La rentrée 2016 s'annonce particulièrement difficile du fait de l'augmentation des loyers dans plusieurs villes universitaires et du coût des transports qui augmente, souligne le syndicat étudiant Unef dans une étude.
Loyers trop élevés, transports trop chers:
le coût de la vie continue de grimper pour les étudiants à la rentrée 2016, selon l'Unef, obligeant la moitié d'entre eux à cumuler job et études, et 12% à financer leur cursus avec un prêt.
«Pour la rentrée 2016, le coût de la vie augmente de 1,23% soit près d'un point de plus que l'inflation», selon une étude de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) publiée dimanche.
La hausse «atteint +9,7% depuis le début du quinquennat», souligne le premier syndicat étudiant à moins de neuf mois de la présidentielle de 2017.
Pour l'Unef, cette nouvelle augmentation «va accentuer les inégalités sociales et la précarité déjà existante pour les étudiants».
«Si l'Unef a obtenu des mesures de protection comme le gel des tarifs obligatoires (frais d'inscription, restaurant universitaire, sécurité sociale, NDLR) ou l'augmentation des bourses, cela ne permet que de ralentir l'augmentation du coût de la vie pour les étudiants», estime-t-il.
Le syndicat, mobilisé ces derniers mois pour le retrait de la loi travail aux côtés d'organisations de salariés, réclame «une refonte de la protection sociale des jeunes et un plan de vie étudiante ambitieux».
Un tel plan passe, selon lui, par «un nouvel investissement dans le système de bourses», «l'ouverture du RSA aux moins de 25 ans» et un investissement «dans les aides indirectes» concernant notamment le logement, premier poste de dépenses des étudiants (55%).
Car, selon l'Unef, la hausse du coût de la vie pour la rentrée 2016 s'explique en premier lieu par l'augmentation des prix des loyers dans 15 villes universitaires, ainsi que par une hausse des tarifs des transports. «Alors que 19% des étudiant-e-s vivent dans la pauvreté, ou encore que 60% d'entre eux sont exclus du système de bourse, il est urgent d'agir», interpelle le syndicat étudiant.
Bordeaux, mauvais élève
«Plus de la moitié des villes universitaires voient les loyers des petites surfaces s'envoler, avec une hausse de 1,38% à Paris et de 0,5% pour le reste de la France», souligne l'étude.
Et six villes cumulent à la fois une augmentation des loyers et des transports: Paris, Bordeaux, Lyon, Orléans, Besançon et Nice.
Si c'est en région parisienne que le montant des loyers des petites surfaces est le plus élevé avec un loyer moyen mensuel de 806 euros en 2016, contre 795 euros en 2015 -augmentation imputée notamment au «non respect de l'encadrement des loyers»-, Bordeaux fait figure de plus mauvais élève.
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Loyers trop élevés, transports trop chers:
le coût de la vie continue de grimper pour les étudiants à la rentrée 2016, selon l'Unef, obligeant la moitié d'entre eux à cumuler job et études, et 12% à financer leur cursus avec un prêt.
«Pour la rentrée 2016, le coût de la vie augmente de 1,23% soit près d'un point de plus que l'inflation», selon une étude de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) publiée dimanche.
La hausse «atteint +9,7% depuis le début du quinquennat», souligne le premier syndicat étudiant à moins de neuf mois de la présidentielle de 2017.
Pour l'Unef, cette nouvelle augmentation «va accentuer les inégalités sociales et la précarité déjà existante pour les étudiants».
«Si l'Unef a obtenu des mesures de protection comme le gel des tarifs obligatoires (frais d'inscription, restaurant universitaire, sécurité sociale, NDLR) ou l'augmentation des bourses, cela ne permet que de ralentir l'augmentation du coût de la vie pour les étudiants», estime-t-il.
Le syndicat, mobilisé ces derniers mois pour le retrait de la loi travail aux côtés d'organisations de salariés, réclame «une refonte de la protection sociale des jeunes et un plan de vie étudiante ambitieux».
Un tel plan passe, selon lui, par «un nouvel investissement dans le système de bourses», «l'ouverture du RSA aux moins de 25 ans» et un investissement «dans les aides indirectes» concernant notamment le logement, premier poste de dépenses des étudiants (55%).
Car, selon l'Unef, la hausse du coût de la vie pour la rentrée 2016 s'explique en premier lieu par l'augmentation des prix des loyers dans 15 villes universitaires, ainsi que par une hausse des tarifs des transports. «Alors que 19% des étudiant-e-s vivent dans la pauvreté, ou encore que 60% d'entre eux sont exclus du système de bourse, il est urgent d'agir», interpelle le syndicat étudiant.
Bordeaux, mauvais élève
«Plus de la moitié des villes universitaires voient les loyers des petites surfaces s'envoler, avec une hausse de 1,38% à Paris et de 0,5% pour le reste de la France», souligne l'étude.
Et six villes cumulent à la fois une augmentation des loyers et des transports: Paris, Bordeaux, Lyon, Orléans, Besançon et Nice.
Si c'est en région parisienne que le montant des loyers des petites surfaces est le plus élevé avec un loyer moyen mensuel de 806 euros en 2016, contre 795 euros en 2015 -augmentation imputée notamment au «non respect de l'encadrement des loyers»-, Bordeaux fait figure de plus mauvais élève.
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