Du 24 au 26 octobre, la capitale spirituelle du Royaume recevra les plus grands chefs cuisiniers et spécialistes dart culinaire nationaux et internationaux à loccasion de la 4ème édition du Festival dart culinaire. Un évènement placé sous le thème ''1.200 ans d'histoire gourmande à Fès'', comme une mise en lumière de la cuisine marocaine au travers des arts, du savoir-faire et des rituels consacrés à la gastronomie.
Je ne veux pas dun Festival où lon va simplement bien manger. Il y a aussi la transmission qui est cruciale, mais elle est malheureusement bloquée dans le monde. La formation est ainsi devenue très importante
Fatema Hal, Directrice du Festival, (restaurant Mansouria, Paris), lors de la conférence sur lévènement.
Ainsi, ce Festival, a-t-il pour ambition dêtre un transmetteur des traditions culinaires marocaines pour partager un bout dhistoire Et donc continuer lhistoire comme le précise Fatema Hal,: la nourriture est un des derniers liens forts qui nous tient à lhumanité.
Cuisine et Patrimoine
La cuisine fait en effet partie intégrante du patrimoine. Lart culinaire, comme toute pratique créative, se nourrit de références stipule à ce propos Mohamed Kabbaj, Président de la Fondation Esprit de Fès qui réalise le festival.
Les références de ce festival: des ouvrages du XIIème siècle sur la cuisine andalouse, prêtés au débuts de lévènement par Feu SM Hassan II.
Au fil des siècles, l'art culinaire marocain a été enrichi par les influences de plusieurs civilisations, ce qui a contribué à en faire une vraie mosaïque
Mohamed Kabbaj.
Avant d'ajouter que la cuisine marocaine illustre le rôle-clé de l'ouverture sur d'autres cultures.
Un tel festival correspond ainsi à lesprit de Fès, ville qui a toujours été, selon Fatema Hal, ouverte aux autres cultures.
Ainsi, au fil des éditions, différents thèmes ont été déclinés : la cuisine des régions, la cuisine du lien, etc. pour fêter aujourdhui, en 2008, 1.200 ans dhistoire gourmande à Fès.
Et pour les éditions à venir, la cuisine des fêtes religieuses et la cuisine des femmes, pourraient bien être des axes directeurs.
Sauvegarder le 3ème cuisine du monde
Venus de divers continents, les cordons bleus que sont entre autres Jacques et Laurent Pourcel, Choumicha ou encore Meryem Cherkaoui réaliseront des démonstrations de techniques traditionnelles et partageront leurs savoir-faire.
Des rencontres, ateliers de formation et débats animés par des spécialistes en art culinaire, en plus d'expositions, de dégustations et de projections de films seront aussi organisés.
L'art culinaire envahira également les écoles et des prix seront remis aux jeunes talentueux des écoles hôtelières.
Un rendez-vous comme un éveil des sens et du savoir sur les traditions culinaires, qui autorisera, selon Jacques Pourcel, le partage de la cuisine marocaine :
une cuisine qui permettra au Maroc de garder son identité à lheure où la mondialisation menace les particularismes.
Le Chef Jacques Pourcel.
Fatema Hal appelle ainsi à la réforme des programmes décoles hôtelières, à la création de groupes de travail, dassociations de sauvegarde de cette troisième cuisine du monde qui, pourtant, ne possède quun unique festival culinaire et aucune chaîne de restaurants à linternational.
AU FAIT
Je ne veux pas dun Festival où lon va simplement bien manger. Il y a aussi la transmission qui est cruciale, mais elle est malheureusement bloquée dans le monde. La formation est ainsi devenue très importante
Fatema Hal, Directrice du Festival, (restaurant Mansouria, Paris), lors de la conférence sur lévènement.
Ainsi, ce Festival, a-t-il pour ambition dêtre un transmetteur des traditions culinaires marocaines pour partager un bout dhistoire Et donc continuer lhistoire comme le précise Fatema Hal,: la nourriture est un des derniers liens forts qui nous tient à lhumanité.
Cuisine et Patrimoine
La cuisine fait en effet partie intégrante du patrimoine. Lart culinaire, comme toute pratique créative, se nourrit de références stipule à ce propos Mohamed Kabbaj, Président de la Fondation Esprit de Fès qui réalise le festival.
Les références de ce festival: des ouvrages du XIIème siècle sur la cuisine andalouse, prêtés au débuts de lévènement par Feu SM Hassan II.
Au fil des siècles, l'art culinaire marocain a été enrichi par les influences de plusieurs civilisations, ce qui a contribué à en faire une vraie mosaïque
Mohamed Kabbaj.
Avant d'ajouter que la cuisine marocaine illustre le rôle-clé de l'ouverture sur d'autres cultures.
Un tel festival correspond ainsi à lesprit de Fès, ville qui a toujours été, selon Fatema Hal, ouverte aux autres cultures.
Ainsi, au fil des éditions, différents thèmes ont été déclinés : la cuisine des régions, la cuisine du lien, etc. pour fêter aujourdhui, en 2008, 1.200 ans dhistoire gourmande à Fès.
Et pour les éditions à venir, la cuisine des fêtes religieuses et la cuisine des femmes, pourraient bien être des axes directeurs.
Sauvegarder le 3ème cuisine du monde
Venus de divers continents, les cordons bleus que sont entre autres Jacques et Laurent Pourcel, Choumicha ou encore Meryem Cherkaoui réaliseront des démonstrations de techniques traditionnelles et partageront leurs savoir-faire.
Des rencontres, ateliers de formation et débats animés par des spécialistes en art culinaire, en plus d'expositions, de dégustations et de projections de films seront aussi organisés.
L'art culinaire envahira également les écoles et des prix seront remis aux jeunes talentueux des écoles hôtelières.
Un rendez-vous comme un éveil des sens et du savoir sur les traditions culinaires, qui autorisera, selon Jacques Pourcel, le partage de la cuisine marocaine :
une cuisine qui permettra au Maroc de garder son identité à lheure où la mondialisation menace les particularismes.
Le Chef Jacques Pourcel.
Fatema Hal appelle ainsi à la réforme des programmes décoles hôtelières, à la création de groupes de travail, dassociations de sauvegarde de cette troisième cuisine du monde qui, pourtant, ne possède quun unique festival culinaire et aucune chaîne de restaurants à linternational.
AU FAIT