Récif artificiel pour les poissons au Maroc ?

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el jadida

el jadida/mazagan beach
Le Japon, modèle d'une politique du récif artificiel : exemple à suivre


Au Japon, seul pays à avoir réussi à quasi-stabiliser et localement restaurer sa ressource halieutique marine, environ 350 modèles de récifs répondant aux besoins de différentes espèces et aux conditions de milieu ont été construits sur environ 20 000 sites (en 2001, avec un budget annuel d'un milliard d'euros pour l’étude et bio-aménagement des fonds marins) après des travaux empiriques, puis scientifiques, basés sur l’étude in-situ des comportements, besoins et capacités de migration/recolonisation des espèces locales. Ces récifs protègent et attirent aujourd’hui des dizaines de millions de poissons et crustacés. Les plus grands de ces récifs mesurent plusieurs milliers de mètres cubes et 80 mètres de haut.

En France, seule une quarantaine d’expérience ont été mises en place, essentiellement à l’initiative de 2 chercheurs spécialisés de l'Université de Montpellier, dont Sylvain Pioch, chercheur au laboratoire GESTER (Gestion des sociétés, des territoires et des risques) à l’Université Paul-Valéry de Montpellier formé au Japon[1]. Quelques autres projets sont en cours (dont ceux étudiés par Egis-eau, qui doit installer 200 récifs au large d'Agde, Hérault) (10 m 3 chacun environ, posés à des profondeurs de 10 à 30 mètres), avec le concours et suivi de l'école des mines d'Alès et le CNRS.[2] La Ville de Marseille a également lancé en 2008 l'opération "Récifs Prado" dans la rade sud de Marseille, pour repeupler les fonds quasi désertique de cette zone (http://www.marseille.fr/sitevdm/environnement/espaces-naturels/recifs-du-prado).

Outre-Mer, La Réunion s'est engagée dans un programme expérimental depuis 2002, à l'initiative des pêcheurs professionnels. Depuis 2007, de nouveaux prototypes en béton recyclé ont été conçus et immergés dans le cadre d'un programme baptisé "CORAIL Réunion", ayant aussi comme objectif de promouvoir la colonisation coralienne sur ces structures[3].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Récif_artificiel
 
il n'y a pas qu'eux

il existe maintenant des "artistes" spécialisés dans ce genre d'opération pour recréer des récifs,
par ex, ils moulent des personnes de la vie "vraie" pendant plusieurs heures.....

ces moulages spéciaux sont ensuite déposés en mer
à des endroits bien précis
loin des récifs trop fragiles et qui sont à préserver

ces moulages forment à eux seuls des tableaux maritimes
et les touristes en plongée sous marine sont nombreux

1°) on laisse une trace indélibile de l'homme habitant cette côte
2°) on protège les coraux, entre autres
3°) on favorise le tourisme, donc les devises, donc la richess


mam
 
Au Japon, seul pays à avoir réussi à quasi-stabiliser et localement restaurer sa ressource halieutique marine, environ 350 modèles de récifs répondant aux besoins de différentes espèces et aux conditions de milieu ont été construits sur environ 20 000 sites (en 2001, avec un budget annuel d'un milliard d'euros pour l’étude et bio-aménagement des fonds marins) après des travaux empiriques, puis scientifiques, basés sur l’étude in-situ des comportements, besoins et capacités de migration/recolonisation des espèces locales. Ces récifs protègent et attirent aujourd’hui des dizaines de millions de poissons et crustacés. Les plus grands de ces récifs mesurent plusieurs milliers de mètres cubes et 80 mètres de haut.
 
Il faudrait commencer par dépolluer les cours d'eau, construire des STEP, station d'épuration des eaux usées au lieu des actuels déversoirs naturels des eaux usées et égouts directement dans les fleuves, rivières, mer et océan ...
Interdire la pêche aux explosifs que l'on entendait retentir tôt le matin au large de Restinga Smir ....
Etc ....
 
Une zone économique exclusive (ZEE) est, d'après le droit de la mer, un espace maritime sur lequel un État côtier exerce desdroits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources. Elle s'étend à partir de la ligne de base de l'État jusqu'à 200milles marins (environ 370 km) de ses côtes au maximum, au-delà il s'agit des eaux internationales. Le terme est parfois abusivement appliqué aussi aux eaux territoriales et aux extensions possibles du plateau continental au-delà de ces 200 milles marins.
 
Le Japon, modèle d'une politique du récif artificiel : exemple à suivre


Au Japon, seul pays à avoir réussi à quasi-stabiliser et localement restaurer sa ressource halieutique marine, environ 350 modèles de récifs répondant aux besoins de différentes espèces et aux conditions de milieu ont été construits sur environ 20 000 sites (en 2001, avec un budget annuel d'un milliard d'euros pour l’étude et bio-aménagement des fonds marins) après des travaux empiriques, puis scientifiques, basés sur l’étude in-situ des comportements, besoins et capacités de migration/recolonisation des espèces locales. Ces récifs protègent et attirent aujourd’hui des dizaines de millions de poissons et crustacés. Les plus grands de ces récifs mesurent plusieurs milliers de mètres cubes et 80 mètres de haut.

En France, seule une quarantaine d’expérience ont été mises en place, essentiellement à l’initiative de 2 chercheurs spécialisés de l'Université de Montpellier, dont Sylvain Pioch, chercheur au laboratoire GESTER (Gestion des sociétés, des territoires et des risques) à l’Université Paul-Valéry de Montpellier formé au Japon[1]. Quelques autres projets sont en cours (dont ceux étudiés par Egis-eau, qui doit installer 200 récifs au large d'Agde, Hérault) (10 m 3 chacun environ, posés à des profondeurs de 10 à 30 mètres), avec le concours et suivi de l'école des mines d'Alès et le CNRS.[2] La Ville de Marseille a également lancé en 2008 l'opération "Récifs Prado" dans la rade sud de Marseille, pour repeupler les fonds quasi désertique de cette zone (http://www.marseille.fr/sitevdm/environnement/espaces-naturels/recifs-du-prado).

Outre-Mer, La Réunion s'est engagée dans un programme expérimental depuis 2002, à l'initiative des pêcheurs professionnels. Depuis 2007, de nouveaux prototypes en béton recyclé ont été conçus et immergés dans le cadre d'un programme baptisé "CORAIL Réunion", ayant aussi comme objectif de promouvoir la colonisation coralienne sur ces structures[3].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Récif_artificiel

ici en Languedoc les résultats des récifs sont très moyens.
http://www.cepralmar.org/recifs_artificiels/documents/3/bilan-recifs201009.pdf
Par contre la réserve des pyrénées orientale Cerbére banyuls est un succès. Des espèces disparues sont revenues
http://www.cg66.fr/62-la-reserve-marine-de-cerbere-banyuls.htm
 
El jadida ou le collectionneur des exemples à suivre... M. est spécialiste de veille stratégique pour le développement durable tous secteurs confondus. Tbarkellah 3lik :cool:
 
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