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PLD (Peace, Love and Diversity)
30 ans de réclusion pour Bouamar Belhadj
Rédaction en ligne
samedi 23 octobre 2010, 09:26
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Bouamar Belhadj, reconnu coupable de lincendie volontaire meurtrier de son immeuble à Molenbeek en mars 1997, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Aucune circonstance atténuante na été retenue au bénéfice du coupable, Bouamar Belhadj. Labsence de compassion vis-à-vis des victimes et la soif de lucre de Bouamar Belhadj ne laissaient place à aucune mesure favorable à son encontre, selon la cour. Tout au plus celle-ci a admis quil fallait tenir compte du fait que le procès sétait déroulé 13 ans après les faits. Pour rappel, lavocat général avait requis la perpétuité pour M. Belhadj.
Lincendie sétait déclaré vers 3h du matin le 17 mars 1997 dans cet immeuble du Square Saint-Jean-Baptiste à Molenbeek appartenant à Bouamar Belhadj. Quatre des locataires avaient péri et cinq autres, une mère et ses quatre enfants, avaient pu être sauvés de justesse par les pompiers mais ils avaient gardé des séquelles physiques et morales de ce drame.
La situation financière très difficile de Bouamar Belhadj, sa demande de couverture dassurance complémentaire pour son immeuble quelques jours avant les faits et ses relations avec un courtier en assurance et un expert en incendie douteux lavaient incriminé.
La police avait reçu plusieurs témoignages anonymes ou dindicateurs selon lesquels Bouamar Belhadj aurait payé des hommes pour bouter le feu à son bâtiment afin de toucher les indemnités dassurance, environ 30 millions de francs belges.
Les locataires rescapés avaient ensuite décrit lattitude irresponsable de leur propriétaire. Ce dernier neffectuait pas les travaux nécessaires, mais aussi il leur aurait demandé de signer des documents dassurance locative les menaçant de mort sils ne sexécutaient pas.
Lassureur de ces personnes avait rapporté à la cour quil avait vu ses clients dans un état de panique suite à cet incident. Il sétait proposé de les accompagner pour porter plainte contre le propriétaire dès le lundi suivant, le 17 mars 1997.
La cour a relevé dans son arrêt le déroulement dun autre incendie suspect en 1996 dans ce même immeuble, heureusement sans conséquences graves. La cour a encore noté quune des locataires avait rapporté que Bouamar Belhadj avait suggéré aux habitants des appartements de laisser couler les robinets pour quil puisse « toucher de lassurance ».
La déposition de la belle-fille du coupable navait pas manqué dintérêt non plus pour le jury. Celle-ci avait expliqué, deux ans après les faits, quelle avait entendu Bouamar Bellhadj dire à un autre homme : « il y a des bidons en haut, tu les jettes et tu pars ».
Deux hommes avaient été suspectés davoir été les exécutants de cet incendie, mais ils avaient bénéficié dun non-lieu faute de preuves suffisantes à leur charge.
(Belga)
Rédaction en ligne
samedi 23 octobre 2010, 09:26
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Bouamar Belhadj, reconnu coupable de lincendie volontaire meurtrier de son immeuble à Molenbeek en mars 1997, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Aucune circonstance atténuante na été retenue au bénéfice du coupable, Bouamar Belhadj. Labsence de compassion vis-à-vis des victimes et la soif de lucre de Bouamar Belhadj ne laissaient place à aucune mesure favorable à son encontre, selon la cour. Tout au plus celle-ci a admis quil fallait tenir compte du fait que le procès sétait déroulé 13 ans après les faits. Pour rappel, lavocat général avait requis la perpétuité pour M. Belhadj.
Lincendie sétait déclaré vers 3h du matin le 17 mars 1997 dans cet immeuble du Square Saint-Jean-Baptiste à Molenbeek appartenant à Bouamar Belhadj. Quatre des locataires avaient péri et cinq autres, une mère et ses quatre enfants, avaient pu être sauvés de justesse par les pompiers mais ils avaient gardé des séquelles physiques et morales de ce drame.
La situation financière très difficile de Bouamar Belhadj, sa demande de couverture dassurance complémentaire pour son immeuble quelques jours avant les faits et ses relations avec un courtier en assurance et un expert en incendie douteux lavaient incriminé.
La police avait reçu plusieurs témoignages anonymes ou dindicateurs selon lesquels Bouamar Belhadj aurait payé des hommes pour bouter le feu à son bâtiment afin de toucher les indemnités dassurance, environ 30 millions de francs belges.
Les locataires rescapés avaient ensuite décrit lattitude irresponsable de leur propriétaire. Ce dernier neffectuait pas les travaux nécessaires, mais aussi il leur aurait demandé de signer des documents dassurance locative les menaçant de mort sils ne sexécutaient pas.
Lassureur de ces personnes avait rapporté à la cour quil avait vu ses clients dans un état de panique suite à cet incident. Il sétait proposé de les accompagner pour porter plainte contre le propriétaire dès le lundi suivant, le 17 mars 1997.
La cour a relevé dans son arrêt le déroulement dun autre incendie suspect en 1996 dans ce même immeuble, heureusement sans conséquences graves. La cour a encore noté quune des locataires avait rapporté que Bouamar Belhadj avait suggéré aux habitants des appartements de laisser couler les robinets pour quil puisse « toucher de lassurance ».
La déposition de la belle-fille du coupable navait pas manqué dintérêt non plus pour le jury. Celle-ci avait expliqué, deux ans après les faits, quelle avait entendu Bouamar Bellhadj dire à un autre homme : « il y a des bidons en haut, tu les jettes et tu pars ».
Deux hommes avaient été suspectés davoir été les exécutants de cet incendie, mais ils avaient bénéficié dun non-lieu faute de preuves suffisantes à leur charge.
(Belga)