Sélection en master : un portail entre site d’information et nouvel apb

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion mam80
  • Date de début Date de début

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
"Trouvermonmaster.gouv.fr" ne sera pas un nouvel APB au niveau master.

Mais il ne sera pas non plus uniquement une plate-forme d’informations.

Afin de garantir le droit à la poursuite d’études en master, le site permettra de suivre en ligne candidatures et réponses des universités.

À quoi ressemblera le site "trouvermonmaster.gouv.fr" ?
Derrière les questions techniques, un enjeu stratégique : garantir l'effectivité du droit à la poursuite d'études en master pour tous les étudiants titulaires d'une licence.

Alors que le Sénat doit examiner, le 26 octobre, la proposition de loi sur le master, le comité de pilotage du site "trouvermonmaster.gouv.fr" s'est réuni une première fois mi-octobre et les grandes lignes du portail émergent.


Le portail master ne sera ni un nouvel APB... On savait déjà ce que cette plate-forme ne serait pas. L'accord trouvé par le ministère et l'ensemble des parties prenantes sur la réforme du master est clair : "Ce site n'aura pas vocation à assurer une gestion des vœux."

Autrement dit, cette plate-forme ne sera pas un "admission postlicence", comme le souhaitait la Fage.
(...)

Hors de question pour les présidents d'université que les étudiants puissent "classer par ordre de préférence" les masters dans lesquels ils postulent et que "la plate-forme se substitue aux universités pour l'inscription", fait savoir Gilles Roussel, président de la commission formation de la CPU.

... ni un simple outil informatif
Selon un document du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, daté du 11 octobre 2016 qu'EducPros s'est procuré, si le portail recense de manière exhaustive toute l'offre de formations au niveau master,

il permettra également aux candidats de déposer en ligne "la partie commune aux dossiers de candidature" (CV, notes de licence...) et, surtout, de "suivre ces candidatures".

(...)

Pour l'organisation étudiante, l'idéal serait de distinguer la plate-forme d'information, nationale, des outils, académiques, permettant d'aider les recteurs de la région académique à mettre en œuvre le droit à la poursuite d'études.

Selon le projet de décret adopté par le Cneser, ce sont bien eux qui seront chargés de proposer aux étudiants recalés, qui en font la demande, trois propositions d'admission en master.
Si la plate-forme va faciliter la vie de l'étudiant, c'est surtout des contraintes supplémentaires pour les universités.
le site centralisera candidatures et réponses des universités
(...)
Concrètement, cela signifie que "le portail doit centraliser les informations et conserver une traçabilité des candidatures des étudiants et des réponses des universités", explique-t-on encore Rue de Grenelle.

suite http://www.letudiant.fr/educpros/ac...ffectif-du-droit-a-la-poursuite-d-etudes.html

mam
 
La sélection à l'entrée du master adoptée définitivement par les députés

L'Assemblée nationale a adopté définitivement la proposition de loi réformant l'accès au master, lundi 19 décembre 2016. Les universités pourront sélectionner à l'entrée de leurs masters mais les étudiants bénéficieront d'un droit à la poursuite d'études. Des dérogations sont toutefois prévues, et la définition de leur périmètre risque de susciter de nouvelles polémiques.

(...)

Après la promulgation de la loi d'ici quinze jours, la réforme sera mise en œuvre à la rentrée 2017. Comme prévu.

sélection en M1 et droit à la poursuite d'études
Désormais, les universités pourront donc sélectionner à l'entrée du master via "un concours ou l'examen du dossier du candidat" – ce à quoi s'opposait farouchement l'Unef. En contrepartie, les étudiants titulaires d'une licence bénéficient d'un droit à la poursuite d'études ; s'ils ne sont admis dans aucun des masters demandés, ils pourront saisir le recteur de la région académique et se verront proposer une inscription "tenant compte de leur projet professionnel et de l'établissement dans lequel ils ont obtenu leur licence."

Autre contrepartie, la sélection entre le M1 et le M2 étant supprimée, le master pourra être repensé au niveau pédagogique sur quatre semestres, conformément au système européen LMD (licence, master, doctorat).

des dérogations restant à définir
Mais à peine la loi est-elle votée que déjà des divergences apparaissent. Pour tenir compte de la spécificité de certains domaines, le texte prévoit des dérogations. Ainsi, un décret listera, comme au printemps 2016, les masters dont l'accès en première année ne sera pas restreint et qui continueront de sélectionner à l'entrée du M2. L'accord du 4 octobre 2016 précise que la psychologie et le droit sont "notamment concernés". Pour les autres filières, la réforme devra s'appliquer "au plus tard à la rentrée 2018".

"Hormis en droit, psychologie et MEEF (enseignement), tous les masters doivent appliquer la réforme dès la rentrée 2017, insiste Lilâ Le Bas, la présidente de l'Unef. Si certains masters sélectionnent à l'entrée du M1 et d'autres à l'entrée du M2, la situation sera complètement illisible pour les étudiants." Pour Tarek Mahraoui, le vice-président en charge des affaires académiques de la Fage, "un maximum de masters doivent basculer dès cette année."

Le son de cloche est bien différent chez les présidents d'université. "Les dérogations pour l'année 2017 seront bien plus nombreuses que les seules formations de droit et de psychologie"
la suite sur
http://www.letudiant.fr/educpros/ac...oursuite-d-etudes-definitivement-adoptee.html

mam
 
Exclusif. Le droit à la poursuite d'études en master revu et corrigé par le Conseil d'État

Nouvelle étape dans la réforme de l'accès au master : le projet de décret encadrant le droit à la poursuite d'études, dont EducPros a eu copie, vient d'être finalisé.

À l'issue de l'examen par le Conseil d'État, la notion de "prérequis" a été retirée au profit d'une "compatibilité" entre la licence et le master.
De nouveaux délais contraignent également fortement ce droit.


les détails sur : http://www.letudiant.fr/educpros/ac...icence-compatibles-avec-celles-de-master.html

mam
 
Sélection en master : «Il ne devrait pas y avoir trop de difficultés à la rentrée»
INTERVIEW - Le président de la Conférences des présidents d’université Gilles Roussel se veut rassurant sur la mise en place de la sélection en master et ouvre même la porte à une «sélection positive» à l’entrée de la licence.

Dès la rentrée prochaine, les étudiants qui intègreront un master auront été sélectionnés par leur université. Gilles Roussel, président de la conférence des présidents d’université indique que la rentrée devrait se faire sans encombre. Surtout, le président de la CPU ouvre la porte à l’instauration d’une forme de sélection dès l’entrée de l’université, pour intégrer une première année de licence. Si la volonté affichée par la CPU est de lutter contre le taux très élevé d’échec en première année de licence, une telle mesure serait une véritable révolution dans l’enseignement supérieur français.

LE FIGARO - Au terme d’un long débat, la rentrée 2017 verra finalement la mise en place d’une sélection à l’entrée du master.

Gilles ROUSSEL - La question était en suspens depuis de nombreuses années. Il était devenu indispensable de répondre aux fragilités juridiques sur le master et de remettre le modèle français en accord avec le schéma européen licence-master-doctorat (LMD). Globalement, on pense qu’il ne devrait pas avoir trop de difficultés à mettre en place la sélection à l’entrée du master. En témoigne les votes en conseil d’administration dans les différentes universités. Elles ont voté, dans leur quasi-totalité, en faveur de la sélection en M1 et définit les capacités d’accueil dans les masters. La réforme a également été largement votée par les étudiants et les personnels. Cette question est désormais dernière nous. Maintenant, il faut s’assurer que cette sélection se fasse sans trop de problèmes.

Tout sera-t-il prêt pour la rentrée?

Nous effectuons actuellement un travail en amont avec les rectorats pour s’assurer que les capacités d’accueils annoncées par les établissements seront semblables à celles qui se faisaient auparavant. Les recteurs auront également un rôle crucial pour gérer les admissions problématiques. Normalement, sur la plateforme d’information Trouvermonmaster lancée par le ministère pour accompagner les étudiants dans leur orientation en master, un accès direct permettra de solliciter l’aide du recteur. Un accompagnement personnalisé est ensuite prévu par les établissements et le rectorat pour aider les jeunes en difficultés, où qui seraient obligés de se déplacer.

«J’espère que le recours aux recteurs se fera le moins possible. Si la demande est trop importante, nous n’arriverons pas à la gérer.»Gilles Roussel, président de la CPU
Pour ma part, j’espère que le recours aux recteurs se fera le moins possible. Si la demande est trop importante, nous n’arriverons pas à la gérer. Il faut trouver le bon équilibre. Mais il faut garder à l’esprit que c’est une année test et qu’une évaluation est prévue. On se donne rendez-vous dans deux ans pour éventuellement faire des ajustements.

Plusieurs candidats à l’élection présidentielle sont en faveur d’une sélection à l’entrée de l’université. La CPU semble également y réfléchir sérieusement.

Il est faux de dire qu’il n’y a pas de sélection à l’université. Il y en a une, mais elle se déroule dans les 6 mois qui suivent la rentrée avec un grand nombre d’étudiants qui se retrouvent en situation d’échec. La CPU ne veut pas rajouter de la sélection, on pense qu’elle existe déjà: par exemple, les DUT et les BTS sont sélectifs. Nous ne souhaitons pas non plus diminuer le nombre d’étudiants dans l’Enseignement supérieur. Nous pensons qu’il faut former de plus en plus de jeunes et augmenter leur niveau de qualifications pour répondre à la demande du marché.



.../...
 
suite et fin

Mais la situation actuelle nous pousse à envisager d’établir un certain nombre de prérequis pour établir une sélection positive à l’entrée de l’université, et de prendre des jeunes dont nous pensons qu’ils ont toutes les chances d’y réussir. Pour les autres, il faut mettre en place une forme d’accompagnement pour justement les amener vers la réussite. Ce n’est pas une mise au ban. Il faut imaginer un accompagnement particulier, comme une année de préparation à l’enseignement supérieur, par exemple.

Pour cela, il faudrait laisser une certaine liberté aux universités, les laisser travailler et mettre en place des expérimentations avec évaluation a posteriori, pour voir ce qui marche ou non. Les universités sont les mieux placées pour répondre aux défis actuels que sont l’ouverture sociale de nos établissements, la réussite des étudiants en l1 et les objectifs en matière de parité.

Comment fonctionne le site dédié aux masters?

Il y a eu des petits bugs au début, mais le site Trouvermonmaster est aujourd’hui en ligne. C’est une initiative de la CPU (Conférence des présidents d’université) , qui a porté cet outil avec l’Amue (Agence de mutualisation des universités) et le Crous, pour mettre en place une plateforme pour référencer l’ensemble des offres de master en France. Nous sommes ravis que le ministère se soit appuyé sur ce travail pour créer un site de référence. Le site présente des diplômes qui sont agréés par le ministère, ce qui permet aux étudiants de vérifier que le master qu’ils veulent intégrer est réellement validé.

+ sur
http://etudiant.lefigaro.fr/article...entree-_1f11d93e-089e-11e7-af13-798d16c254db/


mam
 
cela montre que l'état envisage de réduire l'effectif dans les établissements public (question d'argent) et favoriser le privé. ce qui va certainement conduire plus tard à la privatisation de tout.
 
cela montre que l'état envisage de réduire l'effectif dans les établissements public (question d'argent) et favoriser le privé. ce qui va certainement conduire plus tard à la privatisation de tout.

Depuis qu'elles sont + ou - "autonomes"
(moins de moyen de l'état) elles fusionnent pour y palier

cependant, il faut considérer aussi que beaucoup d'étudiants arrêtent à la fin de M1
ce qui n'est pas l'objectif d'une formation dans un cursus

et qu'il serait judicieux de leur proposer d'autres voies (sans les bloquer dans leurs études)

mam
 
Retour
Haut