Le PJD approche le RNI pour une éventuelle entrée du parti de Salaheddine Mezouar au gouvernement et convoque son conseil national. En attendant l'intervention royale.
Des sources bien informées au sein du PJD ont confié à Lakome que la direction du parti a fixé au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, qui est par ailleurs secrétaire général du PJD, un délai de deux semaines pour répondre aux critiques du patron de l'Istiqlal, Hamid Chabat.
Selon ces mêmes sources, les membres du secrétariat général du parti se sont accordés à reporter leur réquisitoire contre Chabat après la prochaine réunion du comité exécutif qui se tiendra avant quinze jours et à convoquer une réunion d'urgence du conseil national (le parlement du parti) pour se prononcer sur la décision prise par le conseil national de l'Istiqlal de se retirer du gouvernement.
Les scénarios probables
Selon des sources bien informées, le secrétariat général du PJD qui s'est réuni le samedi 29 juin, a étudié pour la première fois plusieurs scénarios possibles au cas où le PI mette en exécution sa décision de retrait du gouvernement. Les membres du secrétariat général ont examiné la possibilité de former une nouvelle coalition gouvernementale dans laquelle prendrait part le Rassemblement National des Indépendants (RNI). A ce propos, Lakome a appris que des contacts indirects avaient été établis avec le RNI pour mesurer son enthousiasme à joindre le gouvernement.
Un large mouvement au sein du RNI aurait exprimé son accord à l'exception de son président Salaheddine Mezouar. Toujours selon nos sources, les réserves émises par Mezouar seraient dues à la campagne menée contre lui par des parlementaires PJD l'accusant de corruption quand il était ministre des Finances et de l'Économie.
Benkirane pourrait alors faire des concessions à Mezouar afin d'obtenir son accord et accepter de participer à un gouvernement dont le parti majoritaire l'accuse de corruption. Mais Benkirane devra également affronter les voix au sein de son parti qui s'opposent farouchement à une telle alliance. Une alliance difficilement défendable aux yeux de l'opinion publique, des militants du PJD et de ses électeurs.
Des sources bien informées au sein du PJD ont confié à Lakome que la direction du parti a fixé au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, qui est par ailleurs secrétaire général du PJD, un délai de deux semaines pour répondre aux critiques du patron de l'Istiqlal, Hamid Chabat.
Selon ces mêmes sources, les membres du secrétariat général du parti se sont accordés à reporter leur réquisitoire contre Chabat après la prochaine réunion du comité exécutif qui se tiendra avant quinze jours et à convoquer une réunion d'urgence du conseil national (le parlement du parti) pour se prononcer sur la décision prise par le conseil national de l'Istiqlal de se retirer du gouvernement.
Les scénarios probables
Selon des sources bien informées, le secrétariat général du PJD qui s'est réuni le samedi 29 juin, a étudié pour la première fois plusieurs scénarios possibles au cas où le PI mette en exécution sa décision de retrait du gouvernement. Les membres du secrétariat général ont examiné la possibilité de former une nouvelle coalition gouvernementale dans laquelle prendrait part le Rassemblement National des Indépendants (RNI). A ce propos, Lakome a appris que des contacts indirects avaient été établis avec le RNI pour mesurer son enthousiasme à joindre le gouvernement.
Un large mouvement au sein du RNI aurait exprimé son accord à l'exception de son président Salaheddine Mezouar. Toujours selon nos sources, les réserves émises par Mezouar seraient dues à la campagne menée contre lui par des parlementaires PJD l'accusant de corruption quand il était ministre des Finances et de l'Économie.
Benkirane pourrait alors faire des concessions à Mezouar afin d'obtenir son accord et accepter de participer à un gouvernement dont le parti majoritaire l'accuse de corruption. Mais Benkirane devra également affronter les voix au sein de son parti qui s'opposent farouchement à une telle alliance. Une alliance difficilement défendable aux yeux de l'opinion publique, des militants du PJD et de ses électeurs.