Un rapport d'Addameer, le groupe de soutien aux prisonniers palestiniens, révèle que depuis l'échange de prisonniers conclu par le gouvernement sioniste et les autorités du Hamas, et qui a vu la libération, en échange du soldat Shalit, le 18 octobre dernier, de 477 prisonniers politiques palestiniens, le chiffre effarant de 470 Palestiniens ont été arrêtés à ce jour. L'Etat sioniste a donc "récupéré" pratiquement le nombre de détenus libérés
e plus, les prisonniers libérés ont été soumis au harcèlement des forces d'occupation, avec des descentes à leurs domiciles, le harcèlement des membres de leurs familles, des convocations des services secrets et même des re-arrestations.
L'occupation a continué d'employer ses méthodes brutales d'arrestation, souvent pratiquées par les forces clandestines, les infâmes musta'arabeen, des hommes en civil placés en embuscade pour arrêter les Palestiniens sur leurs lieux de travail ou dans la rue. Dans de nombreux cas, les arrestations ont eu lieu lors de raids nocturnes pendant lesquels les soldats ont délibérément détruit le contenu des maisons qu'ils fouillaient.
Parmi les 470 Palestiniens arrêtés entre le 18 octobre et le 12 décembre, il y a 70 enfants et 11 femmes. Sur les 70 enfants arrêtés pendant cette période, la majorité vivait dans les camps de réfugiés de Shuafat (Jérusalem) et Dheisheh (Bethléem). Au cours des deux dernières semaines, 11 enfants ont été kidnappés à Shuafat et 10 à Dheisheh. 2 des 11 femmes arrêtés au cours des deux derniers mois sont toujours en détention. Une des femmes libérées est Irsa Salhab, une journaliste qui a passé plus de 20 jours dans le centre d'interrogatoire de Moskobiyyeh. 6 des femmes ont été arrêtés pendant une manifestation devant la prison Hasharon, où elles demandaient la libérations des prisonnières non incluses dans la première phase de l'échange de prisonniers. 3 de ces femmes ont été libérées peu de temps après leur arrestation, et trois ont été assignées à résidence.
Les militants politiques ont été particulièrement visés pendant cette période. Depuis le 18 octobre, environ 150 arrestations au motif d'une affiliation politique supposée au Front Populaire de Libération de la Palestine et au Hamas, avec pour certains une inculpation directe et pour d'autres des ordres de détention administrative. 6 députés élus au Conseil législatif palestinien ont vu leurs ordres de détention administrative renouvelés, 2 ont été arrêtés, et 1 a été condamné à 30 ans de prison.
De plus, le 27 octobre, suite à la grève de la faim massive entreprise dans les prisons palestiniennes pour protester contre les mesures punitives infligées aux détenus par l'administration pénitentiaire sioniste, celle-ci a prolongé l'ordre d'isolement de Ahmad Sa'adat d'une année supplémentaire. Début décembre, Saadat entrait dans son 34ème mois consécutif d'isolement.
e plus, les prisonniers libérés ont été soumis au harcèlement des forces d'occupation, avec des descentes à leurs domiciles, le harcèlement des membres de leurs familles, des convocations des services secrets et même des re-arrestations.
L'occupation a continué d'employer ses méthodes brutales d'arrestation, souvent pratiquées par les forces clandestines, les infâmes musta'arabeen, des hommes en civil placés en embuscade pour arrêter les Palestiniens sur leurs lieux de travail ou dans la rue. Dans de nombreux cas, les arrestations ont eu lieu lors de raids nocturnes pendant lesquels les soldats ont délibérément détruit le contenu des maisons qu'ils fouillaient.
Parmi les 470 Palestiniens arrêtés entre le 18 octobre et le 12 décembre, il y a 70 enfants et 11 femmes. Sur les 70 enfants arrêtés pendant cette période, la majorité vivait dans les camps de réfugiés de Shuafat (Jérusalem) et Dheisheh (Bethléem). Au cours des deux dernières semaines, 11 enfants ont été kidnappés à Shuafat et 10 à Dheisheh. 2 des 11 femmes arrêtés au cours des deux derniers mois sont toujours en détention. Une des femmes libérées est Irsa Salhab, une journaliste qui a passé plus de 20 jours dans le centre d'interrogatoire de Moskobiyyeh. 6 des femmes ont été arrêtés pendant une manifestation devant la prison Hasharon, où elles demandaient la libérations des prisonnières non incluses dans la première phase de l'échange de prisonniers. 3 de ces femmes ont été libérées peu de temps après leur arrestation, et trois ont été assignées à résidence.
Les militants politiques ont été particulièrement visés pendant cette période. Depuis le 18 octobre, environ 150 arrestations au motif d'une affiliation politique supposée au Front Populaire de Libération de la Palestine et au Hamas, avec pour certains une inculpation directe et pour d'autres des ordres de détention administrative. 6 députés élus au Conseil législatif palestinien ont vu leurs ordres de détention administrative renouvelés, 2 ont été arrêtés, et 1 a été condamné à 30 ans de prison.
De plus, le 27 octobre, suite à la grève de la faim massive entreprise dans les prisons palestiniennes pour protester contre les mesures punitives infligées aux détenus par l'administration pénitentiaire sioniste, celle-ci a prolongé l'ordre d'isolement de Ahmad Sa'adat d'une année supplémentaire. Début décembre, Saadat entrait dans son 34ème mois consécutif d'isolement.