Qui fait quoi à la commune de Casablanca ? Ce sujet qui fâche a été examiné par le Conseil de la ville le 21 octobre. Sur les 17.000 fonctionnaires que la commune urbaine, le nombre d’employés fantômes est estimé à 7.000.
Un plan de dégraissage est en discussion. Il devrait prévoir des arrêts de salaires, des départs volontaires mais aussi des redéploiements.
En voilà une annonce qui eut l’effet d’une bombe sur certains élus de Casablanca, réunis lundi 21 octobre. Lors de cette rencontre, le nombre des fonctionnaires municipaux, sujet tabou jusqu’ici, fut enfin dévoilé : 17.000 salariés pour une masse salariale de 1,3 milliard de DH.
«Ce chiffre représente environ la moitié du budget de fonctionnement (2,35 milliards de DH) et le tiers du budget général de la ville», nous confie un proche de Mohamed Sajid, maire de Casablanca. Et d’ajouter: «les ressources humaines sont le grand problème de Casablanca. Nous ne savons pas qui fait quoi».
Si l’on compare Casablanca aux autres villes, il apparaît clairement qu’en matière de ratio RH/ budget de fonctionnement, la métropole se situe dans la moyenne nationale. Les chiffres en attestent. Ainsi, sur le plan national, la masse salariale des communes absorbe en moyenne 56,6% du budget global de fonctionnement, contre 55,3 % pour Casablanca.
Soit. Mais il se trouve qu’à Casablanca, 40% du personnel (7.000 personnes) sont composés de fonctionnaires fantômes, selon les estimations données lors de la réunion du 21 octobre. Chiffre effarant qui permet de s’interroger sur l’existence probable d’un phénomène similaire dans les autres villes.
Des pistes de réflexion ont été avancées en début de semaine. La première étape consisterait à recenser le personnel effectivement en poste afin de définir la part exacte des fonctionnaires fantômes dans le total.
«Nous émettrons aussitôt des décisions d’arrêt de salaires pour les fonctionnaires fantômes. Pour le reste, nous proposerons un plan de départs volontaires qui se déroulera sur plusieurs années afin de ne pas grever le budget et nous élaborerons une stratégie de redéploiement afin d’améliorer le rendement du personnel dans sa globalité», précise la même source.
L’amendement de la charte communale n’est pas écarté comme piste de réflexion, puisqu’il permettrait d’intégrer la notion de gestion des ressources humaines avec ce qu’elle implique en termes de motivation par exemple.
http://www.medias24.com/POLITIQUE/5...es-dans-la-commune-urbaine-de-Casablanca.html
Un plan de dégraissage est en discussion. Il devrait prévoir des arrêts de salaires, des départs volontaires mais aussi des redéploiements.
En voilà une annonce qui eut l’effet d’une bombe sur certains élus de Casablanca, réunis lundi 21 octobre. Lors de cette rencontre, le nombre des fonctionnaires municipaux, sujet tabou jusqu’ici, fut enfin dévoilé : 17.000 salariés pour une masse salariale de 1,3 milliard de DH.
«Ce chiffre représente environ la moitié du budget de fonctionnement (2,35 milliards de DH) et le tiers du budget général de la ville», nous confie un proche de Mohamed Sajid, maire de Casablanca. Et d’ajouter: «les ressources humaines sont le grand problème de Casablanca. Nous ne savons pas qui fait quoi».
Si l’on compare Casablanca aux autres villes, il apparaît clairement qu’en matière de ratio RH/ budget de fonctionnement, la métropole se situe dans la moyenne nationale. Les chiffres en attestent. Ainsi, sur le plan national, la masse salariale des communes absorbe en moyenne 56,6% du budget global de fonctionnement, contre 55,3 % pour Casablanca.
Soit. Mais il se trouve qu’à Casablanca, 40% du personnel (7.000 personnes) sont composés de fonctionnaires fantômes, selon les estimations données lors de la réunion du 21 octobre. Chiffre effarant qui permet de s’interroger sur l’existence probable d’un phénomène similaire dans les autres villes.
Des pistes de réflexion ont été avancées en début de semaine. La première étape consisterait à recenser le personnel effectivement en poste afin de définir la part exacte des fonctionnaires fantômes dans le total.
«Nous émettrons aussitôt des décisions d’arrêt de salaires pour les fonctionnaires fantômes. Pour le reste, nous proposerons un plan de départs volontaires qui se déroulera sur plusieurs années afin de ne pas grever le budget et nous élaborerons une stratégie de redéploiement afin d’améliorer le rendement du personnel dans sa globalité», précise la même source.
L’amendement de la charte communale n’est pas écarté comme piste de réflexion, puisqu’il permettrait d’intégrer la notion de gestion des ressources humaines avec ce qu’elle implique en termes de motivation par exemple.
http://www.medias24.com/POLITIQUE/5...es-dans-la-commune-urbaine-de-Casablanca.html