Deux violentes explosions survenues dimanche ont fait au moins 99 morts et 712 blessés, selon un bilan fourni par quatre hôpitaux de la capitale irakienne.
Au moins 99 personnes ont été tuées et 712 autres ont été blessées dans un double attentat dimanche dans le centre de Bagdad, selon un nouveau bilan fourni par les hôpitaux. Les deux attentats ont visé le gouvernorat de Bagdad et le ministère de la Justice, en plein coeur de la capitale.
Le premier attentat a visé le ministère de la Justice et celui du Travail et des Affaires sociales qui se font face, dans la rue de Haifa. Dix minutes plus tard, une seconde explosion s'est produite devant le siège du gouvernorat de Bagdad, dans le même secteur.
Peu après l'explosion, des corps sont étalés sur la chaussée ensanglantée. «Pourquoi ont-ils fait ça?, c'est à cause des élections, ils veulent défier le gouvernement», s'interroge Mohamed, assis sur la chaussée la chemise ensanglantée.
Au ministère de la Justice, les dégâts sont encore plus graves. Les pompiers ont déployé des échelles pour pouvoir sortir les victimes. Les gens crient, d'autres pleurent.
Ce double attentat rappelle celui qui avait visé le 19 août les ministères des Affaires Etrangères et des Finances. Ce jour-là, deux kamikazes avaient fait exploser leur camion piégé devant ces ministères, tuant 95 personnes et blessant plus de 600 autres.
Le gouvernement irakien a accusé la Syrie d'accorder refuge aux cerveaux de ce double attentat et le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a assuré que 90% des «terroristes» étrangers entrant en Irak s'infiltraient de Syrie. Damas a démenti ces accusations.
Au moins 99 personnes ont été tuées et 712 autres ont été blessées dans un double attentat dimanche dans le centre de Bagdad, selon un nouveau bilan fourni par les hôpitaux. Les deux attentats ont visé le gouvernorat de Bagdad et le ministère de la Justice, en plein coeur de la capitale.
Le premier attentat a visé le ministère de la Justice et celui du Travail et des Affaires sociales qui se font face, dans la rue de Haifa. Dix minutes plus tard, une seconde explosion s'est produite devant le siège du gouvernorat de Bagdad, dans le même secteur.
Peu après l'explosion, des corps sont étalés sur la chaussée ensanglantée. «Pourquoi ont-ils fait ça?, c'est à cause des élections, ils veulent défier le gouvernement», s'interroge Mohamed, assis sur la chaussée la chemise ensanglantée.
Au ministère de la Justice, les dégâts sont encore plus graves. Les pompiers ont déployé des échelles pour pouvoir sortir les victimes. Les gens crient, d'autres pleurent.
Ce double attentat rappelle celui qui avait visé le 19 août les ministères des Affaires Etrangères et des Finances. Ce jour-là, deux kamikazes avaient fait exploser leur camion piégé devant ces ministères, tuant 95 personnes et blessant plus de 600 autres.
Le gouvernement irakien a accusé la Syrie d'accorder refuge aux cerveaux de ce double attentat et le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a assuré que 90% des «terroristes» étrangers entrant en Irak s'infiltraient de Syrie. Damas a démenti ces accusations.