SALAM AMAYKOUM
droit. Des Marocains réclament en justice lalignement de leurs pensions sur celles de leurs collègues français.
La plainte de 89 Marocains, certains devenus français a été soumis au tribunal des prud'hommes à Paris. Ces ex-cheminots et employés de la SNCF, réclament "la reconstitution de leur carrière et l'alignement de leurs retraites sur celles des Français embauchés aux mêmes postes", précise le quotidien. Ils sont tous lésés par la clause de nationalité encore en vigueur à la SNCF. Selon un délégué de SUD Rail, Bouabdellah Frahlia, environ 2 000 Marocains sont lésés par cette clause.
Aucun dentre eux na pu "accéder au statut protecteur du personnel de la SNCF, réservé aux Français, et élargi depuis peu aux ressortissants de l'Union européenne", indique le journal. Lentreprise pour sa part, explique que le statut relève dun dispositif administratif intérieur.
Les Marocains crient à linjustice. "Ils sont venus nous recruter sur place, au Maroc", a expliqué lun des plaignants, le jeudi durant laudience. On apprend également que sur leurs contrats, il est mentionné "Le salaire et les conditions de travail sont alignés sur louvrier français". Pourtant, cela fait trois longues années quils demandent l'alignement de leurs pensions, en vain. Ils ont même été déboutés lannée dernière par le tribunal administratif.
Laudience a été reportée au 14 décembre prochain à la demande de leur avocat. Cet intervalle de temps doit permettre à la défense de reconstituer la trajectoire de chacun dentre eux, alors que 58 nouveaux cas sont venus s'ajouter au dossier. Le préjudice individuel varie "entre 300.000 et 400.000 euros" précise lavocat.
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droit. Des Marocains réclament en justice lalignement de leurs pensions sur celles de leurs collègues français.
La plainte de 89 Marocains, certains devenus français a été soumis au tribunal des prud'hommes à Paris. Ces ex-cheminots et employés de la SNCF, réclament "la reconstitution de leur carrière et l'alignement de leurs retraites sur celles des Français embauchés aux mêmes postes", précise le quotidien. Ils sont tous lésés par la clause de nationalité encore en vigueur à la SNCF. Selon un délégué de SUD Rail, Bouabdellah Frahlia, environ 2 000 Marocains sont lésés par cette clause.
Aucun dentre eux na pu "accéder au statut protecteur du personnel de la SNCF, réservé aux Français, et élargi depuis peu aux ressortissants de l'Union européenne", indique le journal. Lentreprise pour sa part, explique que le statut relève dun dispositif administratif intérieur.
Les Marocains crient à linjustice. "Ils sont venus nous recruter sur place, au Maroc", a expliqué lun des plaignants, le jeudi durant laudience. On apprend également que sur leurs contrats, il est mentionné "Le salaire et les conditions de travail sont alignés sur louvrier français". Pourtant, cela fait trois longues années quils demandent l'alignement de leurs pensions, en vain. Ils ont même été déboutés lannée dernière par le tribunal administratif.
Laudience a été reportée au 14 décembre prochain à la demande de leur avocat. Cet intervalle de temps doit permettre à la défense de reconstituer la trajectoire de chacun dentre eux, alors que 58 nouveaux cas sont venus s'ajouter au dossier. Le préjudice individuel varie "entre 300.000 et 400.000 euros" précise lavocat.
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