45.000 travailleurs étrangers en Algérie
dimanche 10 mai 2009.
Lors dune conférence de presse du conseil dadministration de lOrganisation arabe du travail (OAT) et à laquelle prenait part Mohamed Ahmed Lokmane, directeur général de lOAT, Tayeb Louh, ministre du Travail, de lEmploi et de la Sécurité sociale, a qualifié d« insignifiant » le taux de la main-doeuvre étrangère en Algérie
Le ministre a souligné que « la main-doeuvre dorigine arabe est en nombre relativement faible en Algérie ». Selon M. Louh, ceci est dû essentiellement à « lobligation des entreprises nationales et étrangères de privilégier la main-doeuvre nationale telle que codifiée par les lois algériennes qui sont rigoureusement appliquées ».
Dans le même sens, le ministre a expliqué que « les permis de travail ne sont délivrés par ladministration algérienne au profit de la main-doeuvre étrangère que dans les cas où les spécialités données ne sont pas disponibles au niveau national ».
A ce propos et tout en rappelant que le recours à la main-doeuvre étrangère a été imposé par les grands chantiers ouverts à la faveur des grands projets initiés dans le domaine des infrastructures depuis 1999, Tayeb Louh a précisé qu« un cahier des charges est imposé aux entreprises étrangères pour former la main-doeuvre locale dans les spécialités faisant défaut en Algérie ».
Intervenant dans le même ordre didées, M. Lokmane a relevé en parlant de la région du Golfe que « le taux de la main-doeuvre arabe par rapport à la main-doeuvre étrangère travaillant dans cette région du monde arabe est passé de 75% dans les années 1970 à moins de 20% actuellement ».
Ce constat, selon le DG de lOAT, sexplique par « les priorités et les préférences des patrons dentreprises qui font, souvent, appel aux compétences étrangères en raison dune main-doeuvre arabe peu qualifiée ».
Et dindiquer que « lOAT a défini 3.000 métiers afin den unifier les appellations dans les pays arabes et donner, ainsi, à la main-doeuvre arabe une chance de se faire recruter dans les pays arabes récepteurs ».
M. Lokmane a annoncé, par ailleurs, la prochaine mise en oeuvre dune stratégie arabe commune de formation et de qualification de la main-doeuvre et que des rencontres seront organisées par lOAT entre les pays arabes pourvoyeurs et les pays arabes récepteurs de main-doeuvre.
A louverture des travaux de la session, M. Louh a souligné « la nécessité pour lOAT de mettre en oeuvre les mécanismes de soutien pour une approche arabe commune de lemploi ».
Tout en rappelant les résolutions du Sommet social et économique arabe qui sest déroulé en janvier dernier au Koweït et qui a adopté une charte de travail arabe pour la période allant de 2010 à 2020 avec comme objectif primordial daugmenter le taux de croissance économique et la diminution du taux de chômage de moitié, le ministre a estimé que « la tâche relative à la proposition de mécanismes pour la mise en oeuvre de ces résolutions revient à lOAT ».
Dans le même chapitre, M. Louh a expliqué la démarche algérienne en matière demploi et de lutte contre le chômage, une démarche sarticulant autour de lencouragement des investissements générateurs demploi et de compétences à travers la formation de la main-doeuvre à travers les différents dispositifs tels que lANSEJ, CPE, la CNAC ou lANGEM. Par ailleurs et en perspective de la tenue à Genève entre le 3 et le 19 juin prochain du 98ème congrès international du travail, M. Louh a appelé à une participation arabe de qualité.
Prenant la parole, le directeur général de lOAT a mis en exergue les deux rendez-vous majeurs qui attendent lOAT, dans le courant de lannée, à savoir le forum de lemploi des jeunes qui se tiendra à Alger et la rencontre arabe sur la formation professionnelle et le marché du travail prévue en Arabie Saoudite.
Pour lintervenant, « lactivité de promotion de lemploi nest plus exclusivement prise en charge par les ministères arabes du Travail du fait que cest un vaste chantier qui ne peut être assuré par une seule instance ou institution ».
Il a révélé que « le forum dAlger verra la participation, et pour la première fois, de délégués de la société civile, tels que les syndicats, les unions de la jeunesse, des femmes et des organisations patronales, parallèlement aux représentants de gouvernements ». Les travaux de la 71ème session se sont poursuivis à huis clos et durant lesquels un rapport annuel sur la situation économique et sociale en Palestine et dans les territoires arabes occupés par Israël, le Golan syrien et au sud du Liban a été lu.
Le Quotidien dOran
dimanche 10 mai 2009.
Lors dune conférence de presse du conseil dadministration de lOrganisation arabe du travail (OAT) et à laquelle prenait part Mohamed Ahmed Lokmane, directeur général de lOAT, Tayeb Louh, ministre du Travail, de lEmploi et de la Sécurité sociale, a qualifié d« insignifiant » le taux de la main-doeuvre étrangère en Algérie
Le ministre a souligné que « la main-doeuvre dorigine arabe est en nombre relativement faible en Algérie ». Selon M. Louh, ceci est dû essentiellement à « lobligation des entreprises nationales et étrangères de privilégier la main-doeuvre nationale telle que codifiée par les lois algériennes qui sont rigoureusement appliquées ».
Dans le même sens, le ministre a expliqué que « les permis de travail ne sont délivrés par ladministration algérienne au profit de la main-doeuvre étrangère que dans les cas où les spécialités données ne sont pas disponibles au niveau national ».
A ce propos et tout en rappelant que le recours à la main-doeuvre étrangère a été imposé par les grands chantiers ouverts à la faveur des grands projets initiés dans le domaine des infrastructures depuis 1999, Tayeb Louh a précisé qu« un cahier des charges est imposé aux entreprises étrangères pour former la main-doeuvre locale dans les spécialités faisant défaut en Algérie ».
Intervenant dans le même ordre didées, M. Lokmane a relevé en parlant de la région du Golfe que « le taux de la main-doeuvre arabe par rapport à la main-doeuvre étrangère travaillant dans cette région du monde arabe est passé de 75% dans les années 1970 à moins de 20% actuellement ».
Ce constat, selon le DG de lOAT, sexplique par « les priorités et les préférences des patrons dentreprises qui font, souvent, appel aux compétences étrangères en raison dune main-doeuvre arabe peu qualifiée ».
Et dindiquer que « lOAT a défini 3.000 métiers afin den unifier les appellations dans les pays arabes et donner, ainsi, à la main-doeuvre arabe une chance de se faire recruter dans les pays arabes récepteurs ».
M. Lokmane a annoncé, par ailleurs, la prochaine mise en oeuvre dune stratégie arabe commune de formation et de qualification de la main-doeuvre et que des rencontres seront organisées par lOAT entre les pays arabes pourvoyeurs et les pays arabes récepteurs de main-doeuvre.
A louverture des travaux de la session, M. Louh a souligné « la nécessité pour lOAT de mettre en oeuvre les mécanismes de soutien pour une approche arabe commune de lemploi ».
Tout en rappelant les résolutions du Sommet social et économique arabe qui sest déroulé en janvier dernier au Koweït et qui a adopté une charte de travail arabe pour la période allant de 2010 à 2020 avec comme objectif primordial daugmenter le taux de croissance économique et la diminution du taux de chômage de moitié, le ministre a estimé que « la tâche relative à la proposition de mécanismes pour la mise en oeuvre de ces résolutions revient à lOAT ».
Dans le même chapitre, M. Louh a expliqué la démarche algérienne en matière demploi et de lutte contre le chômage, une démarche sarticulant autour de lencouragement des investissements générateurs demploi et de compétences à travers la formation de la main-doeuvre à travers les différents dispositifs tels que lANSEJ, CPE, la CNAC ou lANGEM. Par ailleurs et en perspective de la tenue à Genève entre le 3 et le 19 juin prochain du 98ème congrès international du travail, M. Louh a appelé à une participation arabe de qualité.
Prenant la parole, le directeur général de lOAT a mis en exergue les deux rendez-vous majeurs qui attendent lOAT, dans le courant de lannée, à savoir le forum de lemploi des jeunes qui se tiendra à Alger et la rencontre arabe sur la formation professionnelle et le marché du travail prévue en Arabie Saoudite.
Pour lintervenant, « lactivité de promotion de lemploi nest plus exclusivement prise en charge par les ministères arabes du Travail du fait que cest un vaste chantier qui ne peut être assuré par une seule instance ou institution ».
Il a révélé que « le forum dAlger verra la participation, et pour la première fois, de délégués de la société civile, tels que les syndicats, les unions de la jeunesse, des femmes et des organisations patronales, parallèlement aux représentants de gouvernements ». Les travaux de la 71ème session se sont poursuivis à huis clos et durant lesquels un rapport annuel sur la situation économique et sociale en Palestine et dans les territoires arabes occupés par Israël, le Golan syrien et au sud du Liban a été lu.
Le Quotidien dOran