Abdelmalek Droukdel tentera alors d’y instaurer un émirat islamique en s’appuyant sur les notables locaux, au premier rang desquels ses alliés touaregs d’Ansar Eddine, dirigés par Iyad Ag Ghali. Les consignes de l’émir, coupé du terrain car réfugié en Kabylie, ne seront pas suivies par ses lieutenants sahéliens, qui imposent rapidement et brutalement la charia (la loi islamique) aux populations.
Djamel Okacha
L’émir du Sahara. Djamel Okacha, alias Yahia Abou el-Hammam, est un fidèle de Droukdel. À ses côtés depuis la création du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) en 1998, il appartient, comme lui, au “groupe d’Alger” (il est originaire de Réghaïa, à l’est de la capitale). Après quelques années dans le nord-est de l’Algérie, Okacha prend la direction du Sahara en 2003. Cet imposant jihadiste d’1m80, à l’épaisse barbe noire et à la démarche boiteuse, s’y fait rapidement remarquer. Alors placé sous les ordres de Mokhtar Belmokhtar, Yahia Abou el-Hammam dirige notamment plusieurs opérations en Mauritanie, comme l’attaque du poste militaire de Lemgheity en 2005, l’assassinat d’un humanitaire américain à Nouakchott en juin 2009 ou encore l’attentat contre l’ambassade de France en août de la même année.
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Source : http://lafriqueadulte.com/?p=1940
Les principaux changements concernent la direction des deux principales brigades au Sahel : la katiba Tarik Ibn Ziyad et la katiba al-Fourghan. Décapitées avec la mort de leurs anciens chefs, l’Algérien Abou Zeïd et le Mauritanien Mohamed Lemine Ould El-Hassen, elles sont désomais dirigées par leurs compatriotes respectifs Saïd Abou Moughatil et Abderrahmane.
Voici donc le nouvel organigramme d’Aqmi, suivi d’une courte notice biographique sur chacun des dirigeants de la filiale maghrébine d’Al-Qaïda.
Abdelmalek Droukdel
L’émir d’Aqmi. Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussab Abdelwadoud (son nom de guerre) est né en 1970 à Meftah, en Algérie. Issu d’une famille modeste et religieuse, il obtient une licence de chimie puis rejoint, en 1994, le Groupe islamique armé (GIA). Le jeune combattant artificier monte rapidement en grade et prend la tête du Groupe salafiste pour la prédication et la combat (GSPC) en 2004. Deux ans plus tard, en 2006, il fait allégeance à Ben Laden et Al-Qaïda, avant d’annoncer, en janvier 2007, la création d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Aqmi tisse progressivement sa toile au sud du Sahara et au Sahel, à grands coups d’attentats et d’enlèvement d’otages occidentaux. Au printemps 2012, l’organisation terroriste prend le contrôle d’une partie du Nord du Mali à la faveur du putsch contre le président Amadou Toumani Touré. Abdelmalek Droukdel tentera alors d’y instaurer un émirat islamique en s’appuyant sur les notables locaux, au premier rang desquels ses alliés touaregs d’Ansar Eddine, dirigés par Iyad Ag Ghali. Les consignes de l’émir, coupé du terrain car réfugié en Kabylie, ne seront pas suivies par ses lieutenants sahéliens, qui imposent rapidement et brutalement la charia (la loi islamique) aux populations.
Djamel Okacha
L’émir du Sahara. Djamel Okacha, alias Yahia Abou el-Hammam, est un fidèle de Droukdel. À ses côtés depuis la création du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) en 1998, il appartient, comme lui, au “groupe d’Alger” (il est originaire de Réghaïa, à l’est de la capitale). Après quelques années dans le nord-est de l’Algérie, Okacha prend la direction du Sahara en 2003. Cet imposant jihadiste d’1m80, à l’épaisse barbe noire et à la démarche boiteuse, s’y fait rapidement remarquer. Alors placé sous les ordres de Mokhtar Belmokhtar, Yahia Abou el-Hammam dirige notamment plusieurs opérations en Mauritanie, comme l’attaque du poste militaire de Lemgheity en 2005, l’assassinat d’un humanitaire américain à Nouakchott en juin 2009 ou encore l’attentat contre l’ambassade de France en août de la même année.
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