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Huytebroeck : « Jamais nous ne supprimerons 55.000 places »
55.000 places de parking bientôt supprimées à Bruxelles ? « Il sagit dun chiffre brut farfelu », indique le cabinet de la ministre bruxelloise de lenvironnement, qui promet même daugmenter les places pour les riverains.
Les critiques pleuvent depuis létat dans les médias dune suppression probable de 55.000 places de parking à Bruxelles.
Elles viennent de Touring, lorganisation spécialiste de la mobilité automobile, et de Philippe Pivin, un député bruxellois MR. Ce dernier a interpellé Evelyne Huytebroeck (Ecolo), la ministre bruxelloise de lEnvironnement.
Il soulignait une incohérence entre cette suppression de places hors voirie et la volonté du plan Mobilité de les augmenter.
Du côté dHuytebroeck, on conteste : « Le projet est en phase avec le plan mobilité Iris II.
Nous ne voulons pas supprimer des places de parkings, au contraire. Le but est de rendre disponibles aux riverains, des parkings de bureaux, surtout ceux des services publics.
On ne touchera pas aux parkings des entreprises. Le but est donc daugmenter les emplacements hors voiries. »
La ministre réagit également quant au nombre avancé : « Il sagit dun chiffre brut farfelu.
Jamais, nous ne supprimerons 55.000 places. Le chiffre net ne peut pas encore être identifié.
Il faut décompter les places destinées à certains secteurs dactivités, les parkings liés aux logements, et les dérogations délivrées au cas par cas. » Le nombre avait été calculé par Touring en juillet dernier.
On reprochait également au plan de nuire à lattractivité de Bruxelles, en imposant une taxe sur les places de parking en question.
La réaction de la ministre est claire : « Ca ne concerne pas les entreprises, mais plutôt les pouvoirs publics.
Au contraire, de largent pourra être gagné, en mettant les parkings à disposition contre paiement.
Pour les places conservées, on a calculé que le coût naugmenterait que de quelques pourcents. Ce nest donc pas un élément décisif »
Elle ajoute également que cest « une mesure encore en cours de décision. Nous avons dabord établi les balises.
Quand les textes seront adoptés, toutes les questions pratiques seront clarifiées. »
Une dernière critique faisait état du risque dobsolescence du projet, opérationnel pour 2033. Pour le cabinet Huytebroeck, « non, ce ne sera pas obsolète.
A Bruxelles, on a un gros problème de congestion automobile. De plus, il faut répondre aux normes de qualité de lair.
On na plus le choix : il faut faire quelque chose. »
http://www.lesoir.be/107637/article...-«-jamais-nous-ne-supprimerons-55000-places-»
55.000 places de parking bientôt supprimées à Bruxelles ? « Il sagit dun chiffre brut farfelu », indique le cabinet de la ministre bruxelloise de lenvironnement, qui promet même daugmenter les places pour les riverains.
Les critiques pleuvent depuis létat dans les médias dune suppression probable de 55.000 places de parking à Bruxelles.
Elles viennent de Touring, lorganisation spécialiste de la mobilité automobile, et de Philippe Pivin, un député bruxellois MR. Ce dernier a interpellé Evelyne Huytebroeck (Ecolo), la ministre bruxelloise de lEnvironnement.
Il soulignait une incohérence entre cette suppression de places hors voirie et la volonté du plan Mobilité de les augmenter.
Du côté dHuytebroeck, on conteste : « Le projet est en phase avec le plan mobilité Iris II.
Nous ne voulons pas supprimer des places de parkings, au contraire. Le but est de rendre disponibles aux riverains, des parkings de bureaux, surtout ceux des services publics.
On ne touchera pas aux parkings des entreprises. Le but est donc daugmenter les emplacements hors voiries. »
La ministre réagit également quant au nombre avancé : « Il sagit dun chiffre brut farfelu.
Jamais, nous ne supprimerons 55.000 places. Le chiffre net ne peut pas encore être identifié.
Il faut décompter les places destinées à certains secteurs dactivités, les parkings liés aux logements, et les dérogations délivrées au cas par cas. » Le nombre avait été calculé par Touring en juillet dernier.
On reprochait également au plan de nuire à lattractivité de Bruxelles, en imposant une taxe sur les places de parking en question.
La réaction de la ministre est claire : « Ca ne concerne pas les entreprises, mais plutôt les pouvoirs publics.
Au contraire, de largent pourra être gagné, en mettant les parkings à disposition contre paiement.
Pour les places conservées, on a calculé que le coût naugmenterait que de quelques pourcents. Ce nest donc pas un élément décisif »
Elle ajoute également que cest « une mesure encore en cours de décision. Nous avons dabord établi les balises.
Quand les textes seront adoptés, toutes les questions pratiques seront clarifiées. »
Une dernière critique faisait état du risque dobsolescence du projet, opérationnel pour 2033. Pour le cabinet Huytebroeck, « non, ce ne sera pas obsolète.
A Bruxelles, on a un gros problème de congestion automobile. De plus, il faut répondre aux normes de qualité de lair.
On na plus le choix : il faut faire quelque chose. »
http://www.lesoir.be/107637/article...-«-jamais-nous-ne-supprimerons-55000-places-»