A Villejuif, Président invité, consultations fermées

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A Villejuif, Président invité, consultations fermées
Le syndicat Sud-santé de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) s'est élevé contre «l'état de siège» imposé à l'hôpital Paul-Brousse où Sarkozy est attendu ce vendredi pour la célébration de la 2.500ème greffe de foie de l'établissement.



Délégué du syndicat SUD Santé, André montre un plan des lieux: «Là, c’est la zone libre. Ici, la ligne de démarcation. Et pour aller travailler en zone occupée, on a trois points de contrôle où il faudra montrer sa carte d’identité et sa feuille de paie.»

Pour préparer la visite, ce matin, de Nicolas Sarkozy, la direction de l’hôpital Paul-Brousse à Villejuif (Val-de-Marne) n’a pas fait les choses à moitié. Question sécurité d’abord: les policiers des voyages officiels ont investi la zone «occupée» et fixé la ligne que seul le personnel accrédité peut franchir.

Côté logistique, un grand chapiteau a été dressé à la place du parking réservé aux visiteurs et aux malades pour accueillir les 2 500 greffés du foie qui sont passés par le centre hépatobiliaire de l’hôpital Paul-Brousse.

Malades et visiteurs sont, de fait, priés de revenir un autre jour pour consulter. Coût estimé de la visite présidentielle, supporté l’hôpital public: 200 000 euros minimum. «C’est le salaire de sept infirmières pendant un an», font remarquer les syndicalistes de Paul-Brousse. Qui appellent le personnel à manifester ce matin devant l’hôpital.

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a démenti vendredi sur Europe 1 le montant de la facture, chiffrée par le syndicat Sud-santé. «C’est absolument faux. Il y a des mesures de sécurité classiques pour la venue du président de la République (...) Il n’y a pas de réception», a-t-il certifié, balayant une «polémique absolument ridicule».

source : libe
 
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