5 ans après, la douleur toujours vive des proches des victimes normandes de l'attentat de marrakech

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le 28 avril 2011, une bombe explosait dans un café de la place Jemma El Fna à Marrakech. L'attentat a tué 17 personnes, dont 2 touristes normandes. 5 ans après, leurs proches ne tournent pas la page.

C'était il y a 5 ans jour pour jour en plein coeur de Marrakech. Le 28 avril 2011, l'explosion d'une bombe dans un café de la place Jemma El Fna faisait 17 morts, dont 2 touristes normandes. Marie-Christine Bohin, une Alençonnaise de 61 ans, et sa cousine Salomé Girard, jeune bayeusaine de 18 ans. La soeur de Salomé, Louise avait été grièvement blessée. Un an plus tard, les deux terroristes ont été condamnés à mort. Le tourisme a repris dans la capitale touristique du Maroc. Mais les familles de victimes n'oublient pas.

Des cérémonies ont lieu aujourd'hui à Bayeux et Marrakech

Deux messes seront célébrées à Bayeux, à l'Eglise de la Miséricorde, ce jeudi soir à 18h30, et demain vendredi à 8h45. Une commémoration a également lieu à Marrakech aujourd'hui, sur la place Jemma El Fna, où une stèle a été érigée, à 11h30, en présence des familles de victimes, des autorités françaises et marocaines. Mais Pascal Bohin ne s'y rendra pas. Cet Alençonnais a perdu son épouse Marie-Christine dans l'attentat. Agée de 61 ans, elle avait été tuée sur le coup. 5 ans après, la douleur de son époux est toujours aussi vive.

Un ilôt Salomé inauguré à Bayeux le 19 mai prochain

Les parents de Salomé Girard, l'autre victime normande, ont eux décidé de consacrer un espace dédié à leur fille. Un petit parc situé sur les bords de l'Aure, la rivière qui traverse Bayeux. Le 19 mai prochain, cet espace sera inauguré. Y figurera une plaque sur laquelle est gravé un texte écrit par les parents de Salomé. "Parmi les familles de victimes, notre famille a été doublement touchée. Salomé est décédée le lendemain de l'attentat, des suites de ses blessures. Louise, gravement blessée, parcourt depuis un long chemin vers la guérison. A cette date, le temps s'est arrêté et 5 ans est une notion qui ne nous parle pas. Chaque chose au quotidien nous rappelle qu'il y a un avant et un après. Dire non au terrorisme, c'est ne pas oublier nos victimes."

France Bleue Normandie
 
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