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"Trente et un ressortissants sénégalais, dont trois filles, font partie de 72 clandestins morts récemment au large de Nador, une ville portuaire du Nord du Maroc, après le naufrage de deux pirogues dont les passagers tentaient de rejoindre l'Europe, rapporte L'Observateur dans son édition de mardi.
Le drame s'est produit dans la nuit du 26 au 27 octobre dernier, au lendemain de la célébration de la fête de l'Aïd-el-kébir, indique le journal, précisant qu'en plus de ressortissants sénégalais, des Marocains, des Algériens, des Egyptiens, des Somaliens, des Nigérians, des Ghanéens figuraient parmi les victimes.
"J'ai failli voyager avec la première pirogue (...). Heureusement pour moi, mon frère et ma soeur ont tardé à m'envoyer de l'argent", déclare un rescapé cité par le journal.
"Ces dernières semaines, beaucoup parmi nos amis ont réussi à franchir les côtes marocaines et nous ont assurés qu'il n'y a aucun danger", a-t-il ajouté, d'une voie étreinte par l'émotion, selon le journal.
"Nous avions tous envie de les rejoindre. Les trois filles qui étaient venues me voir la veille pour m'informer du départ sont toutes mortes", a-t-il renseigné, précisant que l'une des victimes "a tressé presque toutes les filles sénégalaises qui sont à Casablanca pour les besoins de la Tabaski".
"Les corps des victimes sont aujourd'hui entreposés dans des morgues à Tanger. D'où certains Sénégalais, ayant perdu des proches, cherchent des moyens pour les rapatrier à Dakar", rapporte L'Observateur."
AllAfrica paru le 6 novembre 2012
...
Le drame s'est produit dans la nuit du 26 au 27 octobre dernier, au lendemain de la célébration de la fête de l'Aïd-el-kébir, indique le journal, précisant qu'en plus de ressortissants sénégalais, des Marocains, des Algériens, des Egyptiens, des Somaliens, des Nigérians, des Ghanéens figuraient parmi les victimes.
"J'ai failli voyager avec la première pirogue (...). Heureusement pour moi, mon frère et ma soeur ont tardé à m'envoyer de l'argent", déclare un rescapé cité par le journal.
"Ces dernières semaines, beaucoup parmi nos amis ont réussi à franchir les côtes marocaines et nous ont assurés qu'il n'y a aucun danger", a-t-il ajouté, d'une voie étreinte par l'émotion, selon le journal.
"Nous avions tous envie de les rejoindre. Les trois filles qui étaient venues me voir la veille pour m'informer du départ sont toutes mortes", a-t-il renseigné, précisant que l'une des victimes "a tressé presque toutes les filles sénégalaises qui sont à Casablanca pour les besoins de la Tabaski".
"Les corps des victimes sont aujourd'hui entreposés dans des morgues à Tanger. D'où certains Sénégalais, ayant perdu des proches, cherchent des moyens pour les rapatrier à Dakar", rapporte L'Observateur."
AllAfrica paru le 6 novembre 2012
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