Précarité
54 quartiers souffrent d'exclusion sociale
La préfecture de Casa-Anfa met en place un plan de travail dans le cadre de l'INDH
Chômage, délinquance, absence d'infrastructures de base, la capitale économique présente encore plusieurs cas de précarité et d'exclusion sociale.
En effet, 54 quartiers de la métropole souffrent de la marginalisation. Quatre d'entre eux sont localisés au niveau de la fameuse préfecture des arrondissements Casa-Anfa. Il s'agit de l'Ancienne Médina, quartier Messaoudi, derb Ghallef et Qtaâ Ould Aicha. Localisées par le comité régional de l'Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), ces zones sont fortement ciblées par le programme de lutte contre l'exclusion en milieu urbain. Selon les responsables de Casa-Anfa, un plan de travail est déjà mis en place afin de combler le déficit en matière des équipements de proximité et de centres sociaux, mais aussi pour assurer l'encadrement social de la population nécessiteuse ainsi que l'intégration sociale des personnes à besoins spécifiques. Ce programme est mis en vigueur par des comités locaux composés d'élus, d'associations et l'autorité locale sous la présidence des chefs d'arrondissements. Chaque comité a la tâche de diagnostiquer les besoins de sa région, proposer des projets réalisables dans le cadre de l'INDH et surtout établir un plan de travail approprié aux besoins de chaque quartier. Ceci permettrait de renforcer l'inclusion sociale et offrir aux pauvres plus de capacités, de libertés et d'opportunités. Mieux encore, une attention particulière est accordée à l'animation et à la gestion des quartiers.
Ainsi des équipes de travail composées d'animateurs sociaux sont formées au niveau de chaque région pour favoriser l'intégration de proximité. Cette démarche se fait à travers des enquêtes socioéconomiques dans les quartiers cibles via l'organisation des ateliers avec la population locale, la définition de leurs besoins ainsi que la création de moyens ce communication avec les différentes souches sociales. Au niveau de chaque quartier, les équipes de travail ont aussi la responsabilité de soutenir les porteurs de projets. Bien déterminé à réussir le programme de l'INDH, Casa-Anfa vise à court et moyen termes à réduire la pauvreté, la vulnérabilité, la précarité et l'exclusion sociale. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de donner des aides financières aux personnes démunies. Il faut plutôt trouver des projets générateurs de revenus de manière permanente. Ainsi le programme de la préfecture est ouvert à toute idée innovante afin d'accompagner ce développement économique territorial. Dans ce sens, le renforcement du capital humain, les micro-crédits et l'accès aux équipements de base sont les principales actions menées par les responsables de Casa-Anfa afin de combattre la pauvreté.
Rappelons que les principaux projets de cette préfecture ont été axés entre 2005 et 2008 sur deux programmes fondamentaux, à savoir la lutte contre la précarité et le programme transversal. En effet, 233 projets ont été adoptés, avec un montant global de 98.800.756 dirhams. La participation de l'INDH est d'un montant de 55.013.600 dirhams, la participation des autres partenaires est de 43.787.156 dirhams. Cependant, il est à noter que malgré ses bonnes volontés la préfecture d'arrondissement Casa-Anfa est confrontée à plusieurs problèmes dont l'absence d'un plan de travail pour le relogement d'environ 6.000 familles ainsi que la lenteur de construction du logement économique. Les bâtiments menaçant ruine et le déficit de statistiques à ce sujet figurent aussi parmi les grands maux de cette partie de la métropole. Au niveau des secteurs du commerce et de l'industrie, la préfecture de Casa-Anfa souffre de la prolifération du commerce illicite. Plus de 3.000 marchands ambulants circulent dans cette région alors que l'expérience des marchés pilotes construits pour réguler le secteur a complètement échoué.
Par ailleurs, la préfecture connaît la propagation de petites unités industrielles non organisées, mais aussi la détérioration des centres commerciaux notamment ceux du boulevard Mohammed V. Casa-Anfa est également confrontée à un grand problème de circulation causé par l'absence d'une route qui est à même de diminuer la pression sur le centre-ville. Il est à noter que les ronds-points de la région enregistrent le plus grand nombre d'embouteillages en heures de pointe.
A titre d'exemple, le boulevard Zerktouni voit passer près de 80.000 voitures par jour. Le manque d'espaces de stationnement est aussi à souligner. En effet, les garages situés près des boulevards sont très limités. 15 % d'entre eux sont réservés à un usage privé pour les hôpitaux, hôtels et autres. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=112&id=118614
54 quartiers souffrent d'exclusion sociale
La préfecture de Casa-Anfa met en place un plan de travail dans le cadre de l'INDH
Chômage, délinquance, absence d'infrastructures de base, la capitale économique présente encore plusieurs cas de précarité et d'exclusion sociale.
En effet, 54 quartiers de la métropole souffrent de la marginalisation. Quatre d'entre eux sont localisés au niveau de la fameuse préfecture des arrondissements Casa-Anfa. Il s'agit de l'Ancienne Médina, quartier Messaoudi, derb Ghallef et Qtaâ Ould Aicha. Localisées par le comité régional de l'Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), ces zones sont fortement ciblées par le programme de lutte contre l'exclusion en milieu urbain. Selon les responsables de Casa-Anfa, un plan de travail est déjà mis en place afin de combler le déficit en matière des équipements de proximité et de centres sociaux, mais aussi pour assurer l'encadrement social de la population nécessiteuse ainsi que l'intégration sociale des personnes à besoins spécifiques. Ce programme est mis en vigueur par des comités locaux composés d'élus, d'associations et l'autorité locale sous la présidence des chefs d'arrondissements. Chaque comité a la tâche de diagnostiquer les besoins de sa région, proposer des projets réalisables dans le cadre de l'INDH et surtout établir un plan de travail approprié aux besoins de chaque quartier. Ceci permettrait de renforcer l'inclusion sociale et offrir aux pauvres plus de capacités, de libertés et d'opportunités. Mieux encore, une attention particulière est accordée à l'animation et à la gestion des quartiers.
Ainsi des équipes de travail composées d'animateurs sociaux sont formées au niveau de chaque région pour favoriser l'intégration de proximité. Cette démarche se fait à travers des enquêtes socioéconomiques dans les quartiers cibles via l'organisation des ateliers avec la population locale, la définition de leurs besoins ainsi que la création de moyens ce communication avec les différentes souches sociales. Au niveau de chaque quartier, les équipes de travail ont aussi la responsabilité de soutenir les porteurs de projets. Bien déterminé à réussir le programme de l'INDH, Casa-Anfa vise à court et moyen termes à réduire la pauvreté, la vulnérabilité, la précarité et l'exclusion sociale. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de donner des aides financières aux personnes démunies. Il faut plutôt trouver des projets générateurs de revenus de manière permanente. Ainsi le programme de la préfecture est ouvert à toute idée innovante afin d'accompagner ce développement économique territorial. Dans ce sens, le renforcement du capital humain, les micro-crédits et l'accès aux équipements de base sont les principales actions menées par les responsables de Casa-Anfa afin de combattre la pauvreté.
Rappelons que les principaux projets de cette préfecture ont été axés entre 2005 et 2008 sur deux programmes fondamentaux, à savoir la lutte contre la précarité et le programme transversal. En effet, 233 projets ont été adoptés, avec un montant global de 98.800.756 dirhams. La participation de l'INDH est d'un montant de 55.013.600 dirhams, la participation des autres partenaires est de 43.787.156 dirhams. Cependant, il est à noter que malgré ses bonnes volontés la préfecture d'arrondissement Casa-Anfa est confrontée à plusieurs problèmes dont l'absence d'un plan de travail pour le relogement d'environ 6.000 familles ainsi que la lenteur de construction du logement économique. Les bâtiments menaçant ruine et le déficit de statistiques à ce sujet figurent aussi parmi les grands maux de cette partie de la métropole. Au niveau des secteurs du commerce et de l'industrie, la préfecture de Casa-Anfa souffre de la prolifération du commerce illicite. Plus de 3.000 marchands ambulants circulent dans cette région alors que l'expérience des marchés pilotes construits pour réguler le secteur a complètement échoué.
Par ailleurs, la préfecture connaît la propagation de petites unités industrielles non organisées, mais aussi la détérioration des centres commerciaux notamment ceux du boulevard Mohammed V. Casa-Anfa est également confrontée à un grand problème de circulation causé par l'absence d'une route qui est à même de diminuer la pression sur le centre-ville. Il est à noter que les ronds-points de la région enregistrent le plus grand nombre d'embouteillages en heures de pointe.
A titre d'exemple, le boulevard Zerktouni voit passer près de 80.000 voitures par jour. Le manque d'espaces de stationnement est aussi à souligner. En effet, les garages situés près des boulevards sont très limités. 15 % d'entre eux sont réservés à un usage privé pour les hôpitaux, hôtels et autres. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=112&id=118614