Faire de tanger le singapour d'afrique

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el jadida

el jadida/mazagan beach
Faire de Tanger le Singapour, pour comprendre le modèle singapourien
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http://belgeo.revues.org/8613

Au début des années 1960, la situation économique n’est pas brillante. L’île, de dimensions très réduites (620 km2), est peu peuplée (1 600 000 habitants en 1960). Elle fait office d’entrepôt pour les Britanniques dont la base aéronavale emploie 40 000 personnes et assure 20 % du PIB. L’île ne produit rien, ne dispose ni de savoir-faire, ni de capitaux. Avec un PNB/habitant de 450 US $ en 1959, la pauvreté règne et l’habitat est délabré, souvent à la limite du bidonville (Deverge, 1989, pp. 60-61 ; Turnbull, 1992, pp. 282-285 et p. 294).
 
Résumé de ce document http://belgeo.revues.org/8613

L’État singapourien a longtemps joué le rôle d’un entrepreneur actif

La globalisation implique de rendre la ville “compétitive”

L’interventionnisme laisse place à une politique économique très favorable aux entrepreneurs

La régulation s’exerce principalement par le biais de la “production de l’espace” mise au service de la compétitivité des entreprises

La quête effrénée du consensus

Un État paternaliste et autoritaire
 
Aujourd'hui la plupart des Cité Etats réussissent très bien car il s'agit généralement de dictatures éclairées qui font de leur cité un refuge pour les milliardaires de la région , comme Dubai ou Le Luxemboug , d'où leur succès relatif ( ça reste quand meme des nains politiques ) . Vouloir répliquer le même modèle dans des grands pays avec une population conséquente , des conflits politiques et des défis sociaux est de l'ordre de l'impossible .
 
un exemple "il en va de même en matière de “capital humain” : plusieurs mesures sans grande originalité sont adoptées ; elles ne sont citées que pour mémoire. Partant du constat que non seulement la cité-État souffrait d’un manque d’ingénieurs et de cadres de haut niveau tout en disposant d’un nombre trop important de travailleurs peu formés et que, par ailleurs, le secteur manufacturier qui représentait 28 % de l’emploi en 1991, n’en représentait plus aujourd’hui que 19 % tandis que la part de l’emploi généré par les services ne cessait de croître, diverses mesures conventionnelles sont prises. Parmi celles-ci, la diversification des modes d’accès à l’enseignement supérieur et des parcours, la restructuration de l’Institute of Technical Education et la création d’une école Polytechnique (Republic Polytechnic), sans oublier l’accueil d’universités étrangères, le recrutement d’universitaires de haut niveau venus du monde entier, et la mise en réseau de l’expérience acquise par les Singapouriens expatriés au sein duSingaporean’s Overseas Network créé en avril 2002 et du Majulah Connection(ERC, 2003, pp. 163-177). http://belgeo.revues.org/8613
 
un autre exemple Au plan régional, SIJORI pour SIngapore-JOhor-RIau est le nom donné au “triangle de croissance” dont l’idée a été lancée en décembre 1989 par le Premier ministre singapourien Goh Chok Tong. Son objectif est d’articuler trois sous-ensembles régionaux complémentaires qui jusque-là s’ignoraient, afin de constituer un pôle économique compétitif à l’échelle mondiale : Singapour, fort de ses banques, de ses services tant dans le domaine de l’expertise que dans celui de la santé ou de l’enseignement, disposant d’infrastructures portuaires et aéroportuaires de haut niveau ainsi que d’une solide réputation d’efficacité au niveau international, mais handicapé dans son développement par l’étroitesse de son territoire, la cherté de ses terrains et le coût croissant de sa main d’œuvre ; l’État malaisien de Johor qui, face à la cité-État, possède au contraire en abondance eau et espace ; les trois îles indonésiennes de Batam, Bintan et Bulan qui, à une demi-heure de Singapour, offrent, outre des terrains bon marché, la possibilité de recruter une main-d’œuvre peu exigeante venue de Java. Le pari consistait alors à attirer les multinationales en leur faisant miroiter au sein d’une même zone, les services d’un pays développé et les atouts offerts par deux pays émergents (Faure, 1992, pp. 80-82). http://belgeo.revues.org/8613
 
Modèles subsahariens : Kenya, Ghana et Sénégal

Ce foisonnement d'initiatives et de créations s'explique aussi par l'éclosion d'un vivier de tech-entrepreneurs locaux.

Pour réussir une meilleure intégration de leur passion - les NTIC - dans leur quotidien et celui de leurs compatriotes, nombre d'entre eux se sont d'ailleurs mis à l'école kényane : le modèle africain dans ce domaine.

De nombreux jeunes ivoiriens n’hésitent pas à faire le pèlerinage de Nairobi. Ce pays "valorise l’entrepreunariat et promeut ses start-up", commente, admiratif, Bacely YoroBi, fondateur de YojeDesign, une agence créative communautaire qui a séjourné à Nairobi en 2012. Il y découvre un environnement favorable aux jeunes pousses : incubateurs, coworking spaces et centres d’affaires.

"J’ai ramené de Nairobi des initiatives comme le #Connectic, un afterwork pour entrepreneurs et technophiles d'Abidjan, et #VC4Africa Meetup Abidjan, un rendez-vous pour investisseurs", poursuit-il.

Certains, à l’instar de Fleure N’Doua (voir encadré) relativisent : "Plus près de nous, au Sénégal ou au Ghana, les choses bougent aussi. Nous sommes nombreux à nous en inspirer". source jeune afrique
 
Les TIC au service des petits agriculteurs du Kenya

La plate-forme d’information INFONET-BioVision a pour objectif de renforcer le développement durable des communautés fermières et rurales en Afrique par la mise à disposition d’informations concernant des sujets essentiels en ayant recours pour cela à une plate-forme Internet ainsi qu’à d’autres solutions et stratégies inventives de diffusion.

La plate-forme Internet constitue le troisième pilier d’un mélange d’outils d’information mis en place: le TOF (The Organic Farmer/Le fermier bio), une revue imprimée et l’émission radiophonique TOR (The Organic Farmer Radio show/La radio du fermier bio).

La plate-forme d’information est utilisée comme pool de ressources pour diffuser l’information sur Internet et à l’extérieur grâce à la coopération active avec des organisations partenaires et des groupes de fermiers et de femmes, et au moyen des technologies de l’information et de la communication (TIC). http://www.iiz-dvv.de/index.php?article_id=1208&clang=2
 
Voies de diffusion
Depuis la création d’Infonet, les forces du marché ont très efficacement agi pour améliorer la situation quant à son accès. En 2010, le Kenya a été relié à la dorsale Internet mondiale par le biais de deux câbles sous-marins. Ceci a immédiatement accru la capacité d’accès du pays (et du continent) à Internet. En même temps, le marché des données mobiles est en forte croissance, avec de plus en plus de concurrents se livrant une guerre des prix. Au bout du compte, dans les régions rurales, cela se traduit par la création de davantage de cybercafés ou de points d’accès Internet de ce type, du fait que le prix de la connectivité est en baisse constante et que le débit de connexion augmente.



Une journée aux champs où Infonet et ses chaînes sont présentées avec l’Organic Farmer Magazine
Source: Ursula Suter-Seuling



Toutefois, pour les fermiers habitant tout simplement encore trop loin pour bénéficier de ce type de possibilités, le projet i-TOF a été lancé. Les i-TOF sont en gros des points de contact/des personnes équipées de stations informatiques mobiles (reposant sur le solide ordinateur portable à 100 $) qui voyagent dans des contrées reculées et qui peuvent aider les fermiers en répondant à leurs questions sur place. La gestion de ces i-TOF se fait par l’intermédiaire du magazine TOF. Des groupes de fermiers peuvent effectuer des réservations pour des journées de formation auprès du bureau de TOF. L’i-TOF repose essentiellement sur une version préinstallée d’Infonet.

Les chaînes locales de radio sont aussi un véhicule d’information essentiel dans les zones rurales d’Afrique. Par conséquent, l’équipe de TOF diffuse sur différentes chaînes locales des versions radiophoniques des informations parues dans des articles de TOF et sur Infonet. Les émissions enregistrées sont ensuite proposées sous forme de podcasts à télécharger. Deux voies de diffusion sont possibles via la seule utilisation du téléphone mobile:

  • Conjointement avec Google Africa, les contenus d’Infonet ont été réduits à des bribes d’informations sur le mode questions-réponses. Ces informations sont à présent disponibles en Ouganda sous forme de service de renseignement gratuit par SMS. Le fonctionnement du service est comparable à celui d’une recherche sur Google, et bien que les réponses puissent être redéfinies par un dialogue automatisé, ce système est intégralement informatisé.Le bureau de TOF propose quant à lui au Kenya un service de questionsréponses géré par des personnes. Les lecteurs peuvent ainsi envoyer leurs messages sous forme de SMS à un numéro centralisé. Un membre de l’équipe de TOF leur répondra soit par téléphone, soit en leur envoyant un SMS.Enfin, du fait de la popularité aussi surprenante qu’indéniable de Facebook au Kenya, un groupe d’utilisateurs comptant déjà 2000 membres s’est créé. C’est un moyen supplémentaire pour l’équipe de TOF d’offrir son service de questions-réponses et de présenter les informations sous forme d’actualités. meme source qu'avant
 
Faire de Tanger le Singapour, pour comprendre le modèle singapourien
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http://belgeo.revues.org/8613

Au début des années 1960, la situation économique n’est pas brillante. L’île, de dimensions très réduites (620 km2), est peu peuplée (1 600 000 habitants en 1960). Elle fait office d’entrepôt pour les Britanniques dont la base aéronavale emploie 40 000 personnes et assure 20 % du PIB. L’île ne produit rien, ne dispose ni de savoir-faire, ni de capitaux. Avec un PNB/habitant de 450 US $ en 1959, la pauvreté règne et l’habitat est délabré, souvent à la limite du bidonville (Deverge, 1989, pp. 60-61 ; Turnbull, 1992, pp. 282-285 et p. 294).

A te suivre il faudrait que le Maroc suive tous les pays du monde...faudra choisir son modèle....à courir plusieurs lièvres on risquerait de rentrer bredouille....et manger des cailloux.
 
Modèles subsahariens : Kenya, Ghana et Sénégal

Ce foisonnement d'initiatives et de créations s'explique aussi par l'éclosion d'un vivier de tech-entrepreneurs locaux.

Pour réussir une meilleure intégration de leur passion - les NTIC - dans leur quotidien et celui de leurs compatriotes, nombre d'entre eux se sont d'ailleurs mis à l'école kényane : le modèle africain dans ce domaine.

De nombreux jeunes ivoiriens n’hésitent pas à faire le pèlerinage de Nairobi. Ce pays "valorise l’entrepreunariat et promeut ses start-up", commente, admiratif, Bacely YoroBi, fondateur de YojeDesign, une agence créative communautaire qui a séjourné à Nairobi en 2012. Il y découvre un environnement favorable aux jeunes pousses : incubateurs, coworking spaces et centres d’affaires.

"J’ai ramené de Nairobi des initiatives comme le #Connectic, un afterwork pour entrepreneurs et technophiles d'Abidjan, et #VC4Africa Meetup Abidjan, un rendez-vous pour investisseurs", poursuit-il.

Certains, à l’instar de Fleure N’Doua (voir encadré) relativisent : "Plus près de nous, au Sénégal ou au Ghana, les choses bougent aussi. Nous sommes nombreux à nous en inspirer". source jeune afrique


il me semble que c'est dans la Silicon Valley Kenyane qu'est née la première tablette africaine il faudrait que je retrouve mes sources pour en dire plus :)
 
Réponse typiquement ..................................................... diable pourquoi rien ne marchera chez ...., il faut casser cette ça ne marchera pas!!

c'est pas que ça ne marchera pas , il faut beaucoup de discipline et malheureusement les Maghrébins :fou::fou:
 
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