Au vu des résultats dun sondage publié jeudi, il semble que les Américains gardent une certaine amertume de la présidence Bush. Anticonstitutionnalité, manipulation de la justice à des fins politiques, droits de lHomme, torture, espionnage interne, entrave aux libertés. Un peuple sage, qui se révolte... par téléphone !
Jeudi, le quotidien USA Today, a publié les résultats dun sondage Gallup réalisé par téléphone du 30 janvier au 1e février sur 1027 personnes (marge derreur de 3%). Huit années de présidence Bush auront laissé des traces...
Au sujet de lusage de la torture lors dinterrogatoires de personnes soupçonnées de terrorisme, 38% des personnes interrogées estiment quune enquête criminelle doit être ouverte. 24% préfèrent la confier à une commission indépendante, seules 34% ne veulent pas entendre parler denquête. Mêmes résultats à propos du programme découtes téléphoniques qui aurait été mis en place par ladministration Bush, hors cadre judiciaire. En revanche, plus de 70% des sondés souhaitent une enquête sur lutilisation du ministère de la Justice à des fins politiques, qui avait abouti au limogeage de neuf procureurs en 2006.
Un peuple endormi se réveille embrumé
Anticonstitutionnalité, manipulation de la justice à des fins politiques, droits de lHomme, torture, espionnage interne, entrave aux libertés... Les Américains se révoltent... par téléphone. Car si le résultat de ce sondage est massif et sans appel, deux questions se posent : pourquoi aucun sondage na jusquà présent fait état dune telle aversion pour les méthodes Bush ? Et comment, devant une telle unanimité et devant la gravité des faits qui sont aujourdhui soupçonnés, le peuple américain a-t-il pu rester sagement spectateur, sans se plaindre, sans même froncer un sourcil. A méditer.
Aujourdhui, Bush est rentré chez lui et de plus en plus de voix sélèvent pour demander louverture dune enquête : des associations de défense de droits de lhomme, dont Amnesty international qui a annoncé jeudi le lancement dune semaine dactions à partir du 17 février, mais aussi des élus dont John Conyers et Patrick Leahy, tous deux responsables des commissions des Affaires Judiciaires du Congrès et du Sénat.
Pour linstant, Barack Obama na pas réellement pris parti. "Mon orientation générale est de dire : tournons la page (...) Mais je pense aussi que personne nest au dessus des lois", a déclaré le nouveau président. En clair, il ne souhaite pas sappesantir sur la question, sauf en cas de "méfaits avérés". La question est donc... comment conclure à des "méfaits" sans mener lenquête ?
http://www.usatoday.com/news/washington/2009-02-11-investigation-poll_N.htm
Jeudi, le quotidien USA Today, a publié les résultats dun sondage Gallup réalisé par téléphone du 30 janvier au 1e février sur 1027 personnes (marge derreur de 3%). Huit années de présidence Bush auront laissé des traces...
Au sujet de lusage de la torture lors dinterrogatoires de personnes soupçonnées de terrorisme, 38% des personnes interrogées estiment quune enquête criminelle doit être ouverte. 24% préfèrent la confier à une commission indépendante, seules 34% ne veulent pas entendre parler denquête. Mêmes résultats à propos du programme découtes téléphoniques qui aurait été mis en place par ladministration Bush, hors cadre judiciaire. En revanche, plus de 70% des sondés souhaitent une enquête sur lutilisation du ministère de la Justice à des fins politiques, qui avait abouti au limogeage de neuf procureurs en 2006.
Un peuple endormi se réveille embrumé
Anticonstitutionnalité, manipulation de la justice à des fins politiques, droits de lHomme, torture, espionnage interne, entrave aux libertés... Les Américains se révoltent... par téléphone. Car si le résultat de ce sondage est massif et sans appel, deux questions se posent : pourquoi aucun sondage na jusquà présent fait état dune telle aversion pour les méthodes Bush ? Et comment, devant une telle unanimité et devant la gravité des faits qui sont aujourdhui soupçonnés, le peuple américain a-t-il pu rester sagement spectateur, sans se plaindre, sans même froncer un sourcil. A méditer.
Aujourdhui, Bush est rentré chez lui et de plus en plus de voix sélèvent pour demander louverture dune enquête : des associations de défense de droits de lhomme, dont Amnesty international qui a annoncé jeudi le lancement dune semaine dactions à partir du 17 février, mais aussi des élus dont John Conyers et Patrick Leahy, tous deux responsables des commissions des Affaires Judiciaires du Congrès et du Sénat.
Pour linstant, Barack Obama na pas réellement pris parti. "Mon orientation générale est de dire : tournons la page (...) Mais je pense aussi que personne nest au dessus des lois", a déclaré le nouveau président. En clair, il ne souhaite pas sappesantir sur la question, sauf en cas de "méfaits avérés". La question est donc... comment conclure à des "méfaits" sans mener lenquête ?
http://www.usatoday.com/news/washington/2009-02-11-investigation-poll_N.htm