A la marche républicaine, des dirigeants peu attachés à la liberté de la presse...

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Marok19

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VIB
De qui se moque-t-on? Pouvons-nous accepter une telle hypocrisie?

Alors que la liste des dirigeants mondiaux présents, dimanche 11 janvier, à la manifestation en hommage à Charlie Hebdo et aux victimes des attentats qui ont frappé la France ne cesse de s'allonger, la présence de certains responsables, dont les pays sont peu connus pour leur respect de la liberté d'expression et de la presse, suscite des critiques.


L'Elysée s'est justifié à ce sujet :



« Le président a été clair. Compte tenu du mal mondial que représente le terrorisme, tout le monde est bienvenu, tous ceux qui sont prêts à nous aider à combattre ce fléau. Ces terroristes ont une démarche totale. Ils se sont attaqués à la liberté de la presse à des policiers et ont commis des crimes antisémites. Nous ne pouvons pas nous permettre des distinctions entre les pays et des stigmatisations. Tous ces dirigeants ont clairement condamné l'attaque contre “Charlie Hebdo”. »LONGUE LISTE DE PERSONNALITÉS CONTROVERSÉES


Seront donc présents, entre autres personnalités controversées, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le président de la République gabonaise Ali Bongo, le roi et la reine de JordanieAbdallah II et Rania, le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban, le ministre des affaires étrangères égyptien Sameh Choukryou encore Naftali Bennett, ministre de l'économie israélien qui se vantait d'avoir tué « beaucoup d'Arabes ».


A titre d'exemple, leurs pays respectifs sont très mal placés sur le classement mondial 2014 de la liberté de la presse réalisé par Reporters sans frontières (RSF): sur 180 pays, la Turquie est 154e, la Russie 148e, la Jordanie 141e, le Gabon98e, Israël 96e et la Hongrie 64e.









Vague massive d'arrestations de journalistes de l'opposition en Turquie


En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan s'est récemment illustré par une vague d'arrestations massive contre des médias de l'opposition. La police a notamment interpellé le rédacteur en chef de l'un des principaux quotidiens du pays, Zaman, le président de la chaîne de télévision Samanyolu et 23 autres personnes dans treize villes du pays.


Des mandats d'arrêt ont été délivrés contre 32 personnes, accusées entre autres de « former un gang pour attenter à la souveraineté de l'Etat ». Ce qui n'a pas empêché le président d'affirmer par la suite que la presse turque est « la plus libre du monde ».



En Hongrie, le gouvernement encadre strictement la liberté de la presse


Depuis qu'il est au pouvoir en Hongrie, Viktor Orban, président du Fidesz, parti ultraconservateur et populiste, est particulièrement critiqué pour ses attaques envers la presse et l'indépendance des médias. En 2010, il a fait voter une loi très restrictive sur les médias, qui donne au gouvernement un contrôle étendu sur l'information.


En réponse aux très nombreuses critiques européennes, le premier ministre s'est toutefois engagé à amender cette loi sur les médias et à mieux réprimer les discours de haine. Le Conseil de l'Europe a salué ces initiatives, mais il estime que le bilan est toujours très insuffisant.



En Israël, Naftali Bennett se vantait d'avoir tué « beaucoup d'Arabes »


La présence annoncée dans le cortège du ministre de l'économie israélien Naftali Bennett – aussi chef du parti de la droite sioniste religieuse Foyer juif – qui avait défrayé la chronique en 2013 en déclarant « J'ai tué beaucoup d'Arabes dans ma vie. Et il n'y a aucun problème avec ça » ne manquera pas de susciter la polémique.




La Jordanie arrête des journalistes et ferme des chaînes de télévision
La Jordanie est, elle aussi, coutumière des arrestations de ses journalistes jugés dissidents. En juin, les autorités du pays ont arrêté des journalistes et fermé une chaîne de l'opposition irakienne basée à Amman, critique du premier ministre, Nouri Al-Maliki, dénonçait RSF.







Au Gabon, piratages et séquestrations


Au Gabon, pays tenu d'une main de fer par Ali Bongo, deux hebdomadaires d'opposition ont annoncé en septembre l'arrêt temporaire de leur publication à la suite d'un piratage qu'ils attribuaient au gouvernement. Le porte-parole de la présidence, interrogé par RSF, a réfuté ces accusations : « La présidence et le gouvernement de la République gabonaise n'ont jamais piraté un journal, quelle que soit la virulence de ses écrits. »


En janvier, un journaliste d'investigation du pays a affirmé avoir été séquestré et menacé par un élu du gouvernement dans son bureau, après la publication d'un article qui dénonçait des crimes rituels perpétrés dans le pays, rapporte RSF.







En Russie, les opposants muselés


Enfin, en Russie, la censure de la liberté d'expression n'est plus à démontrer. Officiellement, la liberté de la presse est reconnue par la Constitution et le pouvoir, de fait les Jeux olympiques de Sotchi ou la condamnation à trois ans et six mois de prison avec sursis du blogueur Alexeï Navalny ont récemment illustré à quel point le pouvoir contrôle les médias d'une main de fer, n'hésitant pas à faire taireles opposants par tous les moyens.


En Egypte, des emprisonnements arbitraires


En Egypte, Mohamed Fadel Fahmy, Peter Greste et Baher Mohamed, trois journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazira, respectivement de nationalité égypto-canadienne, australienne, et égyptienne, sont emprisonnés depuis un an.


Ils ont été condamnés en juin 2014 à des peines allant de sept à dix ans de prison, après avoir été accusés de soutien aux Frères musulmans. Onze autres journalistes ont été condamnés in abstentia dans ce procès dénoncé comme une« farce » par les organisations de défense des droits de l'homme. En tout, 46 journalistes locaux et étrangers ont été arrêtés sous prétexte notamment de proximité avec les Frères musulmans ou d'« atteinte à l'unité nationale » en Egypte, selon RSF.

http://www.lemonde.fr/societe/artic...s-a-la-liberte-de-la-presse_4553626_3224.html
 
Dernière édition:
Je le re-reposte :
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De fait, j'ai aussi trouvé très sarcastique la présence de certains...

Mais, comme a dit le gouvernement lors de la polémique Le Pen : vient qui veut...
 
De qui se moque-t-on? Pouvons-nous accepter une telle hypocrisie?

Alors que la liste des dirigeants mondiaux présents, dimanche 11 janvier, à la manifestation en hommage à Charlie Hebdo et aux victimes des attentats qui ont frappé la France ne cesse de s'allonger, la présence de certains responsables, dont les pays sont peu connus pour leur respect de la liberté d'expression et de la presse, suscite des critiques.


L'Elysée s'est justifié à ce sujet :



« Le président a été clair. Compte tenu du mal mondial que représente le terrorisme, tout le monde est bienvenu, tous ceux qui sont prêts à nous aider à combattre ce fléau. Ces terroristes ont une démarche totale. Ils se sont attaqués à la liberté de la presse à des policiers et ont commis des crimes antisémites. Nous ne pouvons pas nous permettre des distinctions entre les pays et des stigmatisations. Tous ces dirigeants ont clairement condamné l'attaque contre “Charlie Hebdo”. »LONGUE LISTE DE PERSONNALITÉS CONTROVERSÉES


Seront donc présents, entre autres personnalités controversées, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le président de la République gabonaise Ali Bongo, le roi et la reine de JordanieAbdallah II et Rania, le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban, le ministre des affaires étrangères égyptien Sameh Choukryou encore Naftali Bennett, ministre de l'économie israélien qui se vantait d'avoir tué « beaucoup d'Arabes ».


A titre d'exemple, leurs pays respectifs sont très mal placés sur le classement mondial 2014 de la liberté de la presse réalisé par Reporters sans frontières (RSF): sur 180 pays, la Turquie est 154e, la Russie 148e, la Jordanie 141e, le Gabon98e, Israël 96e et la Hongrie 64e.






En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan s'est récemment illustré par une vague d'arrestations massive contre des médias de l'opposition. La police a notamment interpellé le rédacteur en chef de l'un des principaux quotidiens du pays, Zaman, le président de la chaîne de télévision Samanyolu et 23 autres personnes dans treize villes du pays.


Des mandats d'arrêt ont été délivrés contre 32 personnes, accusées entre autres de « former un gang pour attenter à la souveraineté de l'Etat ». Ce qui n'a pas empêché le président d'affirmer par la suite que la presse turque est « la plus libre du monde ».


Lire (édition abonnés) : En Turquie, l’offensive d'Erdogan contre la presse




Depuis qu'il est au pouvoir en Hongrie, Viktor Orban, président du Fidesz, parti ultraconservateur et populiste, est particulièrement critiqué pour ses attaques envers la presse et l'indépendance des médias. En 2010, il a fait voter une loi très restrictive sur les médias, qui donne au gouvernement un contrôle étendu sur l'information.


En réponse aux très nombreuses critiques européennes, le premier ministre s'est toutefois engagé à amender cette loi sur les médias et à mieux réprimer les discours de haine. Le Conseil de l'Europe a salué ces initiatives, mais il estime que le bilan est toujours très insuffisant.


Lire aussi (abonnés) : Deux journalistes d’extrême droite promus à la tête des médias publics hongrois




La présence annoncée dans le cortège du ministre de l'économie israélien Naftali Bennett – aussi chef du parti de la droite sioniste religieuse Foyer juif – qui avait défrayé la chronique en 2013 en déclarant « J'ai tué beaucoup d'Arabes dans ma vie. Et il n'y a aucun problème avec ça » ne manquera pas de susciter la polémique.


Lire aussi : Mahmoud Abbas et Benyamin Nétanyahou défileront tous les deux à Paris




La Jordanie est, elle aussi, coutumière des arrestations de ses journalistes jugés dissidents. En juin, les autorités du pays ont arrêté des journalistes et fermé une chaîne de l'opposition irakienne basée à Amman, critique du premier ministre, Nouri Al-Maliki, dénonçait RSF.




Au Gabon, pays tenu d'une main de fer par Ali Bongo, deux hebdomadaires d'opposition ont annoncé en septembre l'arrêt temporaire de leur publication à la suite d'un piratage qu'ils attribuaient au gouvernement. Le porte-parole de la présidence, interrogé par RSF, a réfuté ces accusations : « La présidence et le gouvernement de la République gabonaise n'ont jamais piraté un journal, quelle que soit la virulence de ses écrits. »


En janvier, un journaliste d'investigation du pays a affirmé avoir été séquestré et menacé par un élu du gouvernement dans son bureau, après la publication d'un article qui dénonçait des crimes rituels perpétrés dans le pays, rapporte RSF.




Enfin, en Russie, la censure de la liberté d'expression n'est plus à démontrer. Officiellement, la liberté de la presse est reconnue par la Constitution et le pouvoir, de fait les Jeux olympiques de Sotchi ou la condamnation à trois ans et six mois de prison avec sursis du blogueur Alexeï Navalny ont récemment illustré à quel point le pouvoir contrôle les médias d'une main de fer, n'hésitant pas à faire taireles opposants par tous les moyens.


Lire : En Russie, du sursis pour museler Alexeï Navalny




En Egypte, Mohamed Fadel Fahmy, Peter Greste et Baher Mohamed, trois journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazira, respectivement de nationalité égypto-canadienne, australienne, et égyptienne, sont emprisonnés depuis un an.


Ils ont été condamnés en juin 2014 à des peines allant de sept à dix ans de prison, après avoir été accusés de soutien aux Frères musulmans. Onze autres journalistes ont été condamnés in abstentia dans ce procès dénoncé comme une« farce » par les organisations de défense des droits de l'homme. En tout, 46 journalistes locaux et étrangers ont été arrêté
le bal des faux daeRsh :D
 
Je trouve ça quand même très insultant et déplacé à l'égard de toutes les victimes de ces dictateurs/ terroristes présents...
Le carton fait dans l'épicerie casher a rendu difficile de refuser la venue de Bibi... Mais il va avoir beau jeu maintenant à justifier sa politique...
Idem pour les représentants turcs ou égyptiens. Ils auront désormais plus de difficultés à foutre en prison des journalistes chez eux. Enfin j'espère...
 
Rien n'est tout noir, ni tout blanc.

Ils sont de facto les représentants de leurs peuples, quelles que soient, leurs moralités, leurs pensées intimes et leurs actes.

Si tu cherches des gens qui n'ont rien à se reprocher (surtout les gouvernants), il n'y aura jamais personne dans ce genre de rassemblement.

Voit ça du bon coté des choses, à savoir une caricature des gouvernants, et une occasion d'exprimer pour une fois le meilleur d'eux même avant qu'ils ne songent à le récupérer selon leurs intérêts.

En dehors de tout ça, à titre humain, je pense quand même qu'un bon nombre de ces "*******", a du avoir la larme à l'oeil dans leur intérieur... ils sont comme nous aussi, tu sais, ils mangent, ils vont aux toilettes, ils rient, ils pleurent, ils sont **** et ils peuvent être biens aussi.
 
Rien n'est tout noir, ni tout blanc.

Ils sont de facto les représentants de leurs peuples, quelles que soient, leurs moralités, leurs pensées intimes et leurs actes.

Si tu cherches des gens qui n'ont rien à se reprocher (surtout les gouvernants), il n'y aura jamais personne dans ce genre de rassemblement.

Voit ça du bon coté des choses, à savoir une caricature des gouvernants, et une occasion d'exprimer pour une fois le meilleur d'eux même avant qu'ils ne songent à le récupérer selon leurs intérêts.

En dehors de tout ça, à titre humain, je pense quand même qu'un bon nombre de ces "*******", a du avoir la larme à l'oeil dans leur intérieur... ils sont comme nous aussi, tu sais, ils mangent, ils vont aux toilettes, ils rient, ils pleurent, ils sont **** et ils peuvent être biens aussi.
Et pourtant, j'ai du mal à accepter ce jeu, cette mascarade, cette hypocrisie... Quand tu as un assassin qui se vente d'avoir tué le maximum d'arabes qui vient s'indigner pour cette tuerie parce qu'il doit juger que la vie de non arabes en France (qui plus est) vaut mieux que la vie de ceux qu'il a assassiné cet été, j'ai juste envie de gerber... Je refuserais de marcher à ses côtés pour m'indigner de quoi que ce soit...

Ils sont comme nous? NON ils ne sont pas comme MOI ça c'est sûr... je n'ai le sang de personne sur les mains...
 
Le carton fait dans l'épicerie casher a rendu difficile de refuser la venue de Bibi... Mais il va avoir beau jeu maintenant à justifier sa politique...
Idem pour les représentants turcs ou égyptiens. Ils auront désormais plus de difficultés à foutre en prison des journalistes chez eux. Enfin j'espère...
Et le carton qu'il a fait cet été et encore maintenant n'aurait pas du rendre sa venue difficile surtout dans les circonstances actuelles...

Ah ah tu crois? on peut toujours rêver :p
 
Je te comprends, et personne ne te demande d'être le parrain de ses actes, je pense que ça a du être dur pour certains de marcher les uns à cotés des autres, mais il faut prendre du recul je pense, sans quoi il n'y a pas de solutions pour l'avenir.
La loi du Talion appliquée serait un véritable carnage pour tous les peuples du monde.

Leurs hypocrisie est à la hauteur du pouvoir qu'ils ont entre les mains, on va maintenant espérer qu'il en sortira du mieux pour tous les gens qui souffrent de la violence au quotidien de part le monde.

Aussi cruel cela puisse être, parfois des millions meurent dans l'indifférence et quelques uns seulement font pleurer... mais ça va peut-être en réveiller plus d'un
 
Rien n'est tout noir, ni tout blanc.

Ils sont de facto les représentants de leurs peuples, quelles que soient, leurs moralités, leurs pensées intimes et leurs actes.

Si tu cherches des gens qui n'ont rien à se reprocher (surtout les gouvernants), il n'y aura jamais personne dans ce genre de rassemblement.

Voit ça du bon coté des choses, à savoir une caricature des gouvernants, et une occasion d'exprimer pour une fois le meilleur d'eux même avant qu'ils ne songent à le récupérer selon leurs intérêts.

En dehors de tout ça, à titre humain, je pense quand même qu'un bon nombre de ces "*******", a du avoir la larme à l'oeil dans leur intérieur... ils sont comme nous aussi, tu sais, ils mangent, ils vont aux toilettes, ils rient, ils pleurent, ils sont **** et ils peuvent être biens aussi.

Que ce soit des représentants politiques du pays, c'est on ne peut plus normal. Le FN y a naturellement sa place.

Mais des barbares et des dictateurs d'ailleurs, je trouve que c'est inapproprié et ce n'est pas rendre hommage à Charlie Hebdo. Ils étaient profondément contre les dictateurs.

Je doute que la larme à l'œil soit sincère, vu tout le mal qu'ils sèment.
 
Et le carton qu'il a fait cet été et encore maintenant n'aurait pas du rendre sa venue difficile surtout dans les circonstances actuelles...

Ah ah tu crois? on peut toujours rêver :p
Si bien sûr. Mais je pense qu'il ne faut pas mélanger des actes terroristes de crétins fanatiques avec le conflit palestinien. Il me semble que la Palestine était également représentée, d'ailleurs...

Je pense - et j'espère - que sa présence au défilé empêchera Netanyahou à continuer à jouer les matadors. Sinon, il sera en plein paradoxe et ça ne passera pas auprès de l'opinion public.
 
Ca commence franchement à ressembler à du matracage cette flopée de "Je suis Charlie" sans cesse balancés par les médias et à toutes les sauces ! C'est leur spécialité le sensationnalisme attention. Il faut garder les pieds sur Terre et se lancer dans la traque de ces bêtes sauvages qui pullulent dans certaines zones de non droit en France et sans plus attendre .
 
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