Pourquoi e&r?
Le comite dentente condamne lentree de jean zay au pantheon
http://www.saint-cyr.org/fr/communi...tional-d-entente-relatif-au-,article-460.html
Cetait un deserteur double dun anti patriote
Ils ont raisons les militairess non?
Bonjour ,
Ils ont tort (à ce compte là De Gaulle était un déserteur du point de vue de Vichy non ? ):
http://www.histoire.presse.fr/actua...ier-proces-politique-de-vichy-01-12-2010-5657
En octobre 1940, Jean Zay était condamné à la dégradation et à la déportation pour « désertion en présence de l’ennemi ».
Le vendredi 4 octobre 1940, le tribunal militaire de Clermont-Ferrand condamnait Jean Zay, l’ancien ministre de l’Éducation nationale du Front populaire, à la dégradation et à la déportation - la même peine qu’Alfred Dreyfus. Quatre ans plus tard il était assassiné par des miliciens venus le chercher dans sa cellule à Riom sous prétexte d’un transfert.
De quoi est accusé le sous-lieutenant Zay en 1940 ? Rien de moins que de « désertion en présence de l’ennemi ». Une accusation qui ne résiste pas à l’examen des faits. En septembre 1939, Jean Zay s’est engagé volontairement, à l’âge de 35 ans, alors qu’il aurait pu rester mobilisé à son poste de ministre, comme le prévoit la loi. Malgré les pressions, ses chefs immédiats témoigneront, durant le procès, de son bon comportement de soldat lors de la « drôle de guerre ». Resté député, comme ses collègues « aux armées », il siège régulièrement.
Bien plus, les éléments de l’enquête montrent qu’au moment où il a décidé de rejoindre le Parlement et le gouvernement à Bordeaux, le 19 juin, l’ennemi était à plus de 100 kilomètres de son unité. Si on signale pour finir qu’il a fait valider sa situation par les autorités civiles ou militaires chaque fois que cela était possible en cette débâcle, on a le parcours non d’un déserteur mais d’un député aux armées rejoignant son Parlement, comme la pratique républicaine le lui commandait.
Ce n’est donc pas au sous-lieutenant que ce procès est fait, mais à l’homme politique républicain piégé, avec Mandel et Mendès France, sur le Massilia le 21 juin 1940.
Rappelons les faits : le paquebot avait été réquisitionné début juin par le gouvernement de Paul Reynaud à Bordeaux pour permettre à des hommes politiques d’accompagner le gouvernement qui devait se replier en Afrique du Nord. Mais, lorsqu’ils arrivent à Casablanca, l’armistice a été signé et le gouvernement Pétain, qui a remplacé celui de Reynaud, les fait aussitôt passer pour des fuyards. Jean Zay est alors poursuivi, sans en être informé, sous l’accusation d’« abandon de poste », puis, dès la fin du mois de juillet pour celle de « désertion en présence de l’ennemi ». A l’audience, le 4 octobre, le commissaire du gouvernement reprend - dérogatoirement - la parole après la plaidoirie de la défense pour demander qu’il n’y ait pas de « circonstances atténuantes ». La délibération dure six minutes et débouche sur une condamnation à la déportation et à la dégradation. Une peine qui n’est plus appliquée depuis des dizaines d’années.
Ce procès montre qu’il y a bien un premier Vichy de tous les défoulements maurrassiens, empruntant ici les canaux militaires d’une dictature nationale-catholique. Jean Zay incarne idéalement les revanches antidreyfusardes comme les détestations antirépublicaines et antifrontistes des nouveaux gouvernants : protestant, de père juif, brillant député radical et ministre antimunichois de 1936 à 1939, il eut donc, après le jugement par contumace de De Gaulle en juillet et le non-lieu de Mandel devant le tribunal militaire de Meknès en août, le redoutable privilège d’être, en octobre 1940, la victime républicaine du premier procès politique pleinement accompli par Vichy [1].
Par Olivier Loubes
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Pour Vichy, communiste, d'origine juive, athée et franc-maçon ça faisait beaucoup