tinky
Moche ou Bekheir hamdullah
salam
Clotilde Reiss, âgée de 23 ans, a été arrêtée en Iran le 1er juillet au motif d'espionnage. De toute évidence, il s'agit d'une grossière manoeuvre et d'une provocation des autorités de ce pays dont il est peu de dire qu'elles ne sont guère crédibles en matière de droits de l'homme.
Aussitôt, et à juste titre, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, puis le Président Nicolas Sarkozy, sont montés au créneau et ont exigé sa libération immédiate.
Clotilde Reiss, Salah Hamouri : deux poids deux mesures
Clotilde Reiss, âgée de 23 ans, a été arrêtée en Iran le 1er juillet au motif d'espionnage. De toute évidence, il s'agit d'une grossière manoeuvre et d'une provocation des autorités de ce pays dont il est peu de dire qu'elles ne sont guère crédibles en matière de droits de l'homme.
Aussitôt, et à juste titre, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, puis le Président Nicolas Sarkozy, sont montés au créneau et ont exigé sa libération immédiate.
Quelques jours avant, le 26 juin exactement, à l'occasion du troisième « anniversaire » de la détention du caporal Gilad Shalit, prisonnier de guerre, le même Bernard Kouchner publiait une déclaration officielle toute aussi nette :
« Nous ne cesserons de le répéter : la libération immédiate et inconditionnelle de Gilad est une priorité pour la France. »
Libérations immédiates et sans conditions de Clotilde Reiss et de Gilad Shalit, telles sont les exigences de la France.
S'il est en prison, c'est qu'il devait et doit l'être
Et pendant ce temps-là, un jeune franco-palestinien, qui ne portait pas l'uniforme d'une armée d'occupation, est, tout comme Clotilde Reiss, l'objet d'un emprisonnement totalement illégal. Il s'agit de Salah Hamouri, qui a été jugé par un tribunal militaire israélien d'occupation installé en Cisjordanie, un tribunal illégitime en son principe, sur la base d'un dossier vide bien que préparé par les services spéciaux israéliens.
Salah Hamouri, lui, est laissé dans l'ombre. Pour lui, ainsi que le demande son Comité national de soutien, pas la moindre exigence de libération formulée par les autorités françaises. Pour lui : silence ! Pour lui : sentence ! Pour lui : prison ! Pour lui : rien !
Et pourquoi ? Tout « simplement » parce que l'Elysée, tout comme le Quai d'Orsay, estiment qu'Israël est un Etat de droit et donc que, s'il est en prison, c'est qu'il devait et doit l'être.
Circulez, il n'y a rien à voir ! On doit fermer les yeux sur l'attitude de cet Etat quand il occupe, et il occupe et colonise, des territoires qui ne lui appartiennent pas. On n'est pas dans le territoire israélien, là. On est dans une partie de la Palestine historique occupée depuis des années et des années par l'Etat d'Israël qui, de ce fait, est condamné régulièrement par les instances internationales.
Uen audience pour sa libération le 28 juillet
Salah Hamouri n'a pas tué quelqu'un ni dans ces Territoires ni à Tel-Aviv, par exemple, pas plus qu'à Jérusalem-Est occupée. Il n'a rien volé. Rien fait d'autre que de passer, de nuit en voiture, devant le domicile d'un rabbin extrémiste notoire. C'est tout. Et pour cela il a écopé de sept ans de prison par un tribunal militaire d'occupation. Il a aujourd'hui 24 ans.
Cela fait quatre ans qu'il est en prison. Quatre ans sans que la France ne lève le petit doigt pour lui. Il est né du mauvais côté du mur -c'est le cas de le dire- et il présente un défaut majeur : il est français mais aussi palestinien. Et tout Palestinien, s'il n'est pas terroriste, est considéré comme potentiellement terroriste. De même ne dit-on pas que si tous les Arabes ne sont pas des terroristes, tous les terroristes sont des Arabes ?
C'est ainsi que le fait d'être passé devant le domicile dudit rabbin a conduit les militaires à considérer qu'il avait l'intention de le tuer. Il ne l'a pas fait -ce rabbin est bien en vie et son parti Shas participe au gouvernement d'extrême droite de Netanyahu- mais il aurait pu le faire. C'est gros, non ? Eh bien la France ne demande pourtant pas sa libération.
J'ai accompagné sa mère, Denise Hamouri, à l'Elysée, où un conseiller du Président -pas le Président qui était occupé- l'a reçue. Même son de cloche.
Clotilde Reiss, âgée de 23 ans, a été arrêtée en Iran le 1er juillet au motif d'espionnage. De toute évidence, il s'agit d'une grossière manoeuvre et d'une provocation des autorités de ce pays dont il est peu de dire qu'elles ne sont guère crédibles en matière de droits de l'homme.
Aussitôt, et à juste titre, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, puis le Président Nicolas Sarkozy, sont montés au créneau et ont exigé sa libération immédiate.
Clotilde Reiss, Salah Hamouri : deux poids deux mesures
Clotilde Reiss, âgée de 23 ans, a été arrêtée en Iran le 1er juillet au motif d'espionnage. De toute évidence, il s'agit d'une grossière manoeuvre et d'une provocation des autorités de ce pays dont il est peu de dire qu'elles ne sont guère crédibles en matière de droits de l'homme.
Aussitôt, et à juste titre, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, puis le Président Nicolas Sarkozy, sont montés au créneau et ont exigé sa libération immédiate.
Quelques jours avant, le 26 juin exactement, à l'occasion du troisième « anniversaire » de la détention du caporal Gilad Shalit, prisonnier de guerre, le même Bernard Kouchner publiait une déclaration officielle toute aussi nette :
« Nous ne cesserons de le répéter : la libération immédiate et inconditionnelle de Gilad est une priorité pour la France. »
Libérations immédiates et sans conditions de Clotilde Reiss et de Gilad Shalit, telles sont les exigences de la France.
S'il est en prison, c'est qu'il devait et doit l'être
Et pendant ce temps-là, un jeune franco-palestinien, qui ne portait pas l'uniforme d'une armée d'occupation, est, tout comme Clotilde Reiss, l'objet d'un emprisonnement totalement illégal. Il s'agit de Salah Hamouri, qui a été jugé par un tribunal militaire israélien d'occupation installé en Cisjordanie, un tribunal illégitime en son principe, sur la base d'un dossier vide bien que préparé par les services spéciaux israéliens.
Salah Hamouri, lui, est laissé dans l'ombre. Pour lui, ainsi que le demande son Comité national de soutien, pas la moindre exigence de libération formulée par les autorités françaises. Pour lui : silence ! Pour lui : sentence ! Pour lui : prison ! Pour lui : rien !
Et pourquoi ? Tout « simplement » parce que l'Elysée, tout comme le Quai d'Orsay, estiment qu'Israël est un Etat de droit et donc que, s'il est en prison, c'est qu'il devait et doit l'être.
Circulez, il n'y a rien à voir ! On doit fermer les yeux sur l'attitude de cet Etat quand il occupe, et il occupe et colonise, des territoires qui ne lui appartiennent pas. On n'est pas dans le territoire israélien, là. On est dans une partie de la Palestine historique occupée depuis des années et des années par l'Etat d'Israël qui, de ce fait, est condamné régulièrement par les instances internationales.
Uen audience pour sa libération le 28 juillet
Salah Hamouri n'a pas tué quelqu'un ni dans ces Territoires ni à Tel-Aviv, par exemple, pas plus qu'à Jérusalem-Est occupée. Il n'a rien volé. Rien fait d'autre que de passer, de nuit en voiture, devant le domicile d'un rabbin extrémiste notoire. C'est tout. Et pour cela il a écopé de sept ans de prison par un tribunal militaire d'occupation. Il a aujourd'hui 24 ans.
Cela fait quatre ans qu'il est en prison. Quatre ans sans que la France ne lève le petit doigt pour lui. Il est né du mauvais côté du mur -c'est le cas de le dire- et il présente un défaut majeur : il est français mais aussi palestinien. Et tout Palestinien, s'il n'est pas terroriste, est considéré comme potentiellement terroriste. De même ne dit-on pas que si tous les Arabes ne sont pas des terroristes, tous les terroristes sont des Arabes ?
C'est ainsi que le fait d'être passé devant le domicile dudit rabbin a conduit les militaires à considérer qu'il avait l'intention de le tuer. Il ne l'a pas fait -ce rabbin est bien en vie et son parti Shas participe au gouvernement d'extrême droite de Netanyahu- mais il aurait pu le faire. C'est gros, non ? Eh bien la France ne demande pourtant pas sa libération.
J'ai accompagné sa mère, Denise Hamouri, à l'Elysée, où un conseiller du Président -pas le Président qui était occupé- l'a reçue. Même son de cloche.