salam
15 ans après avoir interdit les voitures, la ville de Ljubljana est aussi calme qu’une forêt
Depuis la mise en place d’une interdiction de circulation dans son centre-ville, la capitale slovène est devenue quasi-silencieuse. Et oui, il n’y a rien d’étonnant à cela : la plus grande source de bruit urbain est bien le trafic routier.
Alors que l’installation d’une zone sans voiture dans le centre de Paris fait débat, il est temps de regarder chez nos voisins qui ont déjà passé le pas. En Slovénie, cela fait déjà presque treize ans que l’on n’entend plus klaxonner une voiture en pleine après-midi et on est heureux. Cette décision a été prise en 2007 suite à une forte augmentation du trafic routier dans la ville. En réaction, la municipalité a eu une réponse forte et claire : l’interdiction progressive des véhicules dans le centre-ville.
Cité idéale. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, les embouteillages ne sont pas partis comme par magie de Ljubljana. Le trafic automobile a été banni rue par rue du centre-ville et des grands parkings ont été installés aux portes du centre. Des lignes de bus gratuites ont aussi été créées ainsi que des parkings vélos permettant de rejoindre le centre rapidement.
Pour les habitants, usagers et touristes de la zone, la mairie a décidé de repenser son cœur urbain pour le rendre plus agréable. Des navettes électriques sont à leur disposition, pouvant les déposer où bon leur semble ; les trottoirs sont abaissés pour permettre aux vélos de circuler plus facilement et des ponts ont été construits pour raccourcir les distances de marche.
Dix ans après, les Ljubljanais sont conquis. Seuls les passants et cyclistes se partagent l’espace, ce qui a fait baisser les indicateurs d’émissions de carbone de près de 70 %. Cerise sur le gâteau, les niveaux de bruit dans l’ensemble de la zone ont chuté d’environ 6 décibels. Désormais, il est possible d’entendre les oiseaux et le souffle du vent sur les feuilles.
L’écologie gagnante. Aujourd’hui, certains véhicules peuvent tout de même se déplacer à des horaires aménagés. Les livraisons sont autorisées entre six heures et dix heures du matin, ce qui oblige les commerçants à bien prévoir leurs stocks. Néanmoins, cette réorganisation a été compensée par une augmentation de la fréquentation du centre-ville ; fréquentation qui a parallèlement boosté le chiffre d’affaires. Avec la lutte contre la pollution, on est tous gagnants.
detours.canal.fr

15 ans après avoir interdit les voitures, la ville de Ljubljana est aussi calme qu’une forêt
Depuis la mise en place d’une interdiction de circulation dans son centre-ville, la capitale slovène est devenue quasi-silencieuse. Et oui, il n’y a rien d’étonnant à cela : la plus grande source de bruit urbain est bien le trafic routier.
Alors que l’installation d’une zone sans voiture dans le centre de Paris fait débat, il est temps de regarder chez nos voisins qui ont déjà passé le pas. En Slovénie, cela fait déjà presque treize ans que l’on n’entend plus klaxonner une voiture en pleine après-midi et on est heureux. Cette décision a été prise en 2007 suite à une forte augmentation du trafic routier dans la ville. En réaction, la municipalité a eu une réponse forte et claire : l’interdiction progressive des véhicules dans le centre-ville.
Cité idéale. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, les embouteillages ne sont pas partis comme par magie de Ljubljana. Le trafic automobile a été banni rue par rue du centre-ville et des grands parkings ont été installés aux portes du centre. Des lignes de bus gratuites ont aussi été créées ainsi que des parkings vélos permettant de rejoindre le centre rapidement.
Pour les habitants, usagers et touristes de la zone, la mairie a décidé de repenser son cœur urbain pour le rendre plus agréable. Des navettes électriques sont à leur disposition, pouvant les déposer où bon leur semble ; les trottoirs sont abaissés pour permettre aux vélos de circuler plus facilement et des ponts ont été construits pour raccourcir les distances de marche.
Dix ans après, les Ljubljanais sont conquis. Seuls les passants et cyclistes se partagent l’espace, ce qui a fait baisser les indicateurs d’émissions de carbone de près de 70 %. Cerise sur le gâteau, les niveaux de bruit dans l’ensemble de la zone ont chuté d’environ 6 décibels. Désormais, il est possible d’entendre les oiseaux et le souffle du vent sur les feuilles.


L’écologie gagnante. Aujourd’hui, certains véhicules peuvent tout de même se déplacer à des horaires aménagés. Les livraisons sont autorisées entre six heures et dix heures du matin, ce qui oblige les commerçants à bien prévoir leurs stocks. Néanmoins, cette réorganisation a été compensée par une augmentation de la fréquentation du centre-ville ; fréquentation qui a parallèlement boosté le chiffre d’affaires. Avec la lutte contre la pollution, on est tous gagnants.

15 ans après avoir interdit les voitures, la ville de Ljubljana est aussi calme qu’une forêt
Depuis la mise en place d’une interdiction de circulation dans son centre-ville, la capitale slovène est devenue quasi-silencieuse. Et oui, il n’y a rien d’étonnant à cela : la plus grande source de bruit urbain est bien le trafic routier.