Le référendum du 9 janvier 2011 au Sud-Soudan angoisse la communauté internationale. L'indépendance paraît inéluctable et la réaction de Khartoum est imprévisible. Mais ce divorce ne serait que la conséquences de décennies de mépris et de dédain pour des peuples qui ont pourtant une des histoires les plus glorieuses de l'Afrique. Tant pis pour le général el-Béchir, semble dire Jean-Baptiste dans sa chronique.
http://www.rfi.fr/afrique/20100925-...-accepter-le-resultat-referendum-janvier-2011
Le référendum devra être organisé dans les délais, il devra être crédible et les parties en respecteront l'issue. Dans le document de 3 pages, rendu public à l'issue de la réunion le Nord et le Sud-Soudan affichent leur bonne volonté. Des engagements pris sous la pression américaine en présence de Barack Obama mais qui n'effacent que partiellement les inquiétudes.
Plusieurs points cruciaux risquent d'interférer dans le processus. Et le vice-président du Nord-Soudan, Ali Osmane Taha n'a pas manqué de les souligner. « La communauté internationale envoie des signaux contradictoires notamment la position injustifiable de la CPI (Cour pénale internationale). Les sanctions économiques doivent être levées, notre dette doit être allégée et le Soudan doit être retiré de la liste des pays abritant le terrorisme ».
Le Sud-Soudan met lui-aussi en garde. L'avenir de la région pétrolifère d'Abyei sera déterminant, affirme Salva Kiir, président du gouvernement du sud. « L'accord global de paix comporte des repères. L'attention de la communauté internationale est indispensable pour que les parties tiennent leurs engagements. Il est à craindre que la région d'Abyei soit l'étincelle d'un nouveau conflit entre le Nord et le Sud si aucune solution n'est trouvée ».
Au-delà du référendum dont l'issue ne fait aucun doute, la question des frontières, de la sécurité, de la dette et du Darfour devront encore être abordées. Et malgré les demandes répétées en marge du sommet, le Sud-Soudan refuse de reporter le scrutin du mois de janvier.
http://www.rfi.fr/afrique/20100925-...-accepter-le-resultat-referendum-janvier-2011
Le référendum devra être organisé dans les délais, il devra être crédible et les parties en respecteront l'issue. Dans le document de 3 pages, rendu public à l'issue de la réunion le Nord et le Sud-Soudan affichent leur bonne volonté. Des engagements pris sous la pression américaine en présence de Barack Obama mais qui n'effacent que partiellement les inquiétudes.
Plusieurs points cruciaux risquent d'interférer dans le processus. Et le vice-président du Nord-Soudan, Ali Osmane Taha n'a pas manqué de les souligner. « La communauté internationale envoie des signaux contradictoires notamment la position injustifiable de la CPI (Cour pénale internationale). Les sanctions économiques doivent être levées, notre dette doit être allégée et le Soudan doit être retiré de la liste des pays abritant le terrorisme ».
Le Sud-Soudan met lui-aussi en garde. L'avenir de la région pétrolifère d'Abyei sera déterminant, affirme Salva Kiir, président du gouvernement du sud. « L'accord global de paix comporte des repères. L'attention de la communauté internationale est indispensable pour que les parties tiennent leurs engagements. Il est à craindre que la région d'Abyei soit l'étincelle d'un nouveau conflit entre le Nord et le Sud si aucune solution n'est trouvée ».
Au-delà du référendum dont l'issue ne fait aucun doute, la question des frontières, de la sécurité, de la dette et du Darfour devront encore être abordées. Et malgré les demandes répétées en marge du sommet, le Sud-Soudan refuse de reporter le scrutin du mois de janvier.