A Moscou, un mémorial citoyen pour l’Ukraine Depuis le bombardement de Dnipro, des Russes bravent la peur de l’arrestation pour déposer des fleurs

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Depuis que les dernières manifestations ont été réprimées, au
mois de mars 2022, voilà ce qui ressemble le plus à un
mouvement de contestation public en Russie : des fleurs qui s’empilent,
des peluches et des jouets
pour enfants, quelques bougies
posées au pied du monument dédié
à Lessia Oukraïnka (18711913).
Parce que la poétesse est une figure
du mouvement national
ukrainien, parce que sa statue
est située boulevard de l’Ukraine,
ce bout de trottoir moscovite s’est
imposé, après le bombardement
meurtrier de la ville de Dnipro,
le 14 janvier, comme le lieu de ralliement
de ceux qui osent encore
dire leur opposition à « l’opération
militaire spéciale ».
 
C'est plutôt la ploutocratie atlantiste qui est déterminée à détruire les peuples qui osent la défier, en envoyant les autres au casse-pipe (hier son proxy nazi, aujourd’hui son proxy bandériste ukrainien).

Car dresser les peuples les uns contre les autres est le seul moyen pour elle de prolonger (encore un peu) la survie de l’hégémonie coloniale mondiale du IVe Reich atlantiste aujourd’hui de plus en plus durement malmenée… Aussi, le bras de fer contemporain existentiel opposant la Russie à l’Occident au Bandéristan a une portée anticoloniale et antifasciste nationale comme internationale indéniable, pour les civils ukrainiens russophones victimes du coup d’État de Maïdan comme pour les peuples du monde martyrisés des décennies durant par les sales guerres de l’OTAN et ses larbins locaux…
 
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