Nous savons à présent, cela ne fait plus aucun doute, que la CIA a menti et que le bombardement d’armes chimiques sur la banlieue de Damas le 21 août 2013 a été mené par des mercenaires qui combattent Bashar al-Assad. C’est le MIT (cette étude exhaustive publiée le 16 janvier. Plus de 1000 victimes seraient tombées, soi-disant. Ils mentaient, mais c’est leur métier. Ce n’était pas une erreur.
Pendant des semaines, tous les journaux papiers ou télévisés, par leurs titres, leurs articles, leurs commentaires, nous ont expliqué que « ce dictateur sanguinaire d’Assad » gazait et massacrait sa propre population. Les preuves ? Aucune. L’essentiel était de reprendre les propos d’Obama.
Aujourd’hui, ces personnes devraient être obligées de démentir, mais ils ne le font pas. On devrait licencier les journalistes menteurs et incompétents (ce seraient bien les seuls licenciements que nous applaudirions). Mais ils ne sont pas licenciés. Les directeurs de ces journaux et de ces télévisions devraient apparaitre en vidéo, en première page, et s’excuser pour leur « erreurs » et leurs horreurs. Mais ils font semblant de ne plus se rappeler de rien.
Pourtant, il ne s’agissait pas d’une mince affaire. Nous sommes passés à deux doigts du bombardement de Damas par les forces américaines et de l’OTAN, pour aller punir le « gazeur ». Eux se taisent, mais cela ne nous empêche pas de leur demander des comptes.( Ils n'auraient pas pu bombarder de toute façon)
Restons très vigilants : une bande de délinquants (ou d’irresponsables) détient les rènes des principaux canaux d’information en Occident. Nous avons désormais la preuve qu’ils peuvent nous mener à la guerre.
Et nous savons aussi que cela s’est produit à plusieurs reprises. Ils sont armés. Il faut leur retirer les armes du mensonge dont ils disposent.
http://s3.amazonaws.com/s3.document...possible-implications-of-bad-intelligence.pdf
Par Giulietto Chiesa, le 18 janvier 2014, IlFattoQuotidiano.it
Pendant des semaines, tous les journaux papiers ou télévisés, par leurs titres, leurs articles, leurs commentaires, nous ont expliqué que « ce dictateur sanguinaire d’Assad » gazait et massacrait sa propre population. Les preuves ? Aucune. L’essentiel était de reprendre les propos d’Obama.
Aujourd’hui, ces personnes devraient être obligées de démentir, mais ils ne le font pas. On devrait licencier les journalistes menteurs et incompétents (ce seraient bien les seuls licenciements que nous applaudirions). Mais ils ne sont pas licenciés. Les directeurs de ces journaux et de ces télévisions devraient apparaitre en vidéo, en première page, et s’excuser pour leur « erreurs » et leurs horreurs. Mais ils font semblant de ne plus se rappeler de rien.
Pourtant, il ne s’agissait pas d’une mince affaire. Nous sommes passés à deux doigts du bombardement de Damas par les forces américaines et de l’OTAN, pour aller punir le « gazeur ». Eux se taisent, mais cela ne nous empêche pas de leur demander des comptes.( Ils n'auraient pas pu bombarder de toute façon)
Restons très vigilants : une bande de délinquants (ou d’irresponsables) détient les rènes des principaux canaux d’information en Occident. Nous avons désormais la preuve qu’ils peuvent nous mener à la guerre.
Et nous savons aussi que cela s’est produit à plusieurs reprises. Ils sont armés. Il faut leur retirer les armes du mensonge dont ils disposent.
http://s3.amazonaws.com/s3.document...possible-implications-of-bad-intelligence.pdf
Par Giulietto Chiesa, le 18 janvier 2014, IlFattoQuotidiano.it