salam
La tristesse est une émotion utile et normale qui participe à l’expérience et à la maturation psychologique.
En effet, elle nous permet notamment :
d’éviter des situations qui l’ont provoquée dans le passé
d’analyser et de corriger des actions pour surmonter des épreuves
d’attirer l’attention d’autrui et d’indiquer notre besoin de réconfort et de soutien
de nous alerter sur nos besoins insatisfaits
de nous protéger de l’agressivité
de mieux comprendre la tristesse des autres.
Lorsqu’elle dure, est trop intense et se transforme en dépression, il est nécessaire de s’engager dans un processus de régulation.
Christophe André et François Lelord nous donnent 5 conseils pour y parvenir :
Accepter d’être triste au lieu de refouler la tristesse
Exprimer la tristesse au lieu de faire bonne figure à tout prix
Continuer à agir au lieu de rester immobile
Rechercher des évènements agréables au lieu de fabriquer un environnement attristant
Penser à consulter et à demander à être écouté au lieu de rejeter toute aide
1 et 2 : « Je suis triste » « je ressens de la tristesse » sont des phrases de base pour accepter et verbaliser cette émotion. La pleine conscience de l’émotion aide à la traverser et à en diminuer l’intensité. L’écriture peut aussi servir à se libérer.
Quoi qu’il en soit, et si ce n’est déjà fait, octroyez-vous le « droit à l’émotion » qui a pu vous être enlevé au cours de votre éducation ou dans un autre cadre.
Il est important de savoir que la tristesse peut cacher une autre émotion (voir cet article). Ou encore que la tristesse peut s’associer à de la colère, du dégoût, etc. Cette distinction des émotions ressenties aide à avancer en acceptant/verbalisant et recherchant les causes précises.
3 : être triste coupe nos envies de bouger. Pourtant, la « remise en action » est importante pour traverser la tristesse. Elle diminue le flux des pensées irrationnelles en nous ancrant dans le moment présent. Le simple fait de marcher en pleine nature a des vertus curatives pour l’âme. Parmi les actes à poser rapidement, notons l’élan vers autrui auprès de qui nous pourrons être écoutés et aidés(point 5).
Afin de trouver l’impulsion d’agir, essayons de faire un premier pas, une première action, sans réfléchir.
Notez qu’un changement d’environnement peut s’avérer profitable pour modifier les schémas de pensées associés aux lieux où l’émotion a émergé et s’est installée.
4 : Qu’est-ce que vous aimez faire ? si vous avez une passion ou appréciez fréquenter des endroits particuliers, rapprochez-vous de ces expériences, revivez-les. Même si la tristesse ne disparaitra pas immédiatement, elle s’atténuera et les émotions agréables émergeront.
5 : si votre état perdure, que vous ne parvenez pas à agir, que votre moral se dégrade, consultez rapidement votre médecin traitant et cherchez du soutien dans votre entourage.
J’espère que ces quelques conseils vous auront aidé.
http://anti-deprime.com/2016/10/25/5-conseils-mieux-gerer-tristesse-2/
La tristesse est une émotion utile et normale qui participe à l’expérience et à la maturation psychologique.
En effet, elle nous permet notamment :
d’éviter des situations qui l’ont provoquée dans le passé
d’analyser et de corriger des actions pour surmonter des épreuves
d’attirer l’attention d’autrui et d’indiquer notre besoin de réconfort et de soutien
de nous alerter sur nos besoins insatisfaits
de nous protéger de l’agressivité
de mieux comprendre la tristesse des autres.
Lorsqu’elle dure, est trop intense et se transforme en dépression, il est nécessaire de s’engager dans un processus de régulation.
Christophe André et François Lelord nous donnent 5 conseils pour y parvenir :
Accepter d’être triste au lieu de refouler la tristesse
Exprimer la tristesse au lieu de faire bonne figure à tout prix
Continuer à agir au lieu de rester immobile
Rechercher des évènements agréables au lieu de fabriquer un environnement attristant
Penser à consulter et à demander à être écouté au lieu de rejeter toute aide
1 et 2 : « Je suis triste » « je ressens de la tristesse » sont des phrases de base pour accepter et verbaliser cette émotion. La pleine conscience de l’émotion aide à la traverser et à en diminuer l’intensité. L’écriture peut aussi servir à se libérer.
Quoi qu’il en soit, et si ce n’est déjà fait, octroyez-vous le « droit à l’émotion » qui a pu vous être enlevé au cours de votre éducation ou dans un autre cadre.
Il est important de savoir que la tristesse peut cacher une autre émotion (voir cet article). Ou encore que la tristesse peut s’associer à de la colère, du dégoût, etc. Cette distinction des émotions ressenties aide à avancer en acceptant/verbalisant et recherchant les causes précises.
3 : être triste coupe nos envies de bouger. Pourtant, la « remise en action » est importante pour traverser la tristesse. Elle diminue le flux des pensées irrationnelles en nous ancrant dans le moment présent. Le simple fait de marcher en pleine nature a des vertus curatives pour l’âme. Parmi les actes à poser rapidement, notons l’élan vers autrui auprès de qui nous pourrons être écoutés et aidés(point 5).
Afin de trouver l’impulsion d’agir, essayons de faire un premier pas, une première action, sans réfléchir.
Notez qu’un changement d’environnement peut s’avérer profitable pour modifier les schémas de pensées associés aux lieux où l’émotion a émergé et s’est installée.
4 : Qu’est-ce que vous aimez faire ? si vous avez une passion ou appréciez fréquenter des endroits particuliers, rapprochez-vous de ces expériences, revivez-les. Même si la tristesse ne disparaitra pas immédiatement, elle s’atténuera et les émotions agréables émergeront.
5 : si votre état perdure, que vous ne parvenez pas à agir, que votre moral se dégrade, consultez rapidement votre médecin traitant et cherchez du soutien dans votre entourage.
J’espère que ces quelques conseils vous auront aidé.
http://anti-deprime.com/2016/10/25/5-conseils-mieux-gerer-tristesse-2/