L’actrice iranienne Marzieh Vafamehr a été condamnée samedi à un an de prison et 90 coups de fouet pour son rôle dans un film qui critique le gouvernement iranien.
La nouvelle a d’abord été rapportée par le site d’opposition iranien kalameh.com, avant d’être reprise par les médias internationaux. Une des productrices du film, Kate Croser, a confirmé la sentence.
Quand la réalité rejoint la ficiton
Sorti en 2009, le film My Tehran for Sale décrit l’aliénation sociale et la répression artistique en Iran. Il aborde aussi l’usage de drogues et la vie secrète des jeunes du pays. Vafamehr y joue le rôle d’une comédienne de Téhéran dont la pièce de théâtre est interdite par les autorités. Elle en vient à envisager de quitter l’Iran. Vafamehr apparaît dans le film avec la tête rasée, sans hijab et semble boire de l’alcool.
Dans l’une des scènes marquantes du film, un groupe de jeunes est arrêté dans une fête illégale. Au loin, on entend le son du fouet qui s’apprête à les punir.
My Tehran for Sale, une production australienne tournée en Iran, a été présentée à travers le monde, mais n’a jamais reçu l’autorisation d'être diffusée en Iran où le film serait toutefois visionné illégalement.
De quoi est-elle accusée?
Les accusations contre Vafamehr ne sont pas claires. Officiellement, elle serait accusée d'espionnage et d’avoir participé à un film qui n’avait pas les permis requis. Cependant, la réalisatrice du film, Granaz Moussavi, affirme que cette poursuite est sans fondement. «Toute la documentation a été donnée au tribunal iranien pour montrer que les permis pour la production du film étaient en règle», a-t-elle déclaré dans un communiqué que rapporte l’AP. L’avocat de l’actrice aurait fait appel de la sentence.
Plusieurs groupes, dont Amnistie internationale et Artists Speak Out, dénoncent l’utilisation de la flagellation pour réprimer la liberté d’expression et ont lancé une campagne pour faire libérer Vafamehr.
Voyez la bande-annonce du film:
My Tehran For sale - YouTube
La nouvelle a d’abord été rapportée par le site d’opposition iranien kalameh.com, avant d’être reprise par les médias internationaux. Une des productrices du film, Kate Croser, a confirmé la sentence.
Quand la réalité rejoint la ficiton
Sorti en 2009, le film My Tehran for Sale décrit l’aliénation sociale et la répression artistique en Iran. Il aborde aussi l’usage de drogues et la vie secrète des jeunes du pays. Vafamehr y joue le rôle d’une comédienne de Téhéran dont la pièce de théâtre est interdite par les autorités. Elle en vient à envisager de quitter l’Iran. Vafamehr apparaît dans le film avec la tête rasée, sans hijab et semble boire de l’alcool.
Dans l’une des scènes marquantes du film, un groupe de jeunes est arrêté dans une fête illégale. Au loin, on entend le son du fouet qui s’apprête à les punir.
My Tehran for Sale, une production australienne tournée en Iran, a été présentée à travers le monde, mais n’a jamais reçu l’autorisation d'être diffusée en Iran où le film serait toutefois visionné illégalement.
De quoi est-elle accusée?
Les accusations contre Vafamehr ne sont pas claires. Officiellement, elle serait accusée d'espionnage et d’avoir participé à un film qui n’avait pas les permis requis. Cependant, la réalisatrice du film, Granaz Moussavi, affirme que cette poursuite est sans fondement. «Toute la documentation a été donnée au tribunal iranien pour montrer que les permis pour la production du film étaient en règle», a-t-elle déclaré dans un communiqué que rapporte l’AP. L’avocat de l’actrice aurait fait appel de la sentence.
Plusieurs groupes, dont Amnistie internationale et Artists Speak Out, dénoncent l’utilisation de la flagellation pour réprimer la liberté d’expression et ont lancé une campagne pour faire libérer Vafamehr.
Voyez la bande-annonce du film:
My Tehran For sale - YouTube