Sortie à charge peu habituelle de la diplomatie marocaine contre Alger, pour son rôle interlope dans la crise malienne. L’«opportunisme» avec lequel le régime algérien traite le dossier malien est, pour une fois, ouvertement dénoncé. Décryptage.
«Après une dynamique prometteuse, sous la houlette de la CEDEAO, le dossier malien est désormais traité de manière opportuniste, par des parties directement intéressées, et loin de son contexte légal et régional, prôné par les Nations-Unies», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, diffusé ce vendredi 3 avril.
L’Algérie n’est certes pas expressément citée, mais son rôle interlope dans l’enlisement du dossier malien n’est un secret pour personne. Plus d’un mois après le pseudo-«Accord d’Alger», signé le 27 février 2015, et claironné sur tous les toits par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le dossier malien fait toujours du surplace. Et pour cause. «La solution à la crise malienne ne saurait être obtenue, à coups de menaces, de manœuvres d’intimidation ou de chantage, surtout de la part de parties qui n’ont aucune légitimité pour le faire et qui ont toujours agi pour la déstabilisation de la région», souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, en enfonçant le clou : Le Mali ne peut continuer à être traité comme une «arrière-cour privée» ou un «terrain d’expérimentation».
Voilà, la messe est dite! Paraît-il, il va falloir en penser quelque chose. Or, rien. A part, et c’est nouveau, ce changement de ton remarqué et remarquable dans la diplomatie marocaine. Pour le reste, Rabat a simplement dit haut ce que tout le monde pense tout bas. Parlons clair, parlons vrai! Dans la crise malienne, pour ne parler que d’elle, Alger est une partie du problème malien et, de ce fait, ne saurait être partie prenante de la solution escomptée à une crise qui a causé autant de drames inutiles au peuple malien frère.
«Après une dynamique prometteuse, sous la houlette de la CEDEAO, le dossier malien est désormais traité de manière opportuniste, par des parties directement intéressées, et loin de son contexte légal et régional, prôné par les Nations-Unies», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, diffusé ce vendredi 3 avril.
L’Algérie n’est certes pas expressément citée, mais son rôle interlope dans l’enlisement du dossier malien n’est un secret pour personne. Plus d’un mois après le pseudo-«Accord d’Alger», signé le 27 février 2015, et claironné sur tous les toits par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le dossier malien fait toujours du surplace. Et pour cause. «La solution à la crise malienne ne saurait être obtenue, à coups de menaces, de manœuvres d’intimidation ou de chantage, surtout de la part de parties qui n’ont aucune légitimité pour le faire et qui ont toujours agi pour la déstabilisation de la région», souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, en enfonçant le clou : Le Mali ne peut continuer à être traité comme une «arrière-cour privée» ou un «terrain d’expérimentation».
Voilà, la messe est dite! Paraît-il, il va falloir en penser quelque chose. Or, rien. A part, et c’est nouveau, ce changement de ton remarqué et remarquable dans la diplomatie marocaine. Pour le reste, Rabat a simplement dit haut ce que tout le monde pense tout bas. Parlons clair, parlons vrai! Dans la crise malienne, pour ne parler que d’elle, Alger est une partie du problème malien et, de ce fait, ne saurait être partie prenante de la solution escomptée à une crise qui a causé autant de drames inutiles au peuple malien frère.