Anciennement connue sous le nom de Michael Hari avant l’annonce récente de sa transidentité, Emily Claire Hari a écopé lundi 13 septembre de 53 ans de prison pour l’attaque en 2017 d’une mosquée à Bloomington, dans le Minnesota (Etats-Unis).
L’agression, commise le 05 août 2017 à l’aide d’une bombe artisanale, visait le bureau de l’imam d’un sanctuaire musulman de Bloomington. Aucune victime n’a été déplorée ce jour-là, malgré la présence de nombreux fidèles sur les lieux, mais l’incendie a causé de lourds dégâts selon le ministère de la Justice.
Reconnue coupable lors de son procès en décembre 2020, la femme de 50 ans a été condamnée lundi à une peine exemplaire de 53 ans de prison par un juge fédéral. L’homme de loi a pris en considération les multiples témoignages des musulmans présents dans l’édifice en août 2017, faisant état d’un traumatisme fort lié à l’explosion.
UN ANCIEN SHÉRIF À LA TÊTE D’UN GROUPE EXTRÉMISTE
«Hari a cherché à terroriser toute une communauté religieuse, la peine retenue montre clairement que de tels actes de haine ne seront pas tolérés», a affirmé Lisa Monaco, la ministre adjointe de la Justice, dans un communiqué.A la tête d’un groupe extrémiste dénommé les «White Rabbits», l’ancien shérif avait recruté deux hommes pour s’attaquer à la mosquée de Bloomington.
Après quelques mois d’enquête, les trois fuyards avaient été arrêtés par les forces de l’ordre.
États-Unis : 53 ans de prison pour une femme qui avait attaqué une mosquée
Anciennement connue sous le nom de Michael Hari avant l’annonce récente de sa transidentité, Emily Claire Hari a écopé lundi 13 septembre de 53 ans de prison pour l’attaque en 2017 d’une mosquée à Bloomington, dans le Minnesota (Etats-Unis). L’agression, commise le 05 août 2017 à l’aide d’une...
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