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La question posée au sujet de l’Etat Islamique est la suivante: « De ce que vous connaissez, dites-nous si vous avez une opinion très favorable, assez favorable, assez défavorable ou très défavorable de l’Etat Islamique en Irak et au Levant, aussi connu sous le nom d’Isis ». Un choix de question assez classique, et pas particulièrement orienté.
On peut en revanche s’interroger sur la présentation des résultats faite par Russia Today.
Voici ce que les sondés ont répondu dans le détail:
Français: 3% très favorables, 13% assez favorables, 31% assez défavorables, 31% très opposés, 23% ne connaissent pas le groupe
Britanniques: 2%, 5%, 20%, 44% (29% ne connaissent pas)
Allemands: 0%, 2%, 28%, 54% (16% ne connaissent pas)
Pour obtenir son chiffre de 15%, Russia Today a additionné les Français « très favorables » et « assez favorables »*. Or, les deux ne sont pas comparables, juge Denis Pingaud, président de Balises et ex-vice président d’Opinionway. « Les 3% de personnes qui se disent très favorables sont probablement très radicales, juge-t-il.
« Mais les 13% restants… Répondre qu’on est ‘assez favorable’ sur un sujet comme celui-ci, que plus de la moitié des Français ignore, c’est assez mou. Franchement, ça ne veut pas dire grand chose. » Vu comme cela, les supporters des djihadistes ne semblent plus tellement nombreux en France, en comparaison à l’Allemagne et au Royaume-Uni.
L’Express
On peut en revanche s’interroger sur la présentation des résultats faite par Russia Today.
Voici ce que les sondés ont répondu dans le détail:
Français: 3% très favorables, 13% assez favorables, 31% assez défavorables, 31% très opposés, 23% ne connaissent pas le groupe
Britanniques: 2%, 5%, 20%, 44% (29% ne connaissent pas)
Allemands: 0%, 2%, 28%, 54% (16% ne connaissent pas)
Pour obtenir son chiffre de 15%, Russia Today a additionné les Français « très favorables » et « assez favorables »*. Or, les deux ne sont pas comparables, juge Denis Pingaud, président de Balises et ex-vice président d’Opinionway. « Les 3% de personnes qui se disent très favorables sont probablement très radicales, juge-t-il.
« Mais les 13% restants… Répondre qu’on est ‘assez favorable’ sur un sujet comme celui-ci, que plus de la moitié des Français ignore, c’est assez mou. Franchement, ça ne veut pas dire grand chose. » Vu comme cela, les supporters des djihadistes ne semblent plus tellement nombreux en France, en comparaison à l’Allemagne et au Royaume-Uni.
L’Express