3 athlètes algériens accusés de viol sur une mineure en Tunisie

Trois athlètes algériens se trouvent actuellement dans une grave affaire en Tunisie. Ils sont accusés d’agression sexuelle sur une mineure. L’affaire, programmée pour être jugée ce lundi, après un an et demi de détention préventive, soulève des interrogations sur la véracité des allégations et les accusations dans cette affaire.

Selon le site arabophone Ennahar, l’affaire remonte au mois de mai 2022, lors de la participation de l’équipe nationale de Kenpo à une compétition internationale à Tunis. Les trois athlètes algériens ont été arrêtés à leur hôtel à Hammamet pour des accusations de viol sur une jeune fille de moins de 16 ans, originaire de Tunisie et résidant en France.

La jeune fille, prénommée S. Kh., née en 2011, aurait rencontré les trois hommes pendant ses vacances avec ses parents. Selon la déclaration de sa mère, déposée après les faits, sa fille aurait été agressée sexuellement. Cependant, les accusés ont catégoriquement nié ces allégations, affirmant que la jeune fille s’était approchée d’eux de son propre chef, en raison de leur statut de sportifs médaillés.

Lors des interrogatoires, les accusés ont contredit le récit de la mère de la victime. Ils ont soutenu que la jeune fille avait cherché à engager la conversation avec eux. De plus, ils ont insisté sur le fait qu’elle avait dissimulé son âge réel, paraissant physiquement plus âgée que ses 11 ans. La rencontre aurait été limitée à des discussions et rien de plus, ont-ils affirmé.

Les rapports d’expertise et les enquêtes criminelles, dont Ennahar affirme détenir une copie, ne révèlent aucune trace de violence ou d’agression sexuelle sur le corps ou les vêtements de la jeune fille. Cela remet en question la crédibilité des allégations portées à l’encontre des athlètes.

Par ailleurs, la Fédération algérienne de Kenpo garde le silence sur cette affaire, n’ayant émis aucun communiqué ou réaction officielle. Pourtant, selon les avocats de la défense, les athlètes risquent une peine de prison à vie, se basant uniquement sur les témoignages de la jeune fille et de sa mère.

De leur côté, les familles des trois accusés, tous dans la vingtaine, appellent les autorités compétentes à intervenir rapidement pour libérer leurs fils de la prison de Tunis où ils sont détenus depuis 19 mois, clamant leur innocence et dénonçant une injustice flagrante.
 
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